Bonjour à tous
Haaaa ! Le bronzage, ce traitement qui habille, protège, et parfois sublime une pièce métallique où une arme.
En ce qui me concerne, j’ai bronzé pendant presque un an avec la soude et nitrate. Mais refaire le dosage pour chaque préparations de bains plus où moins importants ma fait choisir une solution plus simple, utiliser les sels tous prêts en sacs de 25 kg.
Les autres années, pendant vingt ans, pour les résultats irréprochables que je devais obtenir et surtout rendre, j’utilisai maximum deux fois, rarement trois fois les 6 à 7 litres de bain qui me permettaient en gros de bronzer une dizaine d’armes de poing.
Que ce soit un bain préparé avec des produits tel que soude et nitrate, où sels tout prêts pour le bronzage, le résultat de stockage du bain qui a servi reste le même.
Le bain terminé, une fois la température descendue je le transvidai encore tiède dans un seau ayant contenu de la peinture vinylique. Le couvercle garantissait une étanchéité parfaite pour éviter son oxydation à l’air.
Ne pas oublier de laver et rincer et sécher le bac (de préférence en inox) qui à servi au bain.
Pour réutiliser le bain, il est nécessaire de le mélanger à froid pour réobtenir un ensemble liquide sirupeux
La remise en route du bain se fait normalement :
Je préfère la chauffe par une flamme, le contrôle de l’ébullition est plus rapide et précis qu’un thermostat qui a un temps de coupure qui n’est pas favorable à l’ébullition qui doit impérativement restée active.
La flamme c’est comme pour la Bouillabaisse, quand ça bout tu baisse.
La décision du réajustement de la concentration du bain se fait quand la température atteint les 135 °, si le bain reste plat on rajoute très progressivement de l’eau très chaude pour éviter le choc thermique et les projections (il y en a quand même), où du mélange déjà prêt pour calmer le bouillon qui doit devenir et rester frémissant à une température idéale obtenue à 138 / 140°.
Il est essentiel de maintenir le bain à la température pendant le temps de trempage d’une dizaine de minutes, ceci après le redémarrage de l’ébullition si le volume de la pièce froide à fait chuter la température.
Les pièces dégraissées immergées doivent êtres suspendues sans toucher le fond.
Après avoir sorti la pièce du bain, la plonger dans de l’eau chaude pour observer son état.
Un trempage/rinçage, un séchage parfait à la chaleur et une lubrification doit se faire dans les minutes qui suivent.
J’ai tenté de décrire ma façon de procéder qui peut être pas complète au niveau sécurité, le bronzage à chaud n’est pas sans danger si on ne respecte pas les précautions qui s’imposent.
- Rien en équilibre
Pas de récipient en verre, pas d’aluminium
Une protection du corps maximale
Le pratiquer dans un local très aéré, ventilé
La soude comme les acides forts est avide d’eau, toujours mettre la soude dans l’eau et non l’eau sur la soude.
La soude ne bronze pas, elle est juste le support pour obtenir et faire grimper l’ébullition de l’eau à plus de 100°.
Quand à l’augmentation de la quantité de nitrate par rapport à la soude je n’ai jamais fait d’essais.
A l’époque 1970/75 j’avais simplement suivi partiellement une recette donnée dans une revue dédiée aux armes.
N’ayant pas tous les ingrédients, je n’ai utilisé que la soude et le nitrate…et ça à marché au poil !
Excusez de la longueur de la page, mais il y à encore tant de choses dire sur la pratique du bronzage que plusieurs pages ne suffiraient pas à tout expliquer…
Très amicalement
Jeannot