ici on vois bien que la sortie est conique "evasée" car les pellets ne touchent pas les bords des trous.
c'est donc évasé dans l'autre sens par rapport à ce que je pensais. C'est quand même bizarre, car une partie de la longueur du trou ne sert à rien....Ou alors c'est nécessaire pour certaines matières, car on utilise sûrement le bois qu'on trouve, même en industriel, et il n'est sans doute pas très constant (humidité, bois dur/bois tendre, taux de résine....).
Sur la vue éclatée, on devine que les rouleaux sont entrainés en rotation (sur eux-mêmes seulement), on voit le pignon à l'arrière, du coup, je me demande si la matrice est entrainée positivement ou par l'action des rouleaux.....Se pourrait-il que tout (matrice et rouleaux) soit commandé de façon positive ? ça pourrait changer le comportement.....Mais bien sûr c'est nettement plus compliqué.
Autre chose: dans la machine de Mick (et la plupart des autres) la vitesse linéaire ne peut être identique entre matrice et rouleaux que sur un rayon bien déterminé, ailleurs il y a forcément un glissement, d'où peut-être une tendance plus forte à faire "de la poussière". Sur la machine industrielle, en "écrasement tangentiel", la vitesse est la même, c'est à dire qu'il n'y a pas de glissement relatif entre matrice et rouleaux (sauf s'ils sont commandés positivement et que l'on cherche à avoir un petit glissement) .
Après lecture (rapide) des documents joints -merci lulu- c'est un peu plus clair: les trous sont parfois coniques, divergents, mais c'est pour compenser partiellement une usure de la matrice. Si par usure, le trou devient un peu plus gros, automatiquement il sera aussi un peu plus long, d'où une certaine compensation.
Quand les trous sont étagés, c'est uniquement pour permettre à la matrice d'être plus épaisse, donc plus rigide, sans augmenter la longueur de trou par rapport au "normal".