ilfaitvraimentbeau
Compagnon
Bonjour à tous,
Tout le monde sait qu’il est important de tourner avec un outil dont le tranchant soit à la bonne hauteur, c’est-à-dire à hauteur de pointe. L’idéal pour faire le réglage est de s’aligner sur une pointe placée dans la broche, ou à la rigueur sur une pointe placée dans le fourreau de la poupée mobile. Mais généralement, pour des raisons de commodité, on utilise la surface supérieure du banc comme référentiel.
On trouve sur le forum la description de divers appareils qui permettent de faire le réglage et presque tous se référent donc à la surface du banc. Il fallait innover ! J’ai cogité et j’ai eu une idée géniale !
Voici la description d’un dispositif que j’ai inventé et qui utilise le plafond de l’atelier comme référentiel.
J’avais prévu de mettre ce post en ligne mercredi de la semaine prochaine pour fêter ce jour si particulier de l’année, mais l’actualité est si triste que je vais le faire plus tôt, un petit clin d’œil pour essayer d’apporter un peu de légèreté dans toute cette mocheté virale…
En effet, pourquoi ne pas utiliser le plafond de l’atelier comme référentiel ? Un tour est une machine-outil rigide, qui est placée sur un établi ou sur des pieds, également rigide(s). Cet établi ou ces pieds sont fixés de façon stable, rigide sur le sol de l’atelier. À moins d’usiner en plein air, dans une tente, ou dans une structure gonflable, ce qui est assez rare, surtout en Normandie, le sol, les murs et le plafond de l’atelier forment un ensemble qui est lui aussi rigide. En résumé, nous avons un ensemble tour/établi/atelier/plafond qui est rigide, quasi indéformable. On peut en déduire sans grand risque de se tromper que la hauteur du tranchant de l’outil sera toujours à une même distance par rapport au plafond de l’atelier, CQFD.
Mon gadget se compose d’un mât (tasseau) fixé solidement au plafond, au-dessus du tour. L’extrémité inférieure de ce mât arrive à environ 60 cm du tour, pas plus bas, ça évite à l’opérateur de s’y cogner la tête. Une tringle mobile peut coulisser le long de ce mât, elle y est guidée par des anneaux à vis, et on peut la bloquer en position haute ou en position basse au moyen d’une vis moletée. L’extrémité inférieure de cette barre porte un doigt se terminant en biseau, ce biseau aligné avec le tranchant de l’outil permettra de le régler à la bonne hauteur.
En position haute, la barre ne gêne pas l’opérateur. La position basse a été soigneusement réglée, au moyen d’un système vis/écrou situé à son extrémité libre, pour être exactement à hauteur de pointe. La barre peut tourner dans le plan horizontal, ce qui facilite son utilisation. C’est tout simple, il suffisait d’y penser ! Merci pour votre attention !
Ce post est dédié à la mémoire de Moissan.
Tout le monde sait qu’il est important de tourner avec un outil dont le tranchant soit à la bonne hauteur, c’est-à-dire à hauteur de pointe. L’idéal pour faire le réglage est de s’aligner sur une pointe placée dans la broche, ou à la rigueur sur une pointe placée dans le fourreau de la poupée mobile. Mais généralement, pour des raisons de commodité, on utilise la surface supérieure du banc comme référentiel.
On trouve sur le forum la description de divers appareils qui permettent de faire le réglage et presque tous se référent donc à la surface du banc. Il fallait innover ! J’ai cogité et j’ai eu une idée géniale !
Voici la description d’un dispositif que j’ai inventé et qui utilise le plafond de l’atelier comme référentiel.
J’avais prévu de mettre ce post en ligne mercredi de la semaine prochaine pour fêter ce jour si particulier de l’année, mais l’actualité est si triste que je vais le faire plus tôt, un petit clin d’œil pour essayer d’apporter un peu de légèreté dans toute cette mocheté virale…
En effet, pourquoi ne pas utiliser le plafond de l’atelier comme référentiel ? Un tour est une machine-outil rigide, qui est placée sur un établi ou sur des pieds, également rigide(s). Cet établi ou ces pieds sont fixés de façon stable, rigide sur le sol de l’atelier. À moins d’usiner en plein air, dans une tente, ou dans une structure gonflable, ce qui est assez rare, surtout en Normandie, le sol, les murs et le plafond de l’atelier forment un ensemble qui est lui aussi rigide. En résumé, nous avons un ensemble tour/établi/atelier/plafond qui est rigide, quasi indéformable. On peut en déduire sans grand risque de se tromper que la hauteur du tranchant de l’outil sera toujours à une même distance par rapport au plafond de l’atelier, CQFD.
Mon gadget se compose d’un mât (tasseau) fixé solidement au plafond, au-dessus du tour. L’extrémité inférieure de ce mât arrive à environ 60 cm du tour, pas plus bas, ça évite à l’opérateur de s’y cogner la tête. Une tringle mobile peut coulisser le long de ce mât, elle y est guidée par des anneaux à vis, et on peut la bloquer en position haute ou en position basse au moyen d’une vis moletée. L’extrémité inférieure de cette barre porte un doigt se terminant en biseau, ce biseau aligné avec le tranchant de l’outil permettra de le régler à la bonne hauteur.
En position haute, la barre ne gêne pas l’opérateur. La position basse a été soigneusement réglée, au moyen d’un système vis/écrou situé à son extrémité libre, pour être exactement à hauteur de pointe. La barre peut tourner dans le plan horizontal, ce qui facilite son utilisation. C’est tout simple, il suffisait d’y penser ! Merci pour votre attention !
Ce post est dédié à la mémoire de Moissan.