En me relisant, c'est peut être pas super clair ce que j'ai écrit précédemment. Je vais essayer de clarifier.
Y a des moteurs pour lesquels l'admission et l'echappement ce font par la même soupape (meme si le terme soupape n'est pas très adapté pour ce moteur). Dans ce type de moteur il faut que la soupape s'ouvre au moment (ou même un tout petit peu avant) que la depression ne face place à de la compression dans le cylindre. Considerons l'axe X comme axe du cylindre et le point mort bas comme point 0. Il n'est pas facile de savoir au moment de la conception à quelle valeur de X la depression cesse pour devenir de la compression. Il y a une valeur de course de 0 à X1 pour durant laquelle le piston est aspiré par le gaz qui se refroidit. Puis une course de X1 à Xmax (le PMH) durant laquelle le piston pousse le gaz devant lui et qui correspond à l'echappement. Cette valeur de X est pas facile à déterminer d'autant quelle varie beaucoup en fonction de divers parametres. Etant donné que pour ce type de moteur cette valeur de X à laquelle doit correspondre l'ouverture de la soupape est fixe, il est difficile de les mettre au point et en plus je pense qu'ils ne fonctionnent bien que dans certaines conditions.
Deuxième type de moteur, l'echappement se fait par un clapet. Immense avantage, si la valeur de X change, c'est pas grave le moteur se regle tout seul. Le mien et de ce type mais il a de commun avec le type de moteur précédent d'admettre et de refouler le gaz par le même orifice ce qui présente l'inconvénient de perturber la flamme et parfois même de l'eteindre. Autre inconvénient du clapet, il faut une légère pression pour l'ouvrir et donc on perd un peu de travail par cycle.
Troisième et dernier type à ma connaissance, le moteur possède un clapet mais séparé de la soupape d'admission. Le gaz est donc refoulé loin de la flamme d'où moins de perturbations. C'est mieux.
Pour l'admission, je ne peux parler que de ma propre expérience, l'admission cesse un peu avant le PMB.