Tous ces outils ont un point commun : ils travaillent en bout. Le risque est nettement plus limité que pour du fraisage en passant.
Mais pour revenir à l'outil du départ, ce n'est pas une fraise, mais un foret. certes avec des listels dégagés, mais en tout cas ce n'est à mon avis pas une fraise deux tailles. Au mieux, une fraise à lamer...
Sur ce genre d'outil, le tenon est souvent bien moins dur que la partie active de l'outil. Une preuve : ils se vrillent parfois sans casser. Donc, ils ont une bonne faculté d'allongement. Donc ils ne sont pas durs. Tout le monde suit ?
J'en ai déjà taraudé (avec difficulté, mais c'est parfois possible.) Mais je suis à peu près sûr qu'il doit être possible d'y souder un écrou sans trop faire revenir la partie tranchante puisqu'elle se trouve assez loin. J'ai déja soudé des queues d'alésoirs. Soudage au nickel pur, ou à défaut avec de l'inox 310, voire 316 L si on n'a pas mieux. Ensuite, utilisation d'une douille courte comme cela a été suggéré plus haut et tirant vissé dans l'écrou.
Mais j'ai aussi vu des mécaniciens "refaire" des tenons cassés en rechargeant à la soudure. Une fois soudé, un petit coup de chalumeau fera revenir la recharge et ça s'usinera.
Mais comme dit plus haut : une fois modifié, fini la perceuse...