J'avais fait à titre amateur un stage de fonderie bronze (sculptures). Voici quelques éléments que j'avais appris.
Pour le retrait structurel (lié à la dilatation du métal liquide) on sur-épaissit toutes les dimensions de l'empreinte, puis on ajoute les sur-épaisseurs d'usinages et les tétons ou méplats destinés à faire la prise de la pièce sur la machine outil.
Pour éviter le retrait différentiel et les manques de matière, on place des " masses à tirer" qui sont des sortes de réservoirs qui vont alimenter les canaux d'amenée du métal en fusion sur la pièce. Ces problèmes se rencontrent par exemple sur les volants d'inertie avec une jante et un moyeu massif et des rayons minces. Les rayons se refroidissent plus vite que les moyeux et se fragilisent par retrait (d'où leur section ovoïde et leur forme arquée sur les machines anciennes). Pour les pièces minces et longues il faut tenir compte des voilements possibles au refroidissement qu'il faudra reprendre (revenu, dévoilement mécanique,...). La fonte se détentionne d'elle-même progressivement par fluage lent, c'est la mise sur parc pendant plusieurs mois.
Pour une fonderie utilisable et usinable on échappe pas à mon humble avis à la réalisation d'un "pattern" (empreinte de moulage) bien étudié et de quelques essais.
Enfin si la fonderie aluminium est à portée de l'amateur, la fonderie acier ou fonte me paraît très complexe. Un proto en alu serait sûrement une étape intermédiaire justifiée avant de passer à la fonte.
De nombreuse vidéos excellentes sur
http://www.youtube.com/user/myfordboy?feature=watch.
Nota: on peut télécharger ces vidéos avec un logiciel comme Freemake Video Downloader pour les visionner tranquillement :
http://www.freemake.com/fr/downloads/
Je pense qu'il doit bien y avoir des fondeurs professionnels sur ce forum.
Patrick