Il voulait laisser la palette juste à l'entrée de mon terrain, là où il y a la boite à lettres. De cet endroit à mon atelier, il y a 100m de route goudronnée, avec des arbres sur le bord. Il a prétendu que son camion risquait d'accrocher les arbres. Il est vrai que c'était un très grand camion, mais la semaine précédente un camion me semble-t-il aussi grand était passé sans problèmes. D'autre part je lui ai proposé de convoyer la fraiseuse sur son transpalette (lui tirant, moi poussant, chose que j'ai déjà faite sur cette même route), mais il m'a dit qu'il y avait trop de gravillons. En fait j'ai nettement senti que son opinion était arrêtée dès le début, et qu'il n'en changerait pas. Toute tentative de "négociation" n'aboutissait qu'à le braquer davantage. Cela dit je sais que je suis un très mauvais négociateur, donc je n'ai certainement pas su trouver les bons arguments. J'ai eu droit à des phrases du genre : "Je suis censé laisser la palette au niveau de votre boite-aux-lettres. Si d'autres livreurs acceptent de prendre le risque d'aller plus loin c'est leur problème, mais je n'y suis pas obligé".
J'avais espéré pouvoir négocier avec DHL Toulouse en expliquant la situation, mais comme je l'ai dit l'automate téléphonique m'en a dissuadé.
Donc seule solution : passer par le vendeur Paulimot (qui entretemps avait été avisé par DHL que j'avais REFUSÉ la livraison) pour trouver une solution. Paulimot est très compréhensif, mais ils ne peuvent que me rapporter ce que leur a indiqué DHL (entre autres que le passage du camion aurait pu endommager mon portail alors que je n'ai pas de portail, le terrain n'est même pas clôturé, c'est en pleine campagne).
Voilà, j'ai informé Paulimot que j'acceptais de payer 170€ supplémentaires, pour l'instant je n'ai pas eu de réponse. Je crois qu'il est très inconfortable d'être un particulier lors qu'on doit traiter avec une société (DHL Freight) qui travaille normalement avec des pros.
Pour en revenir aux copeaux qui volent un peu partout, j'utilise déjà un aspirateur (Festool) avec mon tour et ma perceuse. Mais j'aspire après le travail, sans doute serait-il judicieux de réfléchir à un système qui aspire au fur-et-à-mesure, comme sur les machines à bois.
Je vous en dirai plus lorsque j'aurai ma fraiseuse (si je l'ai un jour...).
Alain