J'aimerai bien pouvoir imiter un embout à griffe mais je ne vais pas avoir la place d'en utiliser un car les accès à certains graisseurs sont limités comme l'a expliqué philippe2.
Dessin d'un embout de pompe à graisse, issu d'un brevet assez récent, mais semblable à ceux utilisés en garage à l'époque glorieuse des "vidange graissage" tous les 5000km sur un véhicule particulier. Chaque rotule avait son embout, ainsi que parfois les paliers d'arbre de transmission des propulsions.
Il y a un joint, Rep 13. Celui-ci assure l'étanchéité sur la partie conique 14 du graisseur à bille. Le maintien du coupleur en place et donc l'étanchéité du joint est assuré par la pince à griffe Rep 17, en acier à ressort, qui vient s'encliqueter dans la gorge Rep 15 du graisseur. Cette griffe est maintenue en place via la bague à alésage conique rep 33 poussée par le ressort Rep 34.
Ce joli bout de mécanique a un encombrement de 16mm de diamètre environ. L'exigence est donc d'avoir des graisseurs compatibles et la place autour. Cela est compatible plus ou moins avec tous les huileurs Myford sauf pour les deux du harnais. Sur le mien datant de 1959, ils sont:
-Cylindriques, sans la gorge pour les griffes.
-"Enterrés" dans des lamages de diamètre d'environ 10.
Cela condamne dans l'état au moins pour ces deux là l'embout à agrafer trop gros. D'où la solution quasi incontournable de la pompe à pousser. La manœuvre de poussée sur la pompe assurant en même temps l'étanchéité au niveau des embouts à bille des huileurs.
Sans rien changer sur la machine, la pompe à pousser Myford répond au problème, mais est très chère. Une adaptation d'un embout sur une pompe moins coûteuse est possible.
La burette garde son utilité pour tartiner d'huile le banc, la crémaillère, la vis mère, la cascade de pignons de la lyre, etc.. ce qui est déjà pas mal.
Et à mon humble avis, compte-tenu des spécifications du livret de maintenance, un Myford bien entretenu doit être au moins aussi gras qu'un bon Fish & Chips.
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Edit : Fournitures pour équiper la pompe à pousser. De gauche à droite :
-La pompe.
-Tarauds M10x100, dont un vissé dans un embout.
-Quelques bouts de ferraille.
-Tube 4x6 en inox 304.
-En rouge du polyuréthane d 20mm dans les 75 80 shores.
Il n'y a plus qu'à faire...
L'idée est éventuellement déclinable avec une burette, avec embout maintenu poussé, raccord latéral en té et durite entre burette et embout. Un inconvénient est le volume mort important entre pompe de la burette et arrivée au graisseur, un autre est la nécessité d'utiliser deux mains, mais c'est a priori jouable, comme sur ce croquis ou autrement.
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