@T@Z:
=> -Est ce que ces résines supporterait le moulage avec des produits types polyester/vynilester pour la réalisation de master grâce à l'impression et ensuite de fabriquer les moules sur ces modéles? En effet la résolution d'impression est bien meilleur qu'avec l'impression classique.
Castable signifie que cette résine est destiné au moulage de pièces métal. Ceci dit, cela correspond au procédé dit de moulage en cire perdu.
1) imprimer la pièce a réaliser en métal, avec de la résine castable (calcinable en fait).
2) mouler l'objet imprimé en résine, avec un plâtre de moulage.
3) mettre le moule en cuisson selon le cycle approprié. En plus de cuire le moule, cela va brûler la résine, qui laissera dans le moule la cavité de l'objet (en négatif donc), sans laisser de résidus, puisqu'elle est faite pour.
4) injecter le métal fondu dans le moule.
5) en fin de cylce, le moule peut-être ouvert afin de récupérer l'objet.
Les autres résines ne sont pas faites pour.
Ceci dit, certains on utilisé la résine "indus" qui tient 230°C et pour imprimer des moules. Ils ont ensuite coulé des pièces avec des alliages à faible température de fusion (alliages d'étain ou plomb).
Pour avoir travaillé avec les résines polyester et epoxy, je dirait qu'en imprimant un moule, après cirage, on devrait pourvoir couler une poly ou epoxy et récupérer l'objet sans soucis. D'ailleurs on réalise bien des moules en résine pour mouler... de la résine !
=> -Quelles sont les limites dimensionnelles d'impression et par quoi sont elles définies? (volume du bac, zone d'impression maxi du vidéoprojecteur?)
Il y a bien des limites. La taille du bac en est une, mais non problématique puisque il n'y a rien de plus facile que de faire un bac ou trouver une boite faisant office de bac, à la dimension voulue.
La limite la plus contraignante est la source lumineuse. Plus on s'éloigne de la source et plus l'énergie disponible à l'endroit d'impression est faible. Ceci sera compensé par une exposition plus longue. En s'éloignant on agrandit également la taille du pixel (pour un DLP) ou le diamètre du faisceau (pour un laser), ceci au détriment de la définition. Là difficile de compenser.
Si on cherche la précision, en se disant que l'on est susceptible d'imprimer de grosses pièces, mieux vaut investir d'entrée dans une source lumineuse et précise (par ex. un DLP HD bien lumineux, ce n'est pas un problème, juste une question de coût). Par ex. j'utilise sur la V2 un DLP de 1024x768. L'image que je projette ne fait que 82mm de large. J'ai fait ce choix, car la lampe est un peu naze et ai donc intérêt à projeter de prés (15/20cm). Cela veut dire que mon pixel fait en X 82/1024 = 80µm. Ce qui est déjà sympa mais ridicule face aux projecteurs plus modernes. A cette distance j'ai une durée d'impression entre 2 et 3s, selon ce que je souhaite faire. C'est donc acceptable et décide de m'en tenir là avec les moyens employés sur cette version et en rapport de mes besoins.
Ensuite, il faut savoir que si l'on souhaite imprimer des détails de la taille d'un pixel, il faut malgré tout augmenter la durée d'exposition selon les détails en question. Un détails sur une pièce pleine ressortira même avec 2s d'expo. Un détails isolé ailleurs dans l'image nécessitera plus de temps (d'énergie). En effet, les pixels en limite d'une forme pleine bénéficient de la lumière des pixels adjacents. Un détail isolé, perdu dans le noir ne sera pas dans cette situation et demandera un peu plus d'énergie. Le genre de chose que l'on apprends en utilisant.