Bonsoir,
merci pour toutes ces réponses.
serge91: pour le volume, j'aurais quelque chose entre 10 et 1000cm3 (grand max) et l'idée aurait été d'avoir un procédé qui est relativement "robuste" à toutes sortes de formes, du genre de celles qui sont imprimées en 3d, le genre de pièces dessinées pour êtres "fonctionnelles" sans se préoccuper du procédé de fabrication (raisonnement d'amateur relativement souvent utilisé par les amateurs d'impression 3d).
Je comprends maintenant que l'intérêt d'un creuset dans le procédé de coulée à la cire perdue est la pour :
1. avoir une masse de métal liquide dénuée de bulle d'aire à l'intérieur, ces bulles d'aires ne pourrait pas s'évacuer à travers des canaux de faibles sections car les tensions des surfaces dans l'interface métal-air seraient trop importantes (à moins de créer des conduits d'évacuations de section importante).
2. conduire la chaleur du four jusqu'au métal liquide à travers un creuset conducteur de chaleur. Le plâtre étant un matériau relativement isolant, on ne peut pas compter sur la conduction, et la convection serait inexistante car il y aurait le vide.
pour ce qui est de la résistance du plâtre, j'imagine qu'il tient aisément une température de 800°C durant quelques heures sans se déformer, est-ce que je me trompe?
Pour le refroidissement dirigé, j'ai lu un petit brevet que j'ai trouvé sur google et il semblerait que ca soit une bonne idée de mettre le bas de la forme à moulé en contact avec un conducteur thermique (un cylindre en cuivre?) permettant de faire un pont de chaleur pour refroidir du bas vers le haut comme le décrit jo69, donc on pourrait maitriser cet aspect assez facilement (?).
Maintenant et pour ne pas abandonner trop facilement mon idée, je pourrais très bien avoir un creuset en face de l'entrée de l'empreinte et faire pivoter le four (contenant le creuset et le moule face à face) pour laisser s'écouler le métal dans l'empreinte (comme le décrit gaston48), toujours en faisant le vide par dessous le moule. Mais qu'en serait-il résistance du creuset? existe-t-il un matériau qui ne s'oxyde pas et qui tient "indéfiniment" les contraintes liées à une température de l'ordre de 800°C ainsi que les contraintes chimiques que l'aluminium peut lui faire subir? Dans ma tête il me vient plusieurs solutions:
1. un creuset en acier inoxydable: point de fusion plus haut que l'alu et anti oxydant mais je vois que dans le diagramme de phase alu-fer, il y a des phases de mélanges à partir de 650°C (donc avant le pt de fusion de l'alu), ce qui veut dire qu'il y a un mélange fer alu (si j'ai bien compris?)
2. un creuset en graphite: ça me semble parfait pour quelques coulées puisque c'est stable chimiquement (avec l'alu en fusion en tout cas), résistant aux chocs thermiques, bon conducteur de chaleur. Mais d'après ce que j'ai compris, le graphite se fait "bouffer" par l'oxygène et après quelques coulées c'est le creuset qui se rompt, du coup cette solution de m'intéresse pas.
3. un creuset en céramique: ça me semble très bien, je ne connais pas les performances en terme de conduction thermique, et une fois l'aluminium coulé dans le moule, est-ce qu'une partie de l'aluminium va-t-elle restée "collé" dans les bords du creuset et le détruire rapidement avec des petits bouts d'alu qui se dilate/compact avec le chaud/froid(lors d'utilisation répétée)? est-ce que ces creusets sont fiables sur le long termes ou une rupture est à prévoir à partir d'un certain nombre de coulée?