M@rx
Nouveau
Bonjour,
[align=justify]Je vous présente la balustrade que j'ai réalisée. 34 mètres au total (ce n'est pas rien...). Il s'agissait de minimiser le coût au maximum, ce qui impliquait de renoncer à une réalisation traditionnelle (plus conforme au style de la maison). L'étude prévisionnelle du coût de réalisation m'a donc orienté vers cette esthétique, certes contemporaine mais qui s'adapte plutôt bien, il me semble.
Je précise qu'il s'agit de ma première réalisation de cette nature. J'avais uniquement construit une pergola auparavant. J'avais beaucoup sous-estimé le temps à y consacrer... Pour ne pas avoir de mauvaise surprise, j'ai tout réalisé in situ ! Inutile de dire que j'ai énormément utilisé le niveau (en tous sens)... J'ai travaillé par tronçons de 3 mètres environ, selon la configuration. A ce titre, j'ai choisi de m'adapter à celle-ci : les écarts entre montants varient donc sensiblement au gré de la configuration (les maçons ont eux-mêmes fait preuve de fantaisie...).
Le travail a débuté par un repérage du point le plus bas et du point le plus haut (très important !). J'ai basé la réalisation sur le point le plus bas en vérifiant la cohérence avec le point le plus haut (niveau et règle de maçon). J'ai percé la dalle (1 - je ne voulais pas de patines au sol - 2 - plus fiable), puis positionné mes 4 montants (plats de 50 par 12 et 40 par 12 mm) approximativement avec des cales en bois. Ensuite, j'enfilais une lisse (rond de 14 mm) en bas et une autre en haut dans les montants préalablement percés (percage à 15 mm plutôt fastidieux en raison de multiples passes et d'une machine pas professionnelle du tout...). J'ajustais alors la hauteur du montant en faisant reposer la lisse du bas sur des cales (utisation de parpaings cellulaires), puis je réglais l'aplomb des montants en jouant avec les cales (patience et détermination nécessaires...). Le réglage effectué, je scellais les montants avec du scellement chimique (pour une bonne prise car mes premiers scellements au ciment ne m'ont pas du tout convaincu) autour des cales et complétais ultérieurement après suppression des cales. Là ou le hasard me faisait rencontrer du fer à béton de la dalle (assez régulièrement), j'en profitais pour y souder le montant (au besoin avec des chutes d'acier pour la jonction)
Les réglages effectués, je soudais les deux premières lisses (des vérifications d'aplomb sont nécessaires à chaque soudure en raison des déformations induites par la soudure), puis les autres. Je n'ai soudé la main courante (un plat de 50/12 mm) qu'une fois chaque tronçon achevé, en veillant à la planéité (avec la règle de maçon) et au niveau. A ce titre, il faut veiller à ce que les barres de plat soient bien rectilignes ; ce qui n'est pas toujours le cas.
Le plus difficile réside évidemment dans les angles, en particulier pour la partie escalier. N'ayant pu percer en biais, j'ai dû ajuster les lisses à l'unité : mesure, découpe, soudure, etc.
Au final, j'ai passé au moins autant de temps sur la partie escalier que sur le reste !
J'ai passé deux couches de peinture antirouille (minium gris) et deux couches de peinture de finition (également antirouille d'ailleurs).
Petite précision utile : n'étant pas un as de la soudure (bien que ce que j'observe ici et là ne me fasse guère rougir...), j'ai utilisé un mastic de finition (comme les carrossiers) pour obtenir une belle esthétique des soudures sur certaines parties (notamment les raccords de main courante).[/align]
Outillage principal :
- perçeuse à colonne Titan de chez B....-D.... (que je déconseille vivement...) ;
- perforateur (même origine : fonctionne depuis des années) ;
- disqueuse 230 Works (même origine - je l'ai depuis des années et elle fonctionne toujours très bien)
- meuleuse d'angle Métabo (très bien) ;
- ponceuse excentrique Métabo et ponceuse d'angle (1er prix) ;
- poste à souder Inverter 4000 (super !).
Ouf, c'est fini !
Voici le travail :
[align=justify]Je vous présente la balustrade que j'ai réalisée. 34 mètres au total (ce n'est pas rien...). Il s'agissait de minimiser le coût au maximum, ce qui impliquait de renoncer à une réalisation traditionnelle (plus conforme au style de la maison). L'étude prévisionnelle du coût de réalisation m'a donc orienté vers cette esthétique, certes contemporaine mais qui s'adapte plutôt bien, il me semble.
Je précise qu'il s'agit de ma première réalisation de cette nature. J'avais uniquement construit une pergola auparavant. J'avais beaucoup sous-estimé le temps à y consacrer... Pour ne pas avoir de mauvaise surprise, j'ai tout réalisé in situ ! Inutile de dire que j'ai énormément utilisé le niveau (en tous sens)... J'ai travaillé par tronçons de 3 mètres environ, selon la configuration. A ce titre, j'ai choisi de m'adapter à celle-ci : les écarts entre montants varient donc sensiblement au gré de la configuration (les maçons ont eux-mêmes fait preuve de fantaisie...).
Le travail a débuté par un repérage du point le plus bas et du point le plus haut (très important !). J'ai basé la réalisation sur le point le plus bas en vérifiant la cohérence avec le point le plus haut (niveau et règle de maçon). J'ai percé la dalle (1 - je ne voulais pas de patines au sol - 2 - plus fiable), puis positionné mes 4 montants (plats de 50 par 12 et 40 par 12 mm) approximativement avec des cales en bois. Ensuite, j'enfilais une lisse (rond de 14 mm) en bas et une autre en haut dans les montants préalablement percés (percage à 15 mm plutôt fastidieux en raison de multiples passes et d'une machine pas professionnelle du tout...). J'ajustais alors la hauteur du montant en faisant reposer la lisse du bas sur des cales (utisation de parpaings cellulaires), puis je réglais l'aplomb des montants en jouant avec les cales (patience et détermination nécessaires...). Le réglage effectué, je scellais les montants avec du scellement chimique (pour une bonne prise car mes premiers scellements au ciment ne m'ont pas du tout convaincu) autour des cales et complétais ultérieurement après suppression des cales. Là ou le hasard me faisait rencontrer du fer à béton de la dalle (assez régulièrement), j'en profitais pour y souder le montant (au besoin avec des chutes d'acier pour la jonction)
Les réglages effectués, je soudais les deux premières lisses (des vérifications d'aplomb sont nécessaires à chaque soudure en raison des déformations induites par la soudure), puis les autres. Je n'ai soudé la main courante (un plat de 50/12 mm) qu'une fois chaque tronçon achevé, en veillant à la planéité (avec la règle de maçon) et au niveau. A ce titre, il faut veiller à ce que les barres de plat soient bien rectilignes ; ce qui n'est pas toujours le cas.
Le plus difficile réside évidemment dans les angles, en particulier pour la partie escalier. N'ayant pu percer en biais, j'ai dû ajuster les lisses à l'unité : mesure, découpe, soudure, etc.
Au final, j'ai passé au moins autant de temps sur la partie escalier que sur le reste !
J'ai passé deux couches de peinture antirouille (minium gris) et deux couches de peinture de finition (également antirouille d'ailleurs).
Petite précision utile : n'étant pas un as de la soudure (bien que ce que j'observe ici et là ne me fasse guère rougir...), j'ai utilisé un mastic de finition (comme les carrossiers) pour obtenir une belle esthétique des soudures sur certaines parties (notamment les raccords de main courante).[/align]
Outillage principal :
- perçeuse à colonne Titan de chez B....-D.... (que je déconseille vivement...) ;
- perforateur (même origine : fonctionne depuis des années) ;
- disqueuse 230 Works (même origine - je l'ai depuis des années et elle fonctionne toujours très bien)
- meuleuse d'angle Métabo (très bien) ;
- ponceuse excentrique Métabo et ponceuse d'angle (1er prix) ;
- poste à souder Inverter 4000 (super !).
Ouf, c'est fini !
Voici le travail :