Bonjour,
En industriel on réalise couramment des pignons de moins de 1 mm de diamètre.
Je ne sais pas à quel diamètre de pignon les horlogers anciens parvenaient à descendre sur les montres,
mais je sais qu’une des difficultés à surmonter est l’alignement du plan de la fraise sur l’axe de l'ébauche à tailler.
Je n’ai pas réussi à les égaler,
tant s’en faut, certes en simple amateur et avec une machine faite maison, et plutôt pour la petite mécanique que pour l’horlogerie.
Il y a 8 ans j’ai voulu tester ma capacité à bien aligner la fraise sur cette machine, en opération de taillage.
Comme je n’avais que des fraises en profil développante je ne pouvais tailler des pignons en 7 dents qu’avec un profil de denture corrigé, c’est-à-dire avec déport positif.
Mais un déport de + 0,5 épaissit les dents et on voit mal le défaut éventuel d’inclinaison, .....qui était l'objet du test.
Le profil mince des ailes des pignons horlogers était préférable.
Voir la pièce jointe 514193
J’ai donc fait un taillage « chimère », en essayant de reproduire les « ailes » des pignons d’horlogerie, mais en me mettant dans des conditions rocambolesques :
- Fraise N°2, faite pour du 14 à 16 dents en mécanique, mais utilisée ici pour tailler du 7 ailes.
- Déport négatif de : - 0,5 ......alors que sur les pignons en mécanique générale on fait du déport positif, quand on fait du déport.
Voir la pièce jointe 514198
Conclusion de l’essai :
- Ailes couchées.
- Revoir complètement la façon d’aligner la fraise sur l’axe de l'ébauche à tailler.
(......et j’ai abandonné l’idée de postuler au CAP d’horlogerie en candidat libre
)