Le mastic réfractaire est, à ma connaissance, à base de silicate de soude et de charges minérales réfractaires. Il est probable qu'il présentera un retrait très important lors de la cuisson, avec formation de crevasses. C'est ce que j'ai constaté dans une autre application que la cire perdue.
Ça pourrait marcher quand même, peut-être, mais il faudrait gérer le retrait. Par plusieurs couches très fines, avec séchage complet entre chaque couche ?
D'après ce que j'ai lu, le four des bijoutiers n'a pas pour objet de cuire le plâtre, mais d'extraire complètement la cire fondue du moule avant d'y couler le métal. Le plâtre doit simplement être absolument sec, pour éviter des explosions de vapeur très dangereuses lors de la coulée du métal liquide. Le même critère s'appliquerait au mastic réfractaire : plus la moindre trace d'eau, sinon, boum !
A mon avis, il vaut mieux ne pas réinventer la roue, et suivre les recettes éprouvées depuis des millénaires, qui sont abondamment documentées sur internet. Construire un très petit four avec deux briques réfractaires évidées est sans doute plus facile que de mettre au point une technique alternative que personne n'a jamais tenté. Mais c'est moins fun, c'est vrai...
Un truc en passant, à tout hasard : un os de seiche parfaitement séché au four de cuisine, aplani par abrasion, puis gravé, fait un très bon 1/2 moule pour les très petites coulées de métal. Le truc date de 4 ou 5000 ans...