Du fraisage, en complément de salaire

  • Auteur de la discussion Diogo_0169
  • Date de début
C

copeaudacier

Apprenti
A deux ?

Deux (enfin 4) de mes confrères ont commencé comme ça. Pour le matos et pour les compétences, ça s'additionne.

Pour les galeres et les engueulades, ça se multiplie...

Tôt ou tard, il va arriver le casse pied du genre : je veux un rayon et pas un chanfrein et l'un des associés pensera que pour l'image de l'entreprise il faut refaire, alors que l'autre dira : des clients comme ça moins on en a, mieux on se porte.

Les seules associations qui durent sont celles ou Gilbert ne fait que du fraisage et Alain ne fait que du tour. Et quand il y a une divergence, chacun est responsable de son activité et libre d'assumer comme bon lui semble ses choix.

C'est le meilleur moyen pour garder ses amis.

Autre solution : un technicien et un banquier.

Le "directeur technique" fait tout. Il decide tout. Le "directeur financier" fournit le capital et ne s'occupe pas des choix techniques et commerciaux. En fin d'année, les deux associés se rencontrent et le technicien partage les gains avec son associé sur la base prevue.

Le plus difficile est d'estimer dès le depart, et c'est forcement arbitraire, la part du capital et celle de la main d'oeuvre dans la creation de valeur. Et toute remise en cause sera une source de divergences. Les problèmes viennent souvent des conjoints.
 
P

Papy54

Compagnon
Autre solution : un technicien et un banquier.
Assez d'accord avec cette remarque.
Il faut que l'associé soit complémentaire et pas concurrent.
Il faut beaucoup de compétences (comptable, technique, commerciale...) pour faire une petite entreprise qui marche.
Si tu démarres seul, il serait bien d'avoir un "parrain" qui te donnes les premières cdes, qui t'aide dans les relations etc..
 
D

Diogo_0169

Nouveau
A deux ?

Deux (enfin 4) de mes confrères ont commencé comme ça. Pour le matos et pour les compétences, ça s'additionne.

Pour les galeres et les engueulades, ça se multiplie...

Tôt ou tard, il va arriver le casse pied du genre : je veux un rayon et pas un chanfrein et l'un des associés pensera que pour l'image de l'entreprise il faut refaire, alors que l'autre dira : des clients comme ça moins on en a, mieux on se porte.

Les seules associations qui durent sont celles ou Gilbert ne fait que du fraisage et Alain ne fait que du tour. Et quand il y a une divergence, chacun est responsable de son activité et libre d'assumer comme bon lui semble ses choix.

C'est le meilleur moyen pour garder ses amis.

Autre solution : un technicien et un banquier.

Le "directeur technique" fait tout. Il decide tout. Le "directeur financier" fournit le capital et ne s'occupe pas des choix techniques et commerciaux. En fin d'année, les deux associés se rencontrent et le technicien partage les gains avec son associé sur la base prevue.

Le plus difficile est d'estimer dès le depart, et c'est forcement arbitraire, la part du capital et celle de la main d'oeuvre dans la creation de valeur. Et toute remise en cause sera une source de divergences. Les problèmes viennent souvent des conjoints.
Oui je vois, effectivement ça serait mieux
 
B

Bambi

Compagnon
On va repartir sur une des questions de bases, trouver des clients:

Moi qui n'ai aucun niveau en usinage, presque entièrement autodidacte, il m'arrive de faire des pièces pour dépanner, étant en bord de mer, c'est vite trouvé. Les plaisanciers sont pris pour des vaches à lait par les boites du bord de mer (oui je sais, elles ont aussi des frais, mais pour ce que j'ai vu on est dans l'abus complet).

Dans ta région tu peux te rapprocher de groupes de passionnés qui auront besoin de pièces particulières, les modélistes peuvent être de très bon clients, récemment j'ai fait un rail pour un télescope d'observation de cibles, mais attention à ne pas toucher aux pièces classées. Regarde les pistards, les mecs qui font du cross, sans partir sur des pièces moteur, ça peut être des adaptateurs de guidons, de repose-pieds, ou autre. Peut-être les aéroclubs, encore une fois, pour des pièces que tu te sens de faire, mais le bricolage, dans l'ULM, c'est loin d'être marginal.


Bien sur, je parle de complément de salaire, pas d'en vivre.
 
C

champimatic

Compagnon
Un ami d'école BEP méca avait son grand père puis son père qui avait une petite boite de mécanique générale : tours fraiseuses etc etc, il fesait surtout des olivettes de pêche ( plusieurs moules ) ils fondaient le plomb et versaient manuellement le plomb; le pépé avait fabriqué une machine automatique qui fondait et coulait pour les petits plomb de pêche; et c'est ces deux activités qui rapportaient. Un jour un technico s'est pointé voulait acheter le brevet de la machine auto, s'en est allé avait tout repéré lui a piqué l'idée s'en est suivi une bataille juridique de plus de 20 ans! les ventes ayant baissé l'unitaire ou la petite série ne suffisait plus etc etc. Bref tout cela pour dire qu'il faut une petite activité régulière pour faire rentrer les pépétes et le travail à façon pour ton plaisir en sus! tu as bien compris que faire du tradi ne peut te conduire qu'à mettre la clé sous la porte et continuer de payer les crédits. Trouves toi une activité régulière, qui si elle rapporte peu a l'avantage de la quantité ( petite marge mais gros volume )
 
D

Dombes69

Compagnon
Bonjour
Celui qui cherche à faire usiner des pièces , cherche à trouver un compromis entre équipement et compétence en usinages et commerciales
En usinages c'est comme dans la vie ordinaire : on meurt par ou on est le plus faible .
A+
 
C

copeaudacier

Apprenti
Ce qui paye le plus c'est la piece cassée qu'on t'amène le vendredi à 19 heures à la fermeture de l'usine et que tu apportes le lundi matin à 4 heures au gardien de nuit pour que l'usine tourne à 5 heures.

Tu factures le prix que tu veux.

Mais ça veut dire que tu as du stock de matière correspondante, la compétence pour la choisir, ce qu'il faut pour realiser les traitements et les finitions (rectification, etc.) En gros que tu n'es plus un débutant. Et aussi que tu acceptes de travailler la nuit.

Au début, c'est impossible. Mais une fois experimenté, c'est ce qu'il faut rechercher. Tu ne vends plus un objet. Tu vends des heures de production pour un industriel. S'il gagne une heure dans un atelier de 50 personnes, il acceptera avec le sourire de t'en payer 10. Parce qu'il va gagner une semaine de salaire d'ouvrier charges comprises. Ou tu permets à un agriculteur de sauver sa recolte. Sinon, c'est plusieurs mois de son travail qu'il perd. Et ça ça a vraiment de la valeur.
 
D

Dombes69

Compagnon
Tu vends des heures de production pour un industriel. S'il gagne une heure dans un atelier de 50 personnes ou tu permets à un agriculteur de sauver sa récolte
Si c'est le cas on ne vous le dira pas .
A+
 
C

copeaudacier

Apprenti
Si le type revient c'est qu'il n'a pas perdu dans l'affaire.

S'il ne revient pas, tu as gagné largement la nuit que tu as passée sur ses pieces. Tu l'oublies et tu passes à autre chose. Le Secours Populaire, c'est la porte en face
 

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