Qualité de surface VS hydrodynamisme

T

tydji

Compagnon
Bonjour à tous,

Je viens vers vous à la recherche de documents/ouvrages/études sur les besoins en terme de finitions de tout ce qui est glissières et broches de machines conventionnelles (tournage/fraisage mais aussi rectification et logements de broches).

Notamment sur le principe du "flaking" (disent les impériaux) car il ne me semble pas que ce soit très claire. Qu'il s'agit plus d'un intérêt esthétique que d'un prérequis réellement fonctionnel ?

Je cherche des ouvrages qui entreraient dans les détails, et non pas les bookins d'usinages ou d'ajustage généraux.

On entend un peut partout que ces marques profondes, pratiquées en fin de grattage, seraient utiles pour la bonne lubrification des surfaces de glissement.
Pourtant, si vous avez un bon marbre, vous aurez remarqué que la "lévitation" se fait facilement sur des pièces "pleines" à peut près plane : d'où, à contrario, l'usage de plateaux striés pour le rodage : évacuer l'huile afin que le contact (et donc l'abrasion) se fasse réellement entre rodoir et pièce.

Pareil pour les coussinets de broche ; certains font des évidements au grattoir, d'autres de simplent rainures, sans parler des designs avec éléments 3-points réglables ... Il semblerait que tout ceci ne soit pas si "scientifique" que cela ?

J'espère avoir été claire.
Donc si vous avez des documents la dessus, merci d'avance de votre réponse
Au plaisir de vous lire
Tydji
 
E

EncoreUnPseudo

Compagnon
Je ne comprend pas bien la question du coup: Est-ce qu'on parle d'hydrodynamisme ou du glissement de deux surfaces solides entre elles ?
Quoi qu'il en soit dans les deux cas ça peut être contre intuitif: Des écailles de poisson ne forment pas une sirface lisse, et pourtant on ne fait pas mieux en termes d'hydrodynamisme.
en ce qui cnocerne les surfaces solides: Deux surfaces parfaiteemnt planes et lisses (exemple: deux cales rectifiées) vont coller entre elles si on appuye suffisamment fort (ce qui est le cas pour des glissières).
Je dois avoir la bible du grattage (en anglais, mais en pdf) qui explique ça quelque part, il faut que je cherche)
 
U

uelbud

Guest
pour les poisson ou peau de requin il ce forme a vitesse x un film air entre l'eau et le support ce qui donne une resistance très faible


pour la mécanique si tu travail sur un film huile il faut des surface parfaite plane et pas si lisse que cela il faut un ra spécifique sinon le film huile accroche pas ca fait un peut comme si tu roule de la colle ça ce met en paquet l fil et rompue et ça finis par grippage

c'est un montage très spécifique qui prend beaucoup de paramètres en compte pas certain que tu puisse trouvez beaucoup de doc sur le sujet


tu peut trouvez en cherchant sur .. film huile j'ai étudié cela pour les moteur thermique avec des doc shell c'est bluffant leur vidéo t voie la rupture du fim le bourrelet ce formé jusque au grippage


le reste ont crée de micro cavité ou des rainure qui font office de réserve huile pour ds déplacement lent


 
R

rabotnuc

Compagnon
le mieux c'est de chercher sur le net de la doc sur la "tribologie" et les coussinets, le frottement est lié aussi au type de lubrification.
 
T

tydji

Compagnon
Est-ce qu'on parle d'hydrodynamisme ou du glissement de deux surfaces solides entre elles ?
Bonjour :)

Pour moi c'est la même chose (d'où l'exemple de surfaces qui "volent" sur le marbre) : les glissières fonte-fonte ne se touchent pas lors du mouvement, d'où l'hydrodynamisme. Mais peut-être que je me trompe sur la terminologie ?

Il ne me semble pas que l'ouvrage en englais qui circule entre dans les détails. Je l'ai en pdf grâce aux bonnes âmes du forum, j'en referai un tour.
Deux surfaces parfaiteemnt planes et lisses (exemple: deux cales rectifiées) vont coller entre elles si on appuye suffisamment fort (ce qui est le cas pour des glissières).

Oui, mais en quoi est-ce que ce flaking changerait la donne, car la surface grattée n'est pas aussi "plane" qu'une surface finement rodée/polie, donc il reste toujours de l'huile entre les 2 surfaces sur un important pourcentage de la glissière. Et les glissières traditionnelles sont quasi toutes en fontes, donc la lubrification est déjà quasi excellente par nature.
D'où aussi ma question sur tout ce qui est broche : qu'une broche soit plus rapidement, au démarrage, en situation de "lévitation" hydraudynamique grâce aux "cuvettes" qui stockent plus d'huile sur toutes la surface, pourquoi pas, mais il y aura aussi plus d'usure et moins de portence ... Donc ... Non ?
J'aurais mieux fait de faire le cursus ingénieur !

j'ai étudié cela pour les moteur thermique avec des doc shell c'est bluffant leur vidéo t voie la rupture du fim le bourrelet ce formé jusque au grippage
Toute une science !

Merci pour vos orientations
 
U

uelbud

Guest
pour les jeux et le ra tu peut essayé de trouvez les infos des roulement Gamet

tu aura une base surtout pour une broche ...........la t° le ra les jeux fonctionnel lié a la fonderie les dilatation sujet fort intéressant

mais de la à trouvais une étude complète ......compréhensible .....ce rapproché des universités cela fait partis des formation ingénieur mais laquelle ..........

quand au glissement de table c'est un autre sujet très complexe surtout que les défaut de géométrie sont pas une chose simple à prendre en compte
 
G

Guy69

Compagnon
Pour une compréhension des forces en jeu dans le frottement, voir le chapitre 12.2 dans le cours de physique "Mécanique 1" de Richard Feynman.
Où l'on peut lire que même les prix Nobel de physique ne comprennent pas tout...
Et des effets effectivement contre-intuitifs quand on voit que 2 pièces de métal pur posées l'une sur l'autre ne glisseront pas (celle du dessus ne tombe pas quand on incline à la verticale) car les atomes en contact sont tous du même type et ils n'ont aucun moyen de reconnaitre qu'ils sont dans des morceaux différents !

Cordialement
Guy
 
R

rabotnuc

Compagnon
Pour moi c'est la même chose (d'où l'exemple de surfaces qui "volent" sur le marbre) : les glissières fonte-fonte ne se touchent pas lors du mouvement, d'où l'hydrodynamisme. Mais peut-être que je me trompe sur la terminologie ?
oui tu te trompes. L'exemple que tu cites c'est de la tribologie.
Ce qui est le plus près de ce que tu cherches c'est la lubrification des paliers, avec les differents comportements en fonction de la vitesse et de la lubrification.
sinon tu as ce post sur le grattage:
https://www.usinages.com/threads/le-grattage.1158/page-35
 
T

tydji

Compagnon
mais de la à trouvais une étude complète ......compréhensible .....ce rapproché des universités cela fait partis des formation ingénieur mais laquelle ..........
Sur instagram il y a un gars prof d'usinage aux USA qui balance régulièrement des extraits de bookins techniques ... donc si je sais qu'il y a pas mal d'ouvrages (sous le niveau docteur) qui traitent du sujet, mais en englais, à prix non négligeable.
Pareil, sur Ytube, des Russophones ont montré qu'ils avaient des ouvrages assez complet là-dessus.

J'ai trouvé une thèse hier-soir, en Français, sur la construction de machines de mesure tri-dimensionnelles au nanomètre, par Ludovic LAHOUSSE en 2005.
Il y a un petit passage sur les glissières conventionnelles. (voir photos) Il y parle de cavitation (comme pour les requins), qui limite l’effet de dépression. Il survol cependant.
voir le chapitre 12.2 dans le cours de physique "Mécanique 1" de Richard Feynman.
Vous avez un lien ? En Français notamment ? et qui ne traite pas de Physique Quantique ?? ^^
Et des effets effectivement contre-intuitifs quand on voit que 2 pièces de métal pur posées l'une sur l'autre ne glisseront pas (celle du dessus ne tombe pas quand on incline à la verticale) car les atomes en contact sont tous du même type et ils n'ont aucun moyen de reconnaitre qu'ils sont dans des morceaux différents !
D'où le collage atomique en optique, et la soudure "naturelle" dans l'espace me semble-t-il, je sais je sais, mais je parle bien d'hydrodynamisme et de glissières, donc de surfaces lubrifiées. :wink:

oui tu te trompes. L'exemple que tu cites c'est de la tribologie.
Ce qui est le plus près de ce que tu cherches c'est la lubrification des paliers, avec les differents comportements en fonction de la vitesse et de la lubrification.
La tribologie << est la science qui étudie les phénomènes susceptibles de se produire entre deux systèmes matériels en contact, immobiles ou animés de mouvements relatifs. >>
Cela englobe beaucoup de choses qui n'intéresse pas ce sujet. Vous pouvez être plus précis en ce qui concerne l'étude de la lubrification hydrodynamique, la lubrification élastohydrodynamique voir la lubrification hydrostatique ou aérostatique ? (en ca qui concerne la lubrification sous pressions, pour une broche de rectifieuse, c'est à étudier, mais pour des glissières de "simple" machines outils, bof)

Quelqu'un aurait-il des livres abordables par tous ? (Abordable, je veux dire, pas à 300€ oui, mais surtout sans intégrales, dérivées, matrices et autres formules interminables à 15 paramètres.)(Donc niveau technicien, technicien supérieur, ... les collections Dunod sont pas mal, dans le genre quoi.)

Une autre thèse, en Français, sur la lubrification des paliers de turbocompresseurs, p.78, équation de Reynolds sur la formation du "coin d'huile" ... bon courage ! ^^
En parlant de turbo-compresseurs, il doit bien y avoir des membres qui bossent sur Belfort (Alstom), non ? L'idée est quand même de pouvoir appliquer ces principes sur des cas concrets ...

Et enfin : ce post rejoint en parti le post que j'avais lancé sur les lubrifiants. Comme des internautes l'avaient montrés, c'est bien la viscosité qui fait la qualité principale d'un lubrifiant. (Ce que j'avais du mal à reconnaitre : entre les différences de comportements entre huiles et graisses, mais aussi car 2 huiles de grades identique n'auront quand même pas les mêmes caractéristiques de tenue au cisaillement (autrement dit de pouvoir lubrifiant). On est en plein dedans là, puisque la viscosité permet tout ces calculs :wink:


Thèse Lahousse 1.JPG


Thèses Lahousse 2.JPG


Thèses Merazi Sayah 2.JPG


Thèses Merazi Sayah.JPG
 
U

uelbud

Guest
pour les requin leur peau et particulière elle crée des dépression qui forme un fim d'air ...pas le bon terme ... mais cette couche permet un glissement dans l'eau avec une trés faible resistance

ça tu dois trouvais des infos sur les maillot de bain des nageur dans les compétition

ou sur les sous marin ... pour attenué la trace de celui ci quand il ce déplace .... bruit
 
G

Guy69

Compagnon
bonjour
Le cours de Physique de Feynman est en français chez Dunod, et pas à 300€.
Certes il aborde la mécanique quantique, certes il y a des formules avec dérivées, intégrales, mais c'est probablement celui qui en a le moins et en un mot le meilleur qualité/difficulté.
Il m' a été recommandé par un prof de prépa.
Je sais que j'en ai pour plusieurs mois de boulot...
Je ne suis pas un matheux (même si j'aurais aimé l'être), j'ai fait des études plutôt littéraires et à 69 ans on n'a plus l'agilité intellectuelle de notre jeunesse mais ça me parait abordable.
Cordialement
Guy
PS: par contre le chapitre sur les Frottements n'est qu'un court morceau. Je crains que ce bouquin comporte trop de sujets qui ne t'intéresseront guère.
 
A

Alex31

Compagnon
pour les requin leur peau et particulière
Hors sujet (mais intéressant quand même)

il n'y a pas que la solution requins, les dauphins et autres cétacés ont trouvés diverses solution pour économiser leur Energie et favoriser l'écoulement sur leur peaux

La peau
Pour faciliter le déplacement dans l’eau, la peau des cétacés a perdu sa pilosité au fil du temps. Elle est devenue lisse et glissante.

Il faut savoir que lorsqu’un fluide s’écoule autour d’un objet, les couches d’eau les plus éloignées de l’objet s’écoulent plus vite que les couches d’eau les plus proches. Tant que l’écoulement n’est pas trop rapide, ces couches restent parallèles. On parle d’écoulement laminaire. Si la vitesse augmente, ces couches se « décrochent » les unes des autres, formant des tourbillons et des turbulences qui freinent l’objet. Mais les cétacés défient les lois de la dynamique : même lorsque leur vitesse augmente, l’écoulement de l’eau reste laminaire.

1660204052764.png


C’est la structure particulière de leur peau qui permet d’expliquer ce phénomène. La peau des cétacés est constituée d’un épiderme lisse et élastique et d’un derme parcouru de nombreux orifices. Sous l’effet de la vitesse, ces minuscules palpeurs transmettent des signaux aux cellules environnantes. La surface de la peau réagit alors instantanément en fonction des différences de pression et il se forme de fines ondulations, chacune d’entre elles est une réponse à chaque turbulence et permet sa neutralisation.

De plus, les cellules de l’épiderme exsudent de minuscules gouttes d’huiles dont le rôle lubrifiant est évident. Elles se renouvellent plusieurs fois par jour. A titre d’exemple, le cachalot abandonne en permanence des lambeaux de peau imbibée d’huile.


et que dire des motifs des balles de golfs?
 
U

uelbud

Guest
les fabricant de maillot ont réussi à recrée cette fonction ..
 
R

rabotnuc

Compagnon
A part la curiosité intellectuelle, que je comprends très bien, quel est le but de ta démarche?
- devenir un spécialiste ?
- un projet technique précis?
Je vois le Flaking comme une technique ancienne liée au grattage des glissieres plates pour garantir une bonne lubrification en déplacement lents et c'est tout. Mais peut-être ai je tort de faire simple?
Je doute que tu trouves des résultats très scientifique sur le sujet. Tu trouveras plus facilement des études sur le rôle des états de surface et de la lubrification, et sur les causes de grippage.
 
T

tydji

Compagnon
certes il y a des formules avec dérivées, intégrales, mais c'est probablement celui qui en a le moins et en un mot le meilleur qualité/difficulté
39€ sur le site de Dunod.
Par contre, pour lecteurs "BAC +4/+5" disent-ils ^^



Bon, pour être claire, j'ai fait des essaies.
Sans prétendre au bureau des poids et mesures bien-sûr ! (il faut tout préciser pour les rageux :wink: )

Attention, rapport long :

Avec un support de mesure en fonte de 70*70 gratté plan puis rodé (moyennement, pas finement), et un marbre fonte poli plan au µ.
L'hydrodynamisme est incontestable et constante.
Chargé d'une masse de 2kg, même 24h passés, il n'y a aucun soucis de collage. Ou s'il y a une légère «accroche», la pièce se relève extrêmement facilement (peu de force nécessaire) et rapidement (quelques dizièmes peut-être?)
Donc j'augmente la masse à 15kg :
On sent que l'hydrodynamisme est encore présente, mais la résistance au déplacement augmente.
24H passés sans bouger, la pièce colle plus au marbre, mais se « relève » toujours assez-facilement au mouvement. (avec plus de difficulté qu'avant).
Conclusion : la surface rodée, donc parfaitement lisse et plane, glisse sur un film d'huile au moindre mouvement malgré l'augmentation de la charge.

Ensuite,
même surface mais ajout de « frosting » (écaillage, en forme d'écailles, de « C »).
(Le « flacking » ce sont les touches carrées en tiré – à la Suisse. Même si cela peut être utilisé pour générer des surfaces, les bookins Englais disent clairement que c'est avant tout pour la déco …)
Je note que j'ai poursuivit cet « essaie » avec ajout de frosting pour (comme on le dit) tenter de supprimer l'effet de collage (même léger).
Premier résultat :
1- L'hydrodynamise ne se fait pas à faible vitesse (on sent que cela accroche plus que quand la surface était simplement rodée).
2- L'hydrodynamisme se fait légèrement pour de plus grande vitesse (légèrement, donc moins que sur surface simplement rodée).
3- Réduction du Collage après moment statique : OUI, mais légèrement.
Conclusion :
Je suppose qu'on change de mode de lubrification, comme dit le papier sur la dynamique dans un palier lisse, l'agrandissement de volume entraine une rupture de la courbe de pression. (donc une perte de l'auto-génération de la capacité hydrodynamique). MAIS, pour de faibles vitesses, ces rainures peuvent se justifier car elles permettent au film partiel de se reformer […] et maintenir au moins le régime ONCTUEUX. Donc à priori, je constate/confirme cela.

Maintenant vient la partie qui fâche :

J'ai refait ces comparaison sur un deuxième support de mesure au µ en changeant cette fois l'orientation des « saignées » de frosting. (surface de glisse en 2 points, environ le quart de la surface du support précédent)
Résultat :
- Gratté-rodé fin (sans frosting), cela plane sans soucis. Même en m'appuyant fortement, je n'arrive pas à supprimer l'effet de sensation de "lévitation" ...
- Avec marques de « Frosting » (il faudrait que l'on trouve un terme Français!), je m'appuie, ça touche. Régime octueux peut-être, mais vraiment : je sens (et j'entends) le frottement. Donc cela m'étonne !
Je nettoie la surface et là, chose très intéressante : malgré un pierrage, malgré un « rodage » important sur granit sec, puis un « rodage » sur fonte sèche, le pour-tour des marques de frosting est brillant ! C'est assez impressionnant car 100% des marques montrent ce pourtour brillant, très précis. Minuscule, mais claire et net.
(Je n'ai pas réussit à les prendre correctement en photo)

Donc re-finition poussée : Rodage sur rodoir à abrasif libre afin d'être sûr d'un ébavurage parfait et d'un chanfreinage microscopique. Suivit d'un pierrage fin, d'un « rodage » sur granit sec et d'un rodage sur fonte sèche. (donc retour du même finit qu'avant le frosting!)
Résultat :
Léger mieux, mais identique :
- touche quand je m'appuie.
- non amélioration de la glisse.
- Effet de blocage/sussions toujours présents.
- production d'huile noire … (malgré les rodages sec !) (Je répète : l'état de finition est identique, il y a juste les « crevasses » du frosting en plus)

Je refais la finition du premier support également afin d'être sûr de l'état de surface … résultat identique !

3ième essaie :
Je confirme : l'huile ne noircit pas et l'hydrodynamisme est produit très facilement lorsque je teste le verso du premier support (le verso est un plan évidé pour faire 3 points d'environ 3cm² chacun. Le tout rodé fin et utilisé comme support de mesure depuis des mois)

4ième essaie :
Je mets le premier support côté verso (sans frosting) et le deuxième support (avec frosting) sur le marbre incliné: le rodé glisse, le frosté reste en place.
Même si je m'appuie sur le rodé, il reste en « lévitation » et continue sa décente fluide.
Même si je bouge rapidement ou lentement le frosté, rien n'y fait, il « suce » et reste figé …
(Je précise que je veille à évacuer un éventuel surplus d'huile. Ici j'inverse la position des deux supports, plusieurs fois, pour éliminer ce paramètre.)

5ième observation : les glissières :
Sur la Somua que j'ai presque refaite à moins de 5µ sur toutes les courses : un filet d'huile et ça fil (parfois dangereusement ^^). Bien sûr que cela « colle » après plusieurs heures sans mouvement, mais un petit surplus d'énergie et à la main toutes les surfaces se « relèvent » (sous-table sur table (table en bas) = plusieurs dizaines de kg, console sur bâti à l'horizontal +de 100kg, chariot y sur console, pareil) Même stockées depuis des mois, la sous-table re-glisse sans problème sur la table, il suffit de pousser un bon coup pour que cela se "relève". Il me semble que lors de l’essaie avec vis montée je n'avais même pas senti ce « relevage » nécessaire. Donc ...

Donc là c'est bon pour moi c'est claire : ne « frostez » pas !
Une glissière finement grattée est très douce, venir produire des crevasses finalement clairement sans intérêt et surtout des bavures et arrêtes néfastes qui demanderaient un rodage à l'abrasif libre : non ! ça n'a aucun sens !

Deuxième conclusion :
Ne suivez pas les conseils de ces « je sais tout » du monde de Youtube/Instagram : Quand on voit que certains « frostent » à la machine quasiment 20, 30, 40% de la surface … aïe aïe aïe ! Ou que d'autres produisent des surfaces « glissantes de super-précision » avec quoi, 20% de touchent brillantes, le reste étant de la sous-surface … Ah oui c'est « beau »/« impressionnant », mais c'est de la branlette superficielle ! Voir de l'escroquerie ??

6ième remarque :
Comment, alors que les surfaces frostée sont fortement "creusées"(une marque c'est plusieurs dixièmes!), s'assurer que des centaines de bulles d'air ne restent pas coincées entre les surfaces ??? Impossible...

7ième remarque :
des cales étalon colles oui, mais seulement si elles sont mises en contact d'une certaine manière.
Mettez-y une goutte d'huile et la messe est comprise :wink:

Et au final, tout est dit dans le vieux bookin de Connelly :
« One definition of frosting is the application of a decorative effect, resembling frost, to the conspicuous bearing surfaces of machines. (It is also called flowering.) Frosting consistes of an ornamental pattern of marks covering prominently exposed areas of bearing surface. It is produces by shallow cutting with a frosting tool.
The shief reason for the practive is to improve the appearance of a surface. A supplemnetary reason for frosting is to facilitate the lubrication of extremely smoot scraped metal surfaces subject to rapid or frequent traverses by othe surfaces equally smooth. Here the purpose of frosting is to roughen the surfaces slightly to provide oil holding pockets for adequate lubrication of the flat bearings.
Many manufacturers do not apply frostings to their machines believing that careful pin point hand scraping, while developing the requisite bearing quality, will produce a sufficiently attractive finish. »

Ce qui nous amène au sujet des rectifieuses.
Où la précision de mouvement est plus importante, la vitesse aussi, la course non négligeable, … Et là je m'arrête. ^^
D'autres essaies se feront le moment venu :wink:
Comme conclusion partielle, je dirais que pour avoir une qualité de glisse parfaite, il suffit d'un petit moteur et d'huile sous pression et tous nos "problèmes" sont évacués (encore que, il faut faire un peu d'hydraulique pour le coup).
Mais bon, une bonne huile, de bonnes protections contre les impuretés, un huilage régulier et un soin adéquat et c'est Très bien !
Pour une observation de l'usure de la machine il faudra attendre 10, 20 ou peut-être 30 ans :wink: Enfin peut-être que je vais la vendre aux Chinois vu les temps qui courent :mrgreen:

Autre remarque :
Le modèle de l'alésage lisse change en fonction du jeu !
Un axe finement rodé dans un alésage finement rodé avec un jeu réduit à quelque µ fonctionne comme un palier huilé. L'air faisant office de lubrifiant, l'axe tourne sans friction.^^ (mais comme l'air n'a qu'une très faible viscosité, le montage ne supportera aucune charge)
Si l'alésage n'est pas débouchant, l'air sera piéger, vous connaissez tous ...
(Au passage, d'où la nécessité de régler les jeux de fonctionnement.)
(Je suppose que des travaux de comparaison de la tenue du lubrifiant dans les alésage-lisse en fonction du jeu ont été fait...?)

On peut aussi supputer qu'un bénéfice notable puisse être observé (j'utilise le conditionnel!!!) avec l'usage d'huile plus visqueuses : la quantité de surface "touchante" pourrait être diminué vu l'augmentation de la viscosité, mais la distribution d'huile sur la surface devrait être améliorée dans le même temps...

Ou aussi imaginer que la compréhension meilleure de la chimie des lubrifiants voir de la physique atomique ou quantique nous permette une meilleure compréhension des besoins requis, mais là aussi : à vous de jouer ! (N'est-ce pas GUY ??)
Moi je m'arrête là :wink:

(Me vient une autre remarque : les pompes à huile type monocoup permettent de créer une légère surpression de lubrifiant pour une plage de temps donnée...)

N'hésitez pas à continuer le sujet :wink:
 
G

Guy69

Compagnon
à vous de jouer ! (N'est-ce pas GUY ??)
Moi je m'arrête là :wink:
honte sur moi j'aurais du me taire. Je n'ai aucune prétention d'apporter quoi que ce soit sur ce sujet que vous maitrisez mille fois mieux que moi.
Merci pour tous ces essais
Cordialement
Guy
 
U

uelbud

Guest
mouais...........

ce qui veut dire que dans de bonne condition il ne faut pas cherché la petite bête .......


par contre les micro réserve huile d’après tes essai provoque plutôt un effet nocif sur le glissement

par contre pourquoi celle ci sont utilisé ....l'une serait de facilité la réparation du film plus sur une grande surface rapidement que si un ou plusieur point alimente en huile

les glissement sur film huile sont aussi soumis à divers contrainte lié au fluide et sont vieillissement et sa pollution lié au éléments extérieur quelconque qui n'ai pas anodin
ainsi que l'usure et pollution lié au déplacement répétitif


pour conservé t'ont film une solution serait de trouvé le moyen d'entretenir le film par une injection sous pression contrôlé


un exemple serait les transport de charge sous film air sous pression ......je ne connais le terme exact

par contre j'ai pu constaté que l'ont peut soulevé et déplacé des charges extrêmement lourde avec peut de force

l'inertie de la masse que l'ont déplace dois être bien contrôlé
 
Dernière édition par un modérateur:
T

tydji

Compagnon
j'aurais du me taire
^^ honte sur moi : j'aurais dû l'acheter votre référence chez dunod, et me mettre à niveau en maths !

extrêmement lourde avec peut de force
C'est l'effet de levier hydraulique, comme pour un piston. La pression est une expression de force par unité de surface. Augmentez la surface vous augmentez la force :wink:
la réparation du film plus sur une grande surface rapidement que si un ou plusieur point alimente en huile
Il y a les rainures de lubrification pour cela.
Dans mes humbles tests, la surface lisse simple permet le fonctionnement en mode hydrodynamique. Donc la répartition d'huile se fait naturellement lors du mouvement. Ce qui n'est pas le cas si le mode de lubrification n'est que onctueux : là l'huile est bloquée. (c'est ma conclusion, comme dit, Si quelqu'un a d'autres éléments je suis preneur)
pour conservé t'ont film une solution serait de trouvé le moyen d'entretenir le film par une injection sous pression contrôlé
Non, inutile puisque l'hydrodynamique fonctionne au mouvement.
Quand je parle de pompe pour injection sous légère pression c'est vraiment pour pinailler et pour explorer (ouvrir le sujet) à un mode de lubrification parfaitement parfait. :wink:
Mais il est vrai que les bijur et autres systèmes font exactement cela.
Pour ceux qui ont du pognon à mettre là dedans, allez-y.


coussin d'air!!?
En mode Aérodynamique oui.
Pour de la métrologie sur granit, oui, mais dans le cas d'une machine outils conventionnelle et traditionnelle je ne crois pas qu'il y ait des avantages. L'air s'échappe rapidement, les glissière seraient probablement toutes trop minces(?) Et les ajustages et état de surface pas assez rigoureux je suppose.
Mais bon, si quelqu'un veut roder plutôt que gratter...
 
B

Bbr

Compagnon
les transport de charge sous film air sous pression ......je ne connais le terme exact

Les machines de mesures tridimensionnelles comme les Zeiss (c'est un exemple, mais ce n'est pas Zeiss qui a inventé les patins qu'ils utilisent) sont équipées de patins aérostatiques (le profil du patin est spécifique, ce n'est pas un plan, il y a un brevet à ce sujet qui doit dater des années 70 mais je n'ai pas fait de recherche sur le ouaib).

Certaines rectifieuses utilisent de l'huile sous pression et des patins hydrostatiques pour les mouvements, la broche elle-même utilise des paliers hydrostatiques.

J'ai vu il y a longtemps une soufflante montée sur paliers hydrostatiques (donc pression d'huile), il y avait un groupe hydraulique pour alimenter les paliers et une pompe attelée montée directement sur l'arbre de la machine (au cas où le groupe tombe en panne c'est la pompe attelée qui garantit le maintien de la pression d'huile, à 7700 t/min et un moteur d'entrainement de 1 MVA il vaut mieux prendre des précautions).

Edit : pas 1MVA pour le moteur mais 1 MW (dans les 1300 cv) et le bruit à côté de cette soufflante dans les 100dB je ne me rappelle plus la fréquence que j'avais mesurée mais c'était dans les aigues (dans les 3 ou 5KHz)
 
Dernière édition:
T

tydji

Compagnon
ce n'est pas un plan, il y a un brevet à ce sujet qui doit dater des années 70 mais je n'ai pas fait de recherche sur le ouaib).
Genre patins en graphite microporeux ?

Il y a des tours aussi dont la broche est montée sur paliers à pression d'huile. Cela garantit une parfaite rigidité et une bien meilleure concentricité.

A priori tout ce qui est turbine à hautes vitesse (turbo compresseur, générateurs etc ) est monté de nos jour en paliers hydrostatiques.
D 'ou le clin d'œil aux mecs de chez Alstom Belfort : record mondial de la plus grosse turbine génératrice à gaz
 
B

Bbr

Compagnon
Genre patins en graphite microporeux ?
Non, la matière c'est de l'acier (mais ça peut être autre chose, en hydrostatique c'est souvent du bronze), c'est le profil (la forme si tu préfères) de mémoire c'est un creux au centre avec une buse calibrée pour le débit d'air puis une surface plane annulaire puis une surface conique, lorsque le patin n'est pas sous pression c'est la partie plane annulaire qui repose sur le marbre (sur une MMT par exemple).
 
T

tydji

Compagnon
Ha, je crois que je n'avais pas précisé l'huile utilisée : DROSERA ms 68 de Total. Faite en France, c'est encore mieux !
 
R

rabotnuc

Compagnon
bien le lien sur Stribeck: "La courbe de Stribeck est utilisée en tribologie pour expliquer l'évolution de certains phénomènes de lubrification," cétait pas la peine de faire une crise sémantique!:mrgreen:
Et toujours pas compris si derrière tes questions savantes il y avait un projet?
 
T

tydji

Compagnon
Première étude en 1966 ? Par Hamilton?


Quelqu'un a accès à ce genre d'études ?
 
T

tydji

Compagnon
Si vous lisez l'engrais, voilà un super papier :


« They further stressed that there exists an optimal geometry for every shape, however, this geometry is different depending on what the texture was optimized for: load carrying capacity maximization, friction reduction or stiffness maximization.»
Donc ils ont montré qu'il y avait une géométrie de texturation optimale suivant ce qui était recherché : résistance à la charge, réduction de la friction ou maximisation de la rigidité. Le tout à propos de marques de texturation de différentes formes testées (carrées, rond, v, triangle, ellipse, ...)
 

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