[rénovation] Induma à tourelle 1-S "Testa Veloce"

[j.f.]

FAG, pas terrible ?!?!

Je pense que tu dois confondre.

Les trois plus grands fabricants de roulements sont FAG (avec INA), SKF, et Timken (rouleaux coniques).

Le choix est simple : mon fournisseur est dépositaire FAG-INA et Timken. Mais en aucun cas je n'aurais monté autre chose que FAG ou SKF. Quand on voit la durée de vie des NSK ou NTN sur une moto japonaise TT, il y de quoi pleurer. A la rigueur, SNR.

La machine était entièrement équipée d'origine avec des FAG.

 

[fourmillier]

Au temps pour moi, j'ai du confondre avec un autre nom ! désolé

Je ne savais même pas que FAG et INA étaient de paire ! et pourtant je sais que les glissières INA sont au top, j'ai même des douilles à billes avec leurs arbres en INA.

 

[c.phili]

Le moteur n'st pas très lourd. Il est en alu. Faudra que je le pèse.

c.phili, le sélecteur de vitesse de la BP ne semble pas avoir de système particulier pour sa lubrification. C'est bien le cas ? Il doit sufire de déposer de temps en temps quelques gouttes d'huile sur la périphérie, à la jonction des deux pièces...

En fait j'ai 2 huileurs sur le côté droit un tout petit et un plus grand, je les rempli avant de commencer à travailler avec et je mets quelque goute d'huile dans la broche,

 

[j.f.]

Au temps pour moi...

Monsieur est cultivé

Mais on attend toujours avec impatience le reportage sur l'installation de ta BP...

INA, c'est aussi une bonne partie du marché des galets sur les systèmes de courroie d'accessoires en monte d'origine automobile. Galets tendeurs, galets de renvoi, etc.

C'est du très bon matos.

En fait j'ai 2 huileurs sur le côté droit un tout petit et un plus grand, je les rempli avant de commencer à travailler avec et je mets quelque goute d'huile dans la broche,

Peux tu faire des photos ?

J'ai cherché sur les docs en pdf des PB disponibles sur le net, et je n'ai rien vu de particulier.

Dans la doc de ma machine, il est simplement indiqué de placer quelques gouttes d'huile à ce nivau tous les jours, mais le dessin n'est pas explicite.



Cet après midi, ce fut pénible. Nettoyage, décapage, essais de méthodes de polissage de l'alu...

 

[fourmillier]

Usineur du soir, bonsoir,

Ca tombe bien qu'on parle de gras, pas celui que je viens de mettre dans les crêpes pour enrober mes 2 goulus lardons, mais bien pour faire fonctionner cette mécanique sans bruit suspects.

Sur le coté de ma BP j'ai une plaque avec pleins de noms d'huiles et de graisse, est-ce que vous respectez ces produits ? De mémoire y'en a au moins 6 ou 8. Je sors pas pour êt sûr, fait froid dehors...

Sinon pour l'installation de la BP ben c'est pas pour maintenant.
1) faut faire la dalle (pas grand chose ; environ 20 m2)
2) je suis en train d'aménager les combles, et malheureusement c'est la priorité
3) j'ai pas tiré les fils de 380
4) je crois que j'ai une phase naze ! Et je soupçonne l'endroit de la panne sans en être totalement sûr
6) J'ai quelques fraises mais pas d'étau ni de porte mandrin
7) frustration quand tu nous prend par le menton...

Au fait c.phili as tu une photo de l'intérieur du coffre électrique de la fraiseuse. Je n'y connais rien en élec indus et j'ai vue des choses étranges dans ce coffret dont une grosse bobine qui pourrait être un transfo 380/220 pour alimenter la visu ???

Merci

 

[ppt]

j.f. :

 

[c.phili]

suffis de demander, je reviens de l'atelier et j'y suis retourné exprès pour toi
pour le boitierelectrique, ça m'étonnerais que tu trouve quelque chose qui ressemble

voilà pour les huileurs

interieur du boitier electrique, il n'était pas fini quand j'ai pris la photo

 

[j.f.]

Merci c.phili

On a bien sensiblement les mêmes points de lubrification, mais qui ne concernent pas ce manchon qui était grippé. J'ai comparé les dessins dont je dispose concernant cette partie de la tête J de la BP (la tienne) avec le montage de ma machine. Pas de différence à ce niveau.

Après presque deux heures de travail, le manchon porte roulements glisse de nouveau parfaitement et sans jeu. Il avait été déformé par de précédentes tentatives de déblocage sans doute à coups de burin vu les traces ! La bague permettant de lever ou d'abaisser la poulie et son axe fonctionne de nouveau normalement. Ca glisse sans jeu. La photo ci-dessous montre les deux pièces en place, le manchon porte roulements étant ici à l'envers (plus facile de travailler dans cette position)

Une petite lime, et un cylindre lamellé monté sur une fraiseuse pneumatique à main. Les mesures montraient des déformations de quelques centièmes qui empêchaient tout coulissement.

Une vue des ressorts, dont deux sont en piteux état. Il devrait être possible de les raccourcir tous les quatre et de compenser par des douilles.

Pendant ce temps, la peinture des flasques du moteur de broche est décapée.

Ensuite, polissage. la fonderie des flasques n'est pas très belle. C'est très long d'arriver à quelque chose de présentable. Long et salissant. Pour l'occcasion, j'ai testé une cale de ponçage Norton. ce n'est pas mal du tout. Le travail est assez facile et rapide. Mais ça ne remplace pas les interminables étapes par papiers de verre de grains décroissants. La ponceuse vibrante permet quand même de gagner du temps. L'orbitale n'est pas diponible, malheureusement.

Pour l'instant, ce sont des pièces légères. Pour le corps du moteur avec son stator, ça va être nettement plus physique !

De temps en temps, un petit coup de Belgom pour juger de l'état de surface. Il y a encore du boulot pour le flasque supérieur (en forme de champignon).

Je me pose quelques questions sur la cinématique de la tête...

Ce manchon glisse donc verticalement dans la fonderie du carter des poulies. Il porte l'arbre de la poulie étagée réceptrice, qui tourne avec un arbre comportant des crabots à son extrémité.

En dessous se trouve l'étage de la courroie synchrone. Je n'ai pas encore désassemblé cette partie, mais je ne saisis pas bien pour l'instant sa cinématique.

Lorsqu'on actionne la manette harnais / volée, le manchon monte ou descend, enmenant dans son mouvement l'axe de la poulie réceptrice et donc la poulie elle même.

Donc une question aux possesseurs de fraiseuse à tourelle : lorsque vous manoeuvrez le levier en haut de la tête, vous constatez bien une variation de hauteur de la poulie étagée réceptrice avec un léger désalignement de la courroie ???

(bizarre comme système...)

Lorsque la poulie et son axe s'avaissent, les crabots situés en bas de l'axe s'engrènent avec ceux situés en haut de l'axe situé en dessous (sur lequel vient se placer la courroie synchrone), effectuant une prise directe, un peu comme sur une boîte de vitesses automobile. J'ai bon, là ?

Mais je ne saisis pas la façon dont ça se passe plus bas.

Ci dessous, la vue en coupe d'une tête J de Bridgeport.

ROUGE : manchon porte roulements (pièce n°13)
JAUNE : axe de la poulie réceptrice ; en bas, il y a des cannelures pour la courroie crantée, et un crabot (pièce n°75)
VERT : poulie réceptrice étagée
BLEU : manchon cannelé intérieurement et entrînant l'arbre cannelé de la broche
ROSE: poulie crantée réceptrice (pièce n°8)
BRUN et KAKI : deux pignons. le petit est celui permettant l'inversion du sens de rotation. Il est monté ou descendu.

Et je ne capte pas du tout comment ce système permet de disposer de deux gammes de vitesses. Dans une gamme, les deux arbres sont crabotés, dasn l'autre ils ne le sont pas. mais bon sang comment ça marche ???

Pas de démontage tant que le moteur et le carter de poulies ne seront pas terminés... Une chose à la fois. Mais si quelqu'un peut m'expliquer, je suis tout ouïe !

Quelques vues...

La poulie étagée réceptrice (avec ses perçages d'équilibrage). On voit les cannelures sur lesquelles vient se placer la courroie synchrone de l'atage en dessous. On voir aussi les crabots en bout d'arbre.

Vue de l'étage du dessous qui garde pour l'instant son mystère. On voit l'huileur du haut, comme sur la BP de c.phili (voir sa photo plus haut). L'arbre cannelé d'entraînement de la broche, et les crabots qui viennent se craboter avec l'axe de la poulie étagée quand cette dernière est abaissée.

Dur de résister à la tentation d'ouvrir...

 

[c.phili]

J’avoue n'avoir pas tout compris, ce que je sais en revanche c'est que pour changer de vitesse il faut repousser à font la manette du haut et faire un demi-tour avec la petite manette sur le coté, la vitesse change mais le sens de rotation aussi, il faut inverser le sens de rotation du moteur. Si on ne tourne pas ce petit levier le système se bloque net, vaut donc mieux pas le faite moteur en marche, de plus une fois la manœuvre faite je tourne un peu la poulie a la main ou je démarre tout doucement et bien souvent un clac se fait entendre au moment ou le système s'enclenche.

 

[Vapomill]

Salut j.f.!
Bon, hélàs, là je ne peux guère t'aider, ma tête est un modèle à variateur.
L'explication de c.phili me paraît claire quand tu repousses la manette du haut, effectivement, tu souleves la poulie étagée, mais au final, ça ne représente que quelques millimètres de désalignement qui de plus ont probablement été répartis entre les 2 positions de travail de la poulie.
Pour le réducteur à engrenages que tu n'as pas encore ouvert, le mien fonctionne à la graisse, et j'ai dû retirer un bon kilog de cambouis solidifié de son carter....
J'ai le même souci de l'inversion du sens de marche de la broche au changement de gamme de vitesses, mais comme j'ai un tête de linotte et un neurone assez peu performant, j'ai installé un fin de course qui vient palper la position du levier volée-harnais et qui commande un petit relais auxiliaire inversant les commandes du contacteur-inverseur du moteur de broche.
Ce qui m'a motivé à réaliser ça est une splendide fraise diamètre 20, extra longue, neuve, que j'ai tuée en la démarrant à l'envers... :-((
Maintenant, l'inter de sens de marche ne sert plus que si j'en ai expressément besoin!
Cordialement, Bertrand.

 

[gaston48]

Bonjour, tu peux certainement redresser tes ressorts en les serrant dans un
mandrin de perceuse par exemple et en redressant les spires l’une après l’autre.

Sinon je devine un système de harnais :
Accouplement directe de jaune sur broche avec débrayage de brun
= grande vitesse
Ou
Débrayage du directe et accouplement de brun sur broche
= petite vitesse

 

[fourmillier]

j.f. pourquoi tu ne les changes pas carrément les ressorts. Ca doit se trouver dans les boutiques pro de fournitures industrielles, ou sur Otelo.
On dirait vraiment que la tête de l'INDUMA est une tête de bridgeport. Incroyable ! Sur la mienne il me manque le petit volant en façade, j'ai regardé la doc de BP en anglais mais j'ai pas pigé à quoi ça sert. Position neutre au centre, sinon il faut tirer ou pousser, peut-être une dexcente fine démultipliée

c.phili, merci pour le boitier électrique, je l'avais déjà vu sur ton topic de restauration, mais je croyais qu'il venait en plus de celui de la fraiseuse.

 

[Weg57]

Le levier 284 je pense actionne le frein de broche, le repère 87 sont les disques de frein, déplacement de quelques chouias de la poulie 5 (verte...qui courrai dans l'her...)
Ensuite crabotage entre manchon 75(jaune) et bleu 72= vitesse 1 et un sens
Décrabotage entre 75 et 72 (crémaillère en bout de 72 et pignon non repéré mais cercle représenté(cavité 276,35,72,253) = soit si 96(kaki) position haut vitesse 2 par liaison courroie synchrone et 73 sur bleu, ou marche à vide si 96 en position basse. Enfin je crois?

 

[j.f.]

Voilà, grâce à vos explications, j'ai enfin compris.

J'aurais dû relire les notices, et revisionner la vidéo du MIT sur le maniement de la BP.

Ce que je ne comprenais pas, c'est comment on pourrait passer de prise directe à transmission réductée sans déconnecter la réduction. Maintenant, ça me revient, cette histoire de changement de sens, etc. Surout que comme Vapomill, je me souviens vaguement, en lisant les manuels, m'être fait la réflexion qu'il faudrait un contact inverseur quelque part pour faciliter les choses.

La conception de la tête de l'Induma est manifestement calquée sur celle de la BP. mais il y a quelques différences mineures. Position d'un huileur, forme de la fonderie de la partie basse, carter de la commande de descente automatique.

Fourmillier, le volant absent a le même rôle que le grand levier. Mais il gêne l'accès au réglage micrométrique des butées de perçage automatique. Je pense qu'il est absent de la quasi totalité des machines pour cette raison. Le petit bouton au centre sert à engager la descente auto.

C'est bien ça, le pignon 96 doit être en bas pour la prise directe. Mais son mécanisme n'est pas visible sur cette coupe.

Tout est clair maintenant ! C'est important de comprendre un mécanisme si possible avant de le démonter, ça évite les problèmes.

 

[tourniquet]

Pour polir l'alu un bon vieux kit ni-kit va très bien.

Ici par exemple => http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?Vie ... 1%26ps%3D5

Si tu veut éviter le passage au papier de verre, ni-kit commercialise aussi le même type de kit mais avec de l'émeri en poudre pour le décapage.

 

[j.f.]

Merci tourniquet.

Si je galère trop...

Mais si ça brille trop, on risque de se voir demander à la maison de se charger des cuivres et des casseroles.

Le plus dur c'est d'égaliser les irrégularités de surface.

Un reportage sur la fabrication artisanale des casseroles il y a quelques années montrait des dakarois fondre l'alu à même le sol, puis dégrossir à la lime, et enfin polir à la main. Résultat impeccable. mais quel travail !

C'est à se demander d'ailleurs s'il ne vaut pas mieux démarrer avec une lime douce plutôt qu'un abrasif à gros grain : les rayures sont ensuite très difficiles à éliminer. La lime, là où elle peut passer, et maniée correctement, donnerait peut-être de meilleurs résultats ?

 

[bois.debout]

...C'est à se demander d'ailleurs s'il ne vaut pas mieux démarrer avec une lime douce plutôt qu'un abrasif à gros grain : les rayures sont ensuite très difficiles à éliminer. La lime, là où elle peut passer, et maniée correctement, donnerait peut-être de meilleurs résultats ?

Je le pense aussi car la lime maniée correctement donne une surface plane, toutes ses dents ayant la même longueur, alors que tous les grains d'un même gros abrasif ne "creusent" pas tous exactement à la même profondeur car leur calibrage n'est pas parfait à cause de leur forme. Il reste toujoujours des rayures plus profondes qui restent, causées par les grains qui dépassent le plus du support.

Le probème est le même dans le bois, surtout en travers du fil.

 

[bois.debout]

En revanche, les roues à lamelles d'abrasif donnent de bons résultats sur l'acier pour préparer un polissage. Je n'ai pas essayé sur de la fonte d'alu mais, "en veillant au grain", cela marche peut-être aussi ?

 

[CBMat]

la lime donne de bons résultat quand il y a des criques, j'ai récupéré des carters de moteur de bécane des années 50 avec des rayures très profondes sans probleme en commençant à la lime, puis papier de verre à l'eau puis polissage.

si tu vas sur le site d'ALP diffusion; il vend des disques abrasifs genre "tampon jex" de différents grains différents, c'est d'une efficacité redoutable !!! j'ai repris les carters que j'avais fait sabler de ma honda avec, et en trois passe (disque "rude", puis "mi rude" et disque "fin"), le polissage est devenue ensuite une formalité. gaffe par contre, j'avais pris des disque de diametre 130 (pour perceuse) que j'ai monté sur un moteur mono 3CV, il se sont très vite eusés, la faute en est à la vitesse linéaire pas assez élevée...

dans ton cas de figure, tu peux d'emblée commencer avec le disque "mi rude"

ils se trouvent là, je n'ai pas trouvé d'autre boite qui en fournit pour l'instant (masque obligatoire au fait!!!)
http://www.alpdiffusion.com/produit.php ... roduit=543

 

[tourniquet]

Pour polir l'alu, je commence directement avec du papier grains 180 a sec, voir a la lime pour rattraper les bavures de fonderie. Ensuite je passe avec du papier a l'eau a partir du grain 600. puis 800 et 1 000.

Passage du kit de polissage Ni-kit

Tu arrive a un vrais miroir et le Belgom, tu met le pot a la poubelle

Un bon site pour te fournir en matériel => http://www.polirmalin.com

 

[j.f.]

Bon, vous m'avez convaincu...

Je vais me commander un kit de polissage. Je regarderai quand même chez les anglais s'il n'y a pas moins cher. Pas que je sois radin, mais je préfère dépenser mes sous en outillage coupant et roulements chez mon fournisseur local favori, plutôt qu'en outils à utilisation occasionnelle !

Aujourd'hui, réception du dérouilleur à aiguilles. 45.75 £ port compris, livraison en une semaine.

Je suis également tenté par ceci. 200 € chez le revendeur d'outils pneumatiques le plus proche, ce qui m'a fait renoncer depuis des années à m'en équiper.

Ce dérouilleur n'est pas aussi violent que je l'imaginais. Il y a un petit défaut à mon sens sur le guidage qui est insuffisant. Il faudra placer un tube plus long. Facile.

Essai rapide sur de la fonte apprêtée / mastiquée (on dirait du cellulo rouge) / peinte. Le travail est progressif. L'apapreil est difficile à contrôler sur les chants. Rassurez vous, c'est serré dans de grosses mordaches en plomb !

Je ferai quelques essais sur le carter des poulies en aluminium, car là, il y a un sacrée couche à enlever !

 

[tourniquet]

Je vais me commander un kit de polissage. Je regarderai quand même chez les anglais s'il n'y a pas moins cher.

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Privilégie quand même les produit de marque ni-kit. Je n'ai pas d'action chez eux, mais pour avoir essayer plusieurs marque, ces avec eux que j'obtient les meilleurs résultats.

 

[Weg57]

le marteau dérouilleur est surtout efficace sur les tôles rouillées car il les met en résonance.....ouil'llououille les oreilles!

 

[j.f.]

J'aime bien le bruit de ce truc. Plus sympa que le burineur. On se prend vite pour Rambo. A éviter la nuit, quand même !

Super, le lien vers Polir Malin, Tourniquet.

Peux tu m'en dire un peu plus à propos de l'utilisation :

- des disques en cisal
- de la laine d'acier

Comment dégrossir facilement la granulosité de la fonderie brute ?

[EDIT] je viens de commander un kit "Combined Abrasive/Polishing Kits 26pc" chez http://www.thepolishingshop.co.uk , ainsi qu'un adaptateur M14 /queue de cochon pour disqueuse. Mes tourets ne sont pas assez rapides ni puissants pour monter les disques de polissage. Et le stator du moteur est trop lourd pour être poli à bout de bras. Le kit est livré avec deux adaptateurs queue de cochon / axe de 6 mm pour montage sur perceuse ou meuleuse.

On verra bien ce que ça donne...



D'autre part, je me pose une grossse question philosophique.

Je viens de faire quelques lectures sur la construction des broches de Bridgeport. Et j'imagine qu'il en est de même pour n'importe quelle broche conçue pour une perceuse fraiseuse.

- roulements apairés (c'est pas un scoop !), et parfois modifiés
- roulements pouvant être marqués à la fabrication pour indiquer l'endroit où se trouve le défaut maximum afin d'effectuer certaines orientations au montage pour corriger la géométrie
- naturellement, roulements serrés au niveau des deux bagues. Donc, logiquement, démontage problématique si on ne veut pas les abîmer
- un avertissement disant que l'attachement doit être rectifié une fois le montage ou remontage effectué afin de garantir la concentricité

- etc.

Bref, je doute fort que ce soit à ma portée. Changer et régler des roulements de boîte ou de moyeux est une chose, faire la même chose sur une broche semble en être une tout autre. Des recherches sur le net font apparaître plein de sociétés proposant ce genre de service. Ca semble être un métier à part entière.

Je viens de mesurer le faux rond de l'intérieur de l'attachement SA40, après un nettoyage sommaire. Comparateur à levier analogique de qualité (Roch) au centième. Résultat : non mesurable. Je n'ai pas de cylindre étalon sur cône SA40, mais j'ai l'impression que cet assemblage tourne parfaitement rond (ce que m'avait d'ailleurs dit le vendeur). Cette broche a déjà été révisée au vu les traces de démontage-remontage.

Ce qui m'ennuie, c'est qu'il est impossible de savoir à quand remonte la dernière révision / graissage. Et en plus un atelier est toujours un environnement plus ou moins pollué.

Y a t-il un moyen de parfaitement nettoyer et relubrifier tout ça sans rien démonter ??? J'en doute fort... Mais si quelqu'un a un truc... Immersion, ultrasons (j'ai un bac qui pourrait peut-être contenir le fourreau), ou tout autre moyen...

Gaston 48 a indiqué la procédure Shaublin de lubrification des roulements par immersion dans un autre post

 

[fourmillier]

salut j.f.

Personnellement je ne démonterai pas la broche. Pour moi, c'est la pièce maîtresse de la machine. Donc à moins que les roulements soient foutus.

Les roulements ne sont pas graissés à vie là-dessus ?

 

[j.f.]

Bonjour,

j'ai passé mes soirées (nuits...) à chercher sur les broches de BP.

Le démontage et remontage ne sont pas des opérations compliquées, mais effectivement, on est imémdiatement découragé.

D'autant que le démontage est forcément destructif pour les roulements.

On trouve sur CNCzone des informations de tout premier plan données par un ingénieur roulementier spécialisé dans la conception de broches de machines outils. Il y expose une sorte d'historique des méthodes utilisées autrefois chez Bridgeport pour réaliser les broches, sélectionner les roulements, les retoucher, etc. Il explique posséder la plupart des cahiers des charges Hardinge-Bridgeport des origines à nos jours.

Le remplacement des roulements est faisable, et doit se faire par méthode "thermique" ; c'est à la portée de l'amateur, il esplique bien comment s'y prendre avec du matériel de cuisine. En revanche, pour lui, la rectification du cône de broche est impérative.

Je placerai les liens et un résumé ce soir. C'est très intéressant.


D'autre part, j'ai trouvé sur le groupe Yahoo des BP un fil de discussion ouvert par un gars qui a "poudré" la tête à l'époxy...

Il a eu une grosse galère car avec les deux étuvages (dégraissage, puis cuisson de la poudre), la géométrie a changé. Il a eu énormément de mal à rentrer la broche dans la tête !


Bon, pour en revenir à ce qui me préoccupe, la photo ci-dessous parle d'elle même : en blanc c'est de la vieille graisse complètemment sèche, ayant la constistance de colle néoprène ayant séché dans son pot. En noir, c'est le la graisse normale, plus récente.

Le gros souci, c'est d'arriver à nettoyer tout ça sans polluer les 3 roulements hors de prix sur lesquels tournent la broche. Ca me paraît très difficile. Quant à nettoyer, dégraisser et regraisser les roulements, ça paraît être une mission impossible...

J'ai démonté et nettoyé l'étage du réducteur / inverseur. Photos ce soir.

 

[KY260]

Pour les roulements du moteur du tour, je le ai laissé trempé dans du white 2 jours, puis soufflage et regraissage avec de la castrol au lithium.

ils sont doux comme des fesses de bebe.
methode applicable ou non pour toi, je ne sais pas, mais ça a marché pour moi

 

[fourmillier]

je viens d'avoir une idée de cro-magnon comme à l'acoutumée.

Ne riez pas je suis sérieux ; ne peut-on (les petits petons...) pas chauffer la graisse pour qu'elle se ramollisse et se répande plus en profondeur dans les mécanismes. (j'espère que la graisse fond quand on la chauffe, à moins que je confonde avec le saindou là j'y connais rien du tout...)

 

[tourniquet]

Les seins dure aussi se n'est pas mal

 

[Weg57]

Salut,

la graisse chauffée jusqu'à ce qu'elle coule est dénaturée, l'huile et les savons quelle contient peuvent se séparer et elle n'a plus les qualités requises. Le remède est pire que le mal, elle peut devenir corrosive et adieu les "chers" roulements. Ces graisses (si elles ne sont pas trop anciennes d'élaboration) ont une tenue en température élevée environ 200°.
Si ce sont des roulements ouverts (non étanches, non blindés) il vaut mieux essayer de faire un graissage de chasse ou la diluer.
J.F. prendre un peu de graisse sèche et essayer la dilution avec différent produit (white spirit, essence etc...), pensez aussi aux joints s'il y en à.