Bonjour,
a propos des moteurs de magnéto ou de platines disque :
Les plus ancien, du temps des phonographes mécanique à aiguille tournant à 78 tours , n'avaient qu'un régulateur purement mécanique (en général a massellottes, ou a boules, dérivé du régulateur de Watt des machines a vapeur en beaucoup plus petit) Ces procédés de régulation avaient leu limites, les passages forts du disque , ou la fin du disque , dans le cas d'un entrainement tout mécanique à ressort spiral , ralentissaient un peu la vitesse de lecture .
Il y a eu les platines ou magnéto à moteur synchrone alimenté directement sur le secteur , et a poulies étagés (la vitesse étais précise mais fixe, et dépendais uniquement de la précision du 50 hz du secteur, les différentes vitesses étaient obtenue grace au système de poulie étagé et par déplacement d'une courroie ou d'un galet )
Ensuite, il y a eu des régulation électroniques assez simple a transistors , dans les années 1960-70 (tel le schéma du magnétophone ci dessus) ou a circuit intégré régulateur , qui n'étaient somme toute que des régulateurs de tension avec prise en compte de la F C E M d'induit , solution très courante sur les platines et magnéto d'entrée de gamme des années 1980-90 (un exemple courant : le TDA1151 )
Avec la miniaturisation, ce régulateur de tension à F C E M a été incorporé au moteur (très courant , le moteur a alors "un p'tit trou" pour en régler la vitesse en interne )
Certaines platines, notamment les platines pour D.J comme la SL1200, ont été doté de régulation précises, et d'une certaine forme d'asservissement , pour permettre a la fois une vitesse rigoureusement constante (même dans les passages forts du disque ) un démarrage très rapide et atteignant quasiment tout de suite la bonne vitesse (pour envoyer rapidement un disque préalablement calé ) tout en permettant des effets spéciaux (comme le pitch en agissant sur le réglage fin de la vitesse, ou comme scratcher , moyennant une feutrine entre le plateau et le disque )
L'électronique de telles platines et bien plus "fufutte" et évoluée ! ce n'est plus une simple régulation de tension avec prise en compte de la F C E M , il y a bien une certaine forme d'asservissement (en boucle fermé , avec une tachy , ou un capteur a effet hall et un ou plusieurs aimants tournant avec le plateau ) et des sécurité (pour ne pas griller le moteur si on va jusqu'au calage ! )
...Et, dans tous les cas, on a jamais cherché a mettre un potar directement en série avec le moteur pour tenter de le réguler ou pour en régler la vitesse ! (la vitesse ne serait jamais stable, et on gaspillerais , en puissance dissipée dans le potar, quasiment autant que la puissance du moteur ! )
il n'y a guère que dans le cas d'un petit moteur de jouet (fonctionnant sur piles et faisant de l'ordre de 1 à 3 watts ...) qu'on peut se permettre un tel procédé de réglage ... avec des potars ordinaires et bon marché (les potars courants, ceux ayant la forme et l'aspect d'un potar de volume de poste de radio ) de tels potars se font jusqu'a 3 watts (apres, c'est des gros potars bobiné industriels , ou des rhéostats comme ceux des T.P. de physique ! )
sloup