R
ramses76
Compagnon
à tous
Mauvaise surprise sur le pas de tir dimanche dernier, le barillet de mon Remignton 1858 ne verrouillait plus.. une patte du ressort bilame cassée, la plus courte évidemment, celle qui pousse le verrou du barillet.
Certains vont me dire que ça vaut moins de 10 euros et que ça en vaut pas la peine mais je me suis quand même lancé dans la fabrication surtout que le confinement ne me laisse pas beaucoup d'autres occupations manuelles.
Bon et ben , cette pièce anodine n'est pas si simple à fabriquer ..
D'abord , trouver un acier résistant de 0,8 mm d'épaisseur.
j'ai une vieille lame de scie égoïne qui a fait l'affaire . Je pense que c'est un acier faiblement allié qui sera plus résistant.
Première opération : détrempe de acier de la lame au chalumeau ( impossible à cisailler ou usiner en l'état)
Seconde opération : découpe à la cisaille à main du contour
Troisième opération : évidement de 2 mm séparant des deux lames. Après une essai décevant à la cisaille à main , j'ai utilisé une meuleuse Proxxon montée sur la fraiseuse avec une meule-disque de 0,5 mm d'épaisseur. Mini-lime ronde pour le congé à la base des deux lames ( important pour la solidité) .
Quatrième opération : perçage trou de vis d 4 mm
Cinquième opération : courbure pour mise en forme des deux lames
Sixième opération : trempe et revenu
La plus difficile. j'ai raté la première pièce ( casse ) mais ça m'a permis de trouver la bonne température de revenu : au moins 300 °
La pièce est très fine, donc chauffée à 850 ° dans un tube de protection préalablement porté au rouge
Trempe à l'huile pour le seconde pièce. La première pièce était trop dure et cassante après une trempe à l'eau.
Revenu à un bon 300 °C
Voilà..
arme prête..
le traitement thermique est l'opération la plus délicate..
Mauvaise surprise sur le pas de tir dimanche dernier, le barillet de mon Remignton 1858 ne verrouillait plus.. une patte du ressort bilame cassée, la plus courte évidemment, celle qui pousse le verrou du barillet.
Certains vont me dire que ça vaut moins de 10 euros et que ça en vaut pas la peine mais je me suis quand même lancé dans la fabrication surtout que le confinement ne me laisse pas beaucoup d'autres occupations manuelles.
Bon et ben , cette pièce anodine n'est pas si simple à fabriquer ..
D'abord , trouver un acier résistant de 0,8 mm d'épaisseur.
j'ai une vieille lame de scie égoïne qui a fait l'affaire . Je pense que c'est un acier faiblement allié qui sera plus résistant.
Première opération : détrempe de acier de la lame au chalumeau ( impossible à cisailler ou usiner en l'état)
Seconde opération : découpe à la cisaille à main du contour
Troisième opération : évidement de 2 mm séparant des deux lames. Après une essai décevant à la cisaille à main , j'ai utilisé une meuleuse Proxxon montée sur la fraiseuse avec une meule-disque de 0,5 mm d'épaisseur. Mini-lime ronde pour le congé à la base des deux lames ( important pour la solidité) .
Quatrième opération : perçage trou de vis d 4 mm
Cinquième opération : courbure pour mise en forme des deux lames
Sixième opération : trempe et revenu
La plus difficile. j'ai raté la première pièce ( casse ) mais ça m'a permis de trouver la bonne température de revenu : au moins 300 °
La pièce est très fine, donc chauffée à 850 ° dans un tube de protection préalablement porté au rouge
Trempe à l'huile pour le seconde pièce. La première pièce était trop dure et cassante après une trempe à l'eau.
Revenu à un bon 300 °C
Voilà..
arme prête..
le traitement thermique est l'opération la plus délicate..
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