Re,
@olib21, tu peux avoir une carte 5 axes et des drivers séparés,
une fois encore, c'est pas le souci.
Par contre, il te faudra des régulateurs thermiques externes
pour gérer la température du lit chauffant et de l'extrudeuse.
Peut-être existe-t-il un moyen de faire que je ne connais pas,
mais à priori, tu ne pourrais gérer ces régulateurs par voie logicielle.
Pareil pour la ventilation. En impression 3D, tu régules
la ventilation de la pièce en temps réel selon ce que nécessite
le segment que tu es en train d'imprimer.
Ça fait beaucoup de choses à asservir par le biais d'une électronique non adaptée.
Alors qu'avec une carte 3D tu gère tout directement.
Il est possible que Linux CNC gère une partie de ça,
Mach3 à priori pas du tout.
Mais l'architecture carte-firmware d'une imprimante 3D est très différente,
l'interpréteur est directement dans la carte, tu peux te passer d'ordi.
Ce qui est salutaire car l'impression 3D FDM nécessite beaucoup plus d'instructions
qu'une autre machine à commande numérique, le tout à une plus grande fréquence.
En clair, un système de commande classique peut rapidement saturer
et brider d'avantage la machine.
Dans le cas d'une machine polyvalente à vis et moteurs pas à pas,
vu la "vitesse d'impression" que tu atteindras, ce risque est toutefois limité.
La vitesse a une certaine importance pour une imprimante 3D lambda,
qui rivalise tranquille avec une fraiseuse lambda, soit dit en passant...
Mais le plus important reste l'accélération.
Et là franchement, c'est toute la structure et les composants "lourds",
nécessaires à une fraiseuse, qui vont limiter l'imprimante
et augmenter considérablement les temps d'impression.
Pareil, plus les moteurs pas à pas seront gros, plus ils auront de l'inertie.
Les Nema23 vibrent beaucoup plus que les Nema17 également.
Bref, ce sont réellement deux types de machines qui ont des spécificités
très différentes et difficilement conciliables.
Si ça avait été une imprimante et un laser, là c'est infiniment plus proche.
Dans les kits imprimantes, effectivement certains ont des problèmes de rigidité,
qui sont soit carrément dus à leur conception,
soit certaines choses ont été revues à la baisse dans un esprit de profit.
C'est le cas des structures i3 en acrylique pour lesquelles le petit monde de l'impression 3D
est est unanime, même si l'on trouve quelques propriétaires qui défendront bec et ongle cette matière
qui ne présente pourtant aucun avantage, mécanique tout du moins.
Mais toutes les machines n'ont pas ce défaut, loin de là.
On recherche de vives accélérations donc les parties mobiles doivent être légères,
mais les machines bien conçues sont suffisamment rigides pour faire des pièces
justes, précises et d'un bel aspect de finition.
Si on achète un kit premier prix, il faut envisager de suite de devoir reprendre
un certain nombre de composants pour avoir une bonne machine.
La solution idéale est de composer soi même son kit
ce qui ne revient pas beaucoup plus cher.
Après des modèles d'imprimantes 3D, il en existe un paquet.
Les plus performantes sont sans doute les CoreXY,
viendront ensuite les Delta, puis la grande famille des Cartésiennes.
se rapprocher du fablab de sa région permettra de faire de substantielles économies,
et d'éviter tous les nids de poule d'une construction et de la calibration.
Là le wiki reprap à l'air en rideau, mais ça vaut le coup d'aller consulter
www.reprap.org
pour se faire une idée des modèles open source éprouvés et accessibles.
++JM