oui clairement , ces mecs me siderent !!! je serais unfichu de faire ce qu'ils font .... mais c'est beau a voir ...
Je pense que c'est comme pour beaucoup de métiers. Il faut aimer, commencer jeune, s'accrocher et avoir beaucoup de pratique. Je me souviens, au début de mon apprentissage, mon Maître exigeait que je le regarde travailler régulièrement. Sur le coup, je trouvais ça long et inutile. Mais avec le recul je me rends compte que, par "mimétisme", les bons gestes me venaient instinctivement!
Lorsque je voyais avec quelle aisance il démontait et remontait une 5 1/2, c'est un très petit mouvement de montre de dame, j'étais admiratif et persuadé que jamais ne n'arriverais à en faire autant avec mes grosses paluches !
Malheureusement ce métier est en voie de disparition. Mais c'est une autre histoire. Sans le confinement, jamais j'aurais entrepris un tel travail sur cet oignon. Ce n'est absolument pas rentable parce que trop chronophage. Je me fais juste plaisir et c'est une agréable façon de passer le temps en attendant des jours meilleurs !
Quelques photos pour Madman :
Des burins usés, venant d'anciens horlogers, qui ont certainement exercé au début du siècles derniers. C'est à partir d'eux que je fabrique mes outils de coupe. Ce sont d’excellents aciers :
Ici le tournage du fond de ma roue de rencontre, que j'ai collée sur un posage. L'outil de coupe a été fabriqué à partir d'un vieux burin. L'angle de coupe est à peine positif. Je travaille sur un tour d'horloger Lorch 8 mm :
@+
JC