M
Madman
Compagnon
Salut à tous ! Je suis de retour après une longue absence
Sur l'établi depuis le début de l'année une montre automatique IWX, calendrier perpétuel, dont je vous laisse découvrir le reportage intégral ici.
Dans ce fil je reviens spécialement sur une problématique de soudure que j'ai rencontré lors de la réparation d'un ressort. Ledit ressort étant cassé, le SAV IWC ne fournissant que ses acolytes certifiés (bouhhh!) je n'avais d'autre option que la réparation de fortune.
Une première tentative de braser à l'argent une rallonge du bout cassé s'est soldée par un échec : la température élevée (env. 700°C) a détrempé le ressort qui est devenu tout mou.
Puis j'ai décidé de refaire toute la partie lame de ressort. A partir d'un morceau d'acier lame ressort j'ai courbé la forme.
Trois étaux superposés pour caler l'ensemble et courber la lame.
J'ai ensuite exploré la possibilité de souder à l'étain, dont la température de fusion notablement basse devait préserver les propriétés élastiques du ressort.
Mais, mais mais...
Impossible au début de faire tenir la soudure sur l'acier de la nouvelle section de ressort !
Après divers échecs la solution : bien gratter le métal, le nettoyer à l'acétone, le décaper à l'acide et étamer séparément les pièces à joindre. La soudure tient ensuite toute seule. Ne pas oublier de neutraliser tout acide dans une eau additionnée de bicarbonate.
Voilà, yavéka !
De grâce ne me demandez pas le nombre d'heures que j'y ai passé...
Sur l'établi depuis le début de l'année une montre automatique IWX, calendrier perpétuel, dont je vous laisse découvrir le reportage intégral ici.
Dans ce fil je reviens spécialement sur une problématique de soudure que j'ai rencontré lors de la réparation d'un ressort. Ledit ressort étant cassé, le SAV IWC ne fournissant que ses acolytes certifiés (bouhhh!) je n'avais d'autre option que la réparation de fortune.
Une première tentative de braser à l'argent une rallonge du bout cassé s'est soldée par un échec : la température élevée (env. 700°C) a détrempé le ressort qui est devenu tout mou.
Puis j'ai décidé de refaire toute la partie lame de ressort. A partir d'un morceau d'acier lame ressort j'ai courbé la forme.
Trois étaux superposés pour caler l'ensemble et courber la lame.
J'ai ensuite exploré la possibilité de souder à l'étain, dont la température de fusion notablement basse devait préserver les propriétés élastiques du ressort.
Mais, mais mais...
Impossible au début de faire tenir la soudure sur l'acier de la nouvelle section de ressort !
Après divers échecs la solution : bien gratter le métal, le nettoyer à l'acétone, le décaper à l'acide et étamer séparément les pièces à joindre. La soudure tient ensuite toute seule. Ne pas oublier de neutraliser tout acide dans une eau additionnée de bicarbonate.
Voilà, yavéka !
De grâce ne me demandez pas le nombre d'heures que j'y ai passé...