Le débardage est une activité à risque élevé car il est souvent difficile d'anticiper complètement le comportement de la charge tractée et également du tracteur.
Pour cette raison, la télécommande doit être envisagée avec des précautions particulières.
-Que se passe-t-il si il y a perte de liaison radio? débrayage?, arrêt des mouvements en situation?
-Quelle rapidité de réponse des commandes: 1s, 3s , 10s?, ça va directement dicter le type des moteurs de télécommande.
Perso, il me semble qu'il faut des moyens robustes, une bonne réserve d'énergie, donc j'opterais pour de l'hydraulique en utilisant celle du tracteur, avec des vérins double effets avec fdc, pilotés par des électro-distributeurs 3 voies qui en position médiane ferme les entrés du vérin donc immobilise le mouvement sans laminer. Si l'opérateur relache son bouton, la commande est stoppée par inversion de cde du vérin.
En cas de légère fuite sur le circuit et donc de très lent mouvement des vérins, le fdc décolle et redonne une impulsion hydraulique pour ramener le verin en butée.
Il est possible d'adjoindre des fins de course réglable (par exemple sur l'embrayage du treuil) pour ne pas forcer sur les commandes et s'adapter à l'usure.
La logique de commande doit surveiller la liaison radio en permanence et mettre l'ensemble en situation sécurisée en cas de perte de signal..
Si la télécommande n'est plus dans une position horizontal, ou si une commande reste trop longtemps active, elle est peut être tombée ou défaillante, et là aussi il faut stopper...
Voilà quelques réflexions qui ne se veulent pas dissuasives mais dans les bois, l'enchainement des évènement non maitrisés peut rapidement tourner au drame.
Il me semble qu'il faut bien écrire le cahier des charges, peut-être regarder comment sont faites les télécommandes de pont roulant, loco qui relèvent de problématiques similaires.