Salut!
Souder de la tôle de 0,6 avec du fil fourré, ce n'est même pas la peine d'y penser! A part certaines applications professionnelles particulières, l'usage du fil fourré est à rapprocher de la soudure à l'électrode (MMA): or on sait que la principale limitation de l'arc classique est l'impossibilité de souder des faibles épaisseurs.
Avec un mig correct, (c'est-à-dire équipé d'un avancement du fil bien régulé) du fil nu de 0,6 sous argon+CO2, c'est parfaitement jouable.
Là où le bât blesse, c'est que les postes "low cost" ne possèdent qu'un système d'entraînement du fil très rudimentaire* qui sera spécialement déficient aux basses vitesses requisent pour le travail envisagé ici...
Je sais bien que le portefeuille a ses impératifs, mais dans ce domaine très technique de la soudure il est important de bien mûrir son choix, sachant qu'un poste plus cher permettra dans un premier temps d'effectuer correctement le travail pour lequel il est acheté et, s'il est assez puissant, pourra ensuite être employé à bien d'autres usages très intéressants.
Peut-être, faute de fonds suffisants, pourrais-tu te rapprocher d'une association de restauration de véhicules ou de passionnés de ta région qui pourraient t'aider ou mutualiser un investissement?
@ Amede: le tig (qui n'est pas moins cher que le mig) est un procédé de soudage intéressant en faibles épaisseurs, mais n'est généralement pas utilisé en restauration de carrosserie car il génère beaucoup plus de déformations que le mig; en plus il est d'une pratique assez difficile pour un débutant.
* moteur faible, fausse régulation qui diminue la vitesse de rotation en même temps que le couple (déjà faible!)...
Le contrôle du déroulement du fil est un des principaux paramètres du soudage mig/mag.