Salut Roland
Pour te répondre, je ne connais pas d'exemple de machine fonctionnant sur ce principe en dehors de "Avaleur de flamme" (ou les roulettes de dentiste ….). De par leur conception, ni l'un ni l'autre ne peuvent donner de bons résultats. A l'époque on se moquait des problèmes écologiques et l'important était, et est encore, la course à la puissance et non à l'efficacité, d'où le développement des moteurs à vapeurs puis Otto.
Compte tenu de la nouvelle situation, j'ai essayé de réfléchir sur une proposition nouvelle. En effet dans un moteur normal, on chauffe les gaz pour augmenter la pression sur la face interne du piston. Mais dans ces conditions, sur l'autre face on trouve d'une part la résistance du système mais également la pression atmosphérique. En conséquence l'énergie mécanique crée n'est qu'une portion de celle contenue dans les gaz.
D'autre part dans un moteur thermique, l’énergie apportée ne sert qu'à élever la température, et il est nécessaire d'apporter un complément correspondant à l’énergie mécanique récupérée (travail utile + pression atmosphérique) L’énergie de chauffage est intégralement restituée et pourrait être éventuellement utilisée à d'autres usages.
Dans le cas de la machine de Newcomen (documentation disponible sur internet) la vapeur chaude est aspirée dans le cylindre à pression ambiante puis refroidie ce qui crée un vide (peut-être as tu connu le système des ventouses pour soigner les maladies pulmonaires....) Dans ces conditions on obtiens une différence de pression entre la face extérieure (pression atmosphérique) et la face intérieure (vide partiel du au refroidissement de la vapeur) Malheureusement cette force est faible (de l'ordre de la moitie de la pression atmosphérique) mais non négligeable. Sur les avaleurs de flamme elle est presque nulle car les gaz (vapeur d'eau et gaz carbonique et non air comme présumé dans les calculs de Jurgen) sont en grande partie déjà refroidis avant la fermeture du clapet. C'est un peu moins sensible sur la machine de Newcomen où le vecteur est la vapeur d'eau. Dans ce cycle la chaleur fournie est limitée à celle nécessaire pour assurer le chauffage d'où automatiquement un rendement thermique supérieur, l'énergie mécanique récupérée prenant intégralement sa source dans la pression atmosphérique. On n'est pas dans le cas d'un système fermé autonome comme décrit par Carnot mais dans l'interaction de deux systèmes.
Mes cogitations m'ont conduit à concevoir une machine qui limite les pertes et ainsi à rendre rentable le principe des machines à vide utilisant une énergie permanente, universelle et gratuite.
Je pense avoir réussi mon objectif et selon mes calculs, il devrait être possible de construire une machine dont le rendement thermique serait de l'ordre de 60% (contre 30 pour un moteur diesel ou 20 pour une machine à vapeur) et le rendement mécanique de 40% de l'énergie aérienne) soit environ 4 kw pour une machine d'un m3. Le résultat serait encore meilleur en utilisant les gaz chauds issus de fours ou autres processus industriels.
Malheureusement je n'en ai pas les moyens..........
Cordialement à tous.
Ps : Merci à Gédéon pour son intervention. Si tu as un moyen de joindre Jurgen en dehors de son journal, je serai heureux de le connaître même si je ne comprend pas un mot d'allemand. (Pour info j'habite près de Rambouillet)