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Lamage dans un prisme avec un mandrin 3 mors Suite et fin
Bonjour,
Je viens de voir ta façon de faire un lamage.
Je pense me débrouiller en tournage mais cette façon de faire est très dangereuse. Si on veut ramasser la pièce par la figure on ne fait pas mieux.
Je n'ai jamais serré une pièce de cette façon, la vis à toutes les chances de se rompre même en prenant de petites passes.
En fait, c'est suicidaire !
J'ai usiné de cette façon, et comme vous pouvez le constater à la lecture des vidéos, il n'y a aucun problème. Il est vrai que ce n'est que du bois.
Le fait de travailler sur ce modèle de tour, avec peu d'outillage, m'oblige à trouver des solutions que je n'ai jamais utilisées auparavant.
Je n'ai comme ambition que de partager mes connaissances, idées diverses, sans attendre quoi que ce soit en retour, mais j'ai peut être fait un peu rapidement mon article, et je vais le modifier en rajoutant :
Cette méthode est valable pour l'usinage du bois uniquement, pour d'autres matières, il est certainement mieux de maintenir la pièce avec plusieurs vis à métaux et de plus gros Ø.
Car il faut bien se rendre compte que dans ce métier là, les méthodes de travail tiennent toujours compte de la machine qu'on utilise, l'outillage dont on dispose et de l'expérience acquise avec le temps et auprès des autres.
En cas d'effort, la pièce n'aurait pas tendance à tourner et à se visser.
Si c'était le cas, la vis pourrait tourner dans le vide et la pièce ne serait plus maintenue.
J'ai fait ce travail (modelage pour une fonderie), mais les pièces étaient tenues au minimum par 3 vis à 120°.
En cas d'effort, la pièce n'aurait pas tendance à tourner et à se visser.
Si c'était le cas, la vis pourrait tourner dans le vide et la pièce ne serait plus maintenue.
jajalv
Non, la pièce étant plaquée sur la partie en alu, et les deux surfaces en appui n'ayant pas un état de surface lisse, c'est d'autant mieux pour l'adhérence.
jajalv a dit:
J'ai fait ce travail (modelage pour une fonderie), mais les pièces étaient tenues au minimum par 3 vis à 120°.
jajalv
Bien sûr que si !!!
Des morceaux collés entre eux afin d'obtenir l'encombrement voulu (et pour ne pas être lié aux contraintes de déformation ou fendillement) puis usinés.
Ensuite, assemblage sur plaque-modèle avant de recevoir les couches d'apprêt.
S'il te fallait manger tous les morceaux de bois que j'ai tourné comme ça, tu aurais une drôle d'indigestion.
Le plus gros, environ 500 de diamètre pour 500 de long au départ de l'usinage.
En voyant ton travail je me dis, comme tout le monde, que ça reste assez dangereux.
De plus, j'ai instantanément, pour le même résultat, une idée qui serait moins dangereuse.
J'aurais fait un point de centre dans la pièce en bois.
Je l'aurais plaquée contre la face des mors avec une vis entre 2 mors pour l'entrainement, la pointe à l'autre bout (un peu comme du travail entre pointes).
J'aurais tourné le diamètre extérieur, puis j'aurais fait le lamage serré sur le diamètre extérieur.
Cette méthode marche aussi sur l'acier, je l'ai fait dans du 110 kg sur un très gros diamètre.
C'est une méthode moins dangereuse et applicable aussi à l'acier.
Pour ta méthode, je dirais tant mieux qu'elle ait marché pour toi car le contraire aurait pu être fatal.
Il m'est arrivé de travailler dans des conditions limites. Je le savais.
Ça a marché sept fois sur huit.
La huitième fois, le mors a sectionné, la pièce a volé
et j'ai eu de la chance, vu que je vous écris ce mot aujourd'hui !
Il faut faire attention avec l'usinage, ce n'est pas parce que ça marche une fois ou deux que l'on peut appeler ça une "méthode".
Le drame, c'est que voyant cela, certains prennent ces conseils pour argent comptant.
Cela leur permet de prendre une pièce dans la gueule (sans crédit et sans agio) !!!
Je crois que vous êtes bien sévères, car il est commercialisé ICI ce que l'on appelle une queue de cochon pour maintenir une pièce sur un tour à bois pour le travail en l'air sans contre-pointe.
Je suis d'accord avec vous pour ajouter 3 vis à 120° selon les pièces à tourner, il a bien précisé qu'il fallait faire de petites passes (avec des outils bien affûtés)
Je crois que vous êtes bien sévères, car il est commercialisé ICI ce que l'on appelle une queue de cochon pour maintenir une pièce sur un tour à bois pour le travail en l'air sans contre-pointe.
A côté de l'image, il y a:
Queue de cochon ø 80 mm avec vis de ø 6 mm pour "travail en l'air". Trois trous de 6 mm permettent de renforcer la fixation.
Je constate en rentrant ce soir, que la discussion à été riche pendant cette journée.
J'ai usiné en premier le lamage car je n'envisageais pas de tourner l'extérieur. Il est évident que si j'avais l'intention au départ d'usiner l'extérieur, les opérations d'usinages auraient été différentes.
Je ne veux surtout pas non plus polémiquer, ni dire que c'est moi qui ai raison.
Mon intention dans cet exemple d'usinage, n'est que de montrer des usinages que je réalise, et non une marche à suivre obligatoirement. À chacun de faire en fonction de ses capacités, et connaissances.
Je rajouterais donc pour ceux que cela doit rassurer de mettre en place plusieurs vis pourquoi pas 3, cela se rapprochera des trois mors du mandrin.
De plus j'indiquerai que l'usinage dans ces conditions ne se réalise uniquement sur des pièces bien centrées, donc sans excentration ce qui engendrai un balourd, qui là serai vraiment dangereux.
Merci à jungo1 pour son lien, je ne me suis pas souvenu que cela existait déjà, mais à quel prix, j'indiquerai ce lien dans l'article.
Comme je ne veux pas non plus passer pour une personne qui travaille sans tenir compte des risques et donc au travers de ces différents travaux (celui ci en particulier) donne des exemples "suicidaire" pour reprendre une remarque qui m'interpelle.
J'ai donc usiné dans les mêmes conditions un morceau d'alu, mais de forme arrondie sur la face avant, cela pour débuter l'usinage avec des acoups :
avec le même moyen de maintien.
avec une seule vis, mais là métrique M5, avec une implantation, dans la pièce à usiner, de 8 mm.
j'ai tout de même raffûté l'outil.
même vitesse de rotation
par contre le traînard maintenu en position bloquée.
l'avance longitudinale avec le petit chariot, avec des passes de 4 mm au Ø.
l'avance transversale toujours manuelle, au départ 0,3 mm, pour terminer à 0,1 mm
Voilà des photos
Je mettrai les vidéos sur mon blog, avec les explications, le lien de cette discussion, et peut être une suite à cet usinage, en montrant d'autres opérations.
Si je trouve un morceau d'acier de même forme, je réaliserai ce même usinage dans les mêmes conditions, avec il est vrai une vis plus importante en Ø car la pièce sera évidement plus lourde.
J'ai réalisé cet usinage comme cela se pratique régulièrement sur des tours à bois, avec comme seule différence que j'ai utilisé une vis à bois de Ø 5 mm, alors que les queues de cochons vendues sur internet ont un Ø de 6 mm.
J'ai utilisé des vis de Ø 5 mm, tout simplement parce qu'un trou de ce Ø était déjà réalisé dans la rondelle d'alu avec laquelle j'ai maintenu la pièce à usiner.
C'est cet usinage qui a porté à critiques.
Dans le but de prouver que je ne faisais rien d'extraordinaire, j'ai réalisé ce même travail dans un morceau d'alu maintenu avec une vis M5 avec une implantation dans la pièce à usiner de 8 mm, puisqu'il me semble que la longueur minimale à utiliser pour maintenir une pièce doit être 1,5 fois son Ø.
De plus pour voir le comportement de cette pièce, celle-ci avait comme face avant une partie arrondie, ainsi l'usinage était avec des à-coups.
Cet usinage c'est très bien passé, les dimensions de celui-ci étaient de Ø 50 mm et prof 3 mm.
J'ai été plus loin dans l'usinage de cette pièce en réalisant un carottage avec un outil de largeur 3 mm.
Un premier carottage Ø 44 mm et de prof 9 mm par rapport à la face déjà usinée a été usiné.
Cet usinage a été réalisé sans aucun problème.
J'ai donc usiné un deuxième carottage de Ø 54 mm même profondeur que le précédent.
Sur cette dernière photo, vous remarquerez une partie de trait au crayon sur la face de la pièce de maintien.
Là, vous pouvez constater que la pièce a bougé pendant ce dernier usinage, puisque ce trait de crayon était // à la pièce à usiner.
Devant cet état de fait j'ai décidé de supprimer l'article de mon blog.
En effet je réalise les articles pour mon blog non pas pour vous faire voir des travaux que je sais faire, mais pour montrer des usinages qui sont réalisables et donc ils doivent être irréprochables au niveau de la sécurité.
Suivant ton blog (je reçois la "newletter"), il est dommage que tu aies supprimé la vidéo....
Tous ceux qui suivent tes explications et les différents sujets abordés, savent que le sécurité n'est pas un vain mot chez toi.