bonjour
quel que soit le métier , quelle que soit la technique il y a en plus de la théorie le tour de main de l'opérateur ...
j'ai traversé l'atelier d'un entreprise spécialisée dans des rechargements divers ( Défense Nationale , nucléaire ... )
pour les pièces de révolution - telles un vilebrequin - il y avait une tribardée de vieux tours sur lesquels les
pièces étaient installées , ensuite l'opérateur montait une enceinte en brique réfractaires , un ou des brûleurs
pour mettre la pièce en température et ensuite procédait à la recharge . baguette , fil fourré , projections ....
bien entendu , refroidissement contrôlé et autres recuits .
un " artiste " sur la basse Seine s'était spécialisé dans la réparation de culasses fendues . je n'ai vu que le résultat
pas eu l'occasion de visiter . il avait des tas de morceaux de culasses soigneusement répertoriés par marque
et modèle . ça lui servait de métal d'apport , les compositions de fonte sont différentes et c'était pour lui , la
garantie de ne pas se tromper . outillage réduit : une forge pour mettre la culasse en température , un
chalumeau pour fondre les métaux et des couvertures amiante ( ça remonte aux 70s ) pour le refroidissement
progressif .
dans mon boulot , j'ai souvent fait appel à ces techniques , peu de mauvaises surprises et à chaque fois dûes
au non respect des procédures ou carrément à une connerie de l'opérateur .