Applications : La Classe 1 est adaptée aux environnements à basse température. Elle est utilisée dans des domaines tels que les réservoirs de stockage cryogénique, les tuyaux pour le transport de gaz liquéfiés et les équipements offshore.
Température de résilience : La température de résilience de l’acier A350 LF2 Classe 1 est d’environ -46°C (ou -50°F).
Classe 2 :
Applications : La Classe 2 comprend des aciers plus performants, adaptés à des besoins plus exigeants. Ils conviennent à des environnements variés, y compris ceux qui ne sont pas nécessairement à basse température.
Caractéristiques : Les aciers A350 LF2 Classe 2 offrent une meilleure adaptabilité et des propriétés mécaniques supérieures par rapport à la Classe 1.
En résumé, la Classe 1 est spécifiquement conçue pour les environnements à très basse température, tandis que la Classe 2 offre une plus grande polyvalence.
Les essais de résilience Charpy V-notch sont utilisés pour évaluer la résistance aux chocs d’un matériau, en particulier à basse température. Voici ce que cela signifie :
Essai de résilience : Cet essai mesure la capacité d’un matériau à absorber l’énergie lorsqu’il est soumis à un choc soudain. Il est couramment utilisé pour évaluer la ténacité d’un matériau, c’est-à-dire sa capacité à résister à la rupture sous des charges dynamiques.
Charpy V-notch : Dans cet essai, une éprouvette en forme de V (avec une encoche en V) est soumise à un impact par un pendule. L’énergie absorbée par l’éprouvette lors de la rupture est mesurée. Plus l’énergie absorbée est élevée, plus le matériau est résistant aux chocs.
Température de test : La température à laquelle l’essai est effectué est importante. Pour les aciers à basse température comme l’acier A350 LF2 Classe 1, l’essai est généralement réalisé à -46°C (ou -50°F).
En résumé, les essais de résilience Charpy V-notch fournissent des informations cruciales sur la capacité d’un matériau à résister aux chocs et aux ruptures, en particulier dans des conditions froides.
L’essai de flexion par choc sur éprouvette entaillée Charpy a pour but de mesurer la résistance d’un matériau à la rupture. Il est fréquemment appelé essai de résilience Charpy ou même essai Charpy. Voici les principes clés de cet essai :
On utilise un mouton-pendule muni d’un couteau à son extrémité pour développer une énergie donnée au moment du choc.
L’énergie absorbée est obtenue en comparant la différence d’énergie potentielle entre le départ du pendule et la fin de l’essai.
L’énergie absorbée est classiquement de 300 joules selon la norme européenne.
La machine est munie d’index permettant de connaître la hauteur du pendule au départ et la position la plus haute qu’il atteindra après la rupture de l’éprouvette.
L’énergie absorbée est calculée en utilisant la formule :
W=m⋅g⋅(h−h′)