A
altitude
Apprenti
Bonjour à tous,
Mon métier consiste à fabriquer des accessoires pour le nautisme, dont en grande partie de la sellerie. Ce qui implique une grande part de couture dans mon emploi du temps. (coussins, tauds, housses diverses)
Les bateaux restant au port, c'est à moi de me déplacer:
-prise de gabarit
-retour à l'atelier, couture d'une ébauche
-essai
-retour à l'atelier, finition
-pose
-parfois reprise
Donc, beaucoup d'allers-retours. En plus que parfois les chantiers sont a + de 2h de route, et revenir à l'atelier pour modifier l'emplacement d'un renfort ou d'une patte de fixation...argh.
Alors depuis quelques années j'avais pour projet une machine "portable", ayant les mêmes capacités qu'une machine d'atelier, et pouvant fonctionner a peu près partout avec la plus grande polyvalence disponible.
Je suis parti sur base d'une Durkopp-Adler 269 en configuration "canon" (pratique pour les housses ou la maroquinerie), j'en ai acheté 2 d'occasion afin d'en faire une "neuve" (et job done, on pourrait croire qu'elle sort d'usine, même pas la moindre tête de vis marquée).
Puis là dessus il a fallu concevoir une table pour accueillir la tête, le variateur, le moteur, le circuit pneumatique (levée de pied); ainsi qu'une pédale en aluminium pour actionner le capteur de pédale, normalement fixé sous la table et relié au pédalier par une tringlerie.
Pour la partie bois, j'avais gardé la table d'un ancien bateau que j'avais, un contreplaqué de 23mm d'une qualité exceptionnelle, parfaitement adapté au projet.
La tablette en stratifié se démonte en 3 vis (une petite sur le bras, et les deux "poteaux" inox vissés à la main) pour profiter de la machine en config canon.
J'ai bronzé toutes les pièces en acier (pas des masses: les 2 poignées latérales, et le plat en bout de tablette) pour une jolie finition et une meilleure résistance à la corrosion. Merci les produits de JBC Chimie, dont je me sers aussi sur mes armes avec beaucoup de satisfaction.
Je vous passe les trucs à la con du genre fabrication du tube de guidage du fil de la lampe, modif d'un angle trop vif du variateur, etc etc etc...
Alors... go... Beaucoup de photos, c'était un gros projet, énormément de petites choses à penser. C'est la seule triple entrainement "mobile" à ma connaissance. 60kg tout compris en finalité, très correct, je la déplace seul sans trop de soucis, et à 2 c'est fingers in the nose.
Elle demande juste une alim monophasé 230V pour le moteur, et de l'air comprimé (petit compresseur) pour le relevage du pied, dont on se passe sans problème sur de petits travaux de reprise.
Mon métier consiste à fabriquer des accessoires pour le nautisme, dont en grande partie de la sellerie. Ce qui implique une grande part de couture dans mon emploi du temps. (coussins, tauds, housses diverses)
Les bateaux restant au port, c'est à moi de me déplacer:
-prise de gabarit
-retour à l'atelier, couture d'une ébauche
-essai
-retour à l'atelier, finition
-pose
-parfois reprise
Donc, beaucoup d'allers-retours. En plus que parfois les chantiers sont a + de 2h de route, et revenir à l'atelier pour modifier l'emplacement d'un renfort ou d'une patte de fixation...argh.
Alors depuis quelques années j'avais pour projet une machine "portable", ayant les mêmes capacités qu'une machine d'atelier, et pouvant fonctionner a peu près partout avec la plus grande polyvalence disponible.
Je suis parti sur base d'une Durkopp-Adler 269 en configuration "canon" (pratique pour les housses ou la maroquinerie), j'en ai acheté 2 d'occasion afin d'en faire une "neuve" (et job done, on pourrait croire qu'elle sort d'usine, même pas la moindre tête de vis marquée).
Puis là dessus il a fallu concevoir une table pour accueillir la tête, le variateur, le moteur, le circuit pneumatique (levée de pied); ainsi qu'une pédale en aluminium pour actionner le capteur de pédale, normalement fixé sous la table et relié au pédalier par une tringlerie.
Pour la partie bois, j'avais gardé la table d'un ancien bateau que j'avais, un contreplaqué de 23mm d'une qualité exceptionnelle, parfaitement adapté au projet.
La tablette en stratifié se démonte en 3 vis (une petite sur le bras, et les deux "poteaux" inox vissés à la main) pour profiter de la machine en config canon.
J'ai bronzé toutes les pièces en acier (pas des masses: les 2 poignées latérales, et le plat en bout de tablette) pour une jolie finition et une meilleure résistance à la corrosion. Merci les produits de JBC Chimie, dont je me sers aussi sur mes armes avec beaucoup de satisfaction.
Je vous passe les trucs à la con du genre fabrication du tube de guidage du fil de la lampe, modif d'un angle trop vif du variateur, etc etc etc...
Alors... go... Beaucoup de photos, c'était un gros projet, énormément de petites choses à penser. C'est la seule triple entrainement "mobile" à ma connaissance. 60kg tout compris en finalité, très correct, je la déplace seul sans trop de soucis, et à 2 c'est fingers in the nose.
Elle demande juste une alim monophasé 230V pour le moteur, et de l'air comprimé (petit compresseur) pour le relevage du pied, dont on se passe sans problème sur de petits travaux de reprise.