Bonsoir,
Comme dit dans mon post précédent, et pour les raisons expliquées ci-dessous (PS), j’ai réalisé il y a une douzaine d’années mon générateur de profil d’engrenages sans avoir à tracer la développante de cercle, ni m’occuper de ses paramètres …..et sans besoin de recourir à Mathcurve, Matlab, Freelab, ou quoi que ce soit du genre.
La paresse m’a fait manquer de curiosité et les choses en sont restées là.
Il se trouve qu’aujourd’hui je participe à cette discussion et que deux créateurs de tels générateurs de profil,
@Méandre et
@DA l'Auvergnat , déclarent avoir besoin de tracer la développante.
D’où l’idée de m’intéresser enfin à cette « chose » et en particulier à la façon dont DA l’Auvergnat l'a modifiée en fonction du déport de taillage, si toutefois son générateur englobe la possibilité de déport. D’où ma question au post #25.
@Méandre : tu dis que le déport n’impacte en rien la développante et qu’on coupe simplement la dent plus haut sur cette courbe si le déport est positif. Certes le cercle de base ne change pas en fonction du déport, la forme de la courbe non plus, mais il me semblait par exemple que le point de départ de la développante sur le cercle de base se déplaçait sur ce cercle en fonction du déport, par rapport au plan médian de la dent.
Peu importe, je sais où trouver ces réponses.
PS : Ma façon de générer le profil des engrenages
Dès que je m’y suis intéressé j’ai acheté à l’AFNOR la norme NF ISO 53 (engrenages de mécanique générale) et à la Fédération de l’Industrie Horlogère Suisse les normes NIHS (engrenages horlogers).
Elles ne coûtent pas cher et ont le mérite d’être l’information de référence.
Toutes deux
« se tamponnent la rétine avec une patte de cloporte enfarinée » en ce qui concerne la développante (pour l’une), et l’épicycloïde (pour l’autre). Elle n’en parlent quasiment pas.
Pour le profil des engrenages de mécanique en fonction de : module, angle de pression, nombre de dents, déport :
- Je crée un objet informatique que j’appelle « outil », défini par son mouvement et par son contour (dans le cas présent celui de la crémaillère de référence de l’ISO 53).
- Je crée un autre objet que j’appelle «ébauche », défini par son mouvement et par son contour (dans le cas présent un cercle).
- Je provoque une collision entre eux en conjuguant leur mouvement (ce qui inclut le déport) et un bout de code que j’ai écrit analyse la collision avec mission d’éliminer de l’objet ébauche sa « matière » qui entre en collision.
- Ce qui en résulte est le profil d’engrenage recherché.
C’est simplement du profilage par génération, tout comme le taillage par génération.
Cette approche reste exploitable même quand le contour des objets n’est pas connu sous forme d’équations, mais juste sous la forme d’une série de points.