Michael a dit:
...Je ne rabote pas à la machine sur une faible épaisseur (dangereux). J'approche à la scie circulaire et la finition à la dégauchisseuse
@+
Bonsoir,
Pour des planches destinées à être assemblées pour constituer un panneau, on peut dresser les chants à la dégau. Ça n'a pas d'importance s'ils ne sont pas parallèles : Une fois le panneau assemblé, il sera mis aux cotes voulues.
En revanche, pour toutes les autres pièces (montants, traverses, etc), et à moins de disposer d'une raboteuse "4 faces", l'ordre des opérations de corroyage est
immuable, si l'on veut des faces parallèles et d'équerre.
1) On dégauchit une face (dégauchisseuse).
2) On dégauchit un chant, après avoir vérifié que le guide de la dégau est bien à 90° par rapport à la table.
3) On rabote (
à la raboteuse) le second chant, en amenant à la cote voulue, la largeur de la pièce (plusieurs passes peuvent être nécessaires).
4) On rabote la seconde face pour obtenir l'épaisseur voulue.
Si la raboteuse n'a pas assez de hauteur pour passer la pièce sur chant (3), la méthode de Zarkann, au calibreur, est parfaite.
Il ne faut pas oublier que
seule, la raboteuse, permet d'obtenir des faces parallèles, c'est sa raison d'être, sinon la dégau suffirait.
Si on fait les deux chants (ou les deux faces) à la dégauchisseuse, on aura toujours un défaut de parallèlisme entre faces opposées. Évidemment, plus la pièce sera longue plus le défaut sera important et on se retrouvera avec une magnifique "queue de billard".
Non,
il n'est pas dangereux de passer des planches "sur chant" à la raboteuse, c'est même la méthode la meilleure. Il est vrai que plus la pièce est épaisse, plus elle a d'assise sur la table de raboteuse. C'est pourquoi on rabote le second chant
avant de raboter la seconde face, afin de conserver le maximum d'épaisseur pour cette passe.
Bien sûr, la table de la raboteuse doit être très propre pour faciliter le glissement du bois et on doit aussi vérifier la propreté des rouleaux presseurs anisi que des cannelures du rouleau entraîneur.
La rouille et l'agglomération de poussière, de sciure et de résine sont la cause la plus fréquente de problèmes, en rabotage.
La méthode de Zarkann est est très bonne, mais les presseurs sont très sophistiqués !
On obtient aussi d'excellents résultats avec le bon vieux système, très simple et très sûr, des presseurs "à peignes" en contre-plaqué.
Peignes (dans une opération de feuillurage) :
Ici, les peignes constituent un "tunnel" à la pièce qui ne peut reculer ni s'échapper d'aucune façon, ni vers le haut, ni sur le côté.