Comme tu le notes
@vince_007 sujet intéressant, surtout pour des novices.
Les problèmes rencontrés par les novices, en plus de la technique, sont nombreux et souvent liés au vocabulaires et aux acronymes. Tu nous enmènes sur des pistes à priori positives. Et c'est là que je peine à te suivre. Analogique et numérique me semblent à portée de tous les techniciens. De même il est facile de trouver sur le Web la référence du TB6560 mais pour DSP je suis sec...
Par ailleurs tu parle de "vrai" drivers numérique et je n'ai aucune idée e ce que ce peut-être...
Merci de m'éclairer, de nous éclairer

Éventuellement avec des liens d'exemples.
Oui, je comprends. Je vais simplifier car c'est complexe, ce que je vais dire n'est pas parfaitement exacte mais c'est pour comprendre.
Dans les drivers de moteur pas à pas, il existe 2 familles, les analogiques et les numériques, jusqu'à là tout le monde suit.
Les analogiques sont bêtes et méchant, ils génèrent des signaux de sorties carrés en fonction des pulses d'entrés. Ils asservissent le courant dans chaque bobine de façon continue et sans tenir compte d'autres paramètres dont l'inductance du moteur qui varie en fonction de sa position et de sa vitesse.
Quand on envoi des impulsions carré dans une inductance, le courant suit une pente linéaire, en tournant ce courant ressemble de loin à un sinus mais avec des zones de transition où il y a perte de puissance. Suivant le type de pilotage en pas ou demi pas, on a 200 ou 400 petites zones de pertes de puissance, ça génère du bruit, des décrochage et ça limite la vitesse max.
Les numériques embarque un DSP (Digital Signal Processing), un processeur qui calcule les signaux à générer en fonction de plusieurs paramètres dont les caractéristiques du moteur. De ce fait, les signaux de sorties ne sont pas forcément carré, de tel sorte que le courant dans le moteur soit un pure sinus, il n'y a donc plus aucune perte de puissance dans la rotation. Il en résulte un fonctionnement fluide et silencieux, on peut donc monter en vitesse sans décrochage.
Autre avantage, le processeur est capable de réduire le courant quand le moteur ne tourne pas, ce qui reduit énormément la chauffe du moteur. Le pilotage en pur sinus augmente le rendement, ça diminue aussi la chauffe.
Les drivers numériques sont plus complexes et plus coûteux, on les réserves à des applications comme une CN. Les analogiques sont beaucoup plus simples et moins cher, si on a pas besoin d'aller vite et que le demi pas suffit, ben c'est une bonne solution.
Les numériques nécessite un réglage peu plus compliqué mais avec la fonction auto-tune, ça suffit dans 90% des cas. Après on le branche au PC et on le régle avec un soft mais là il faut être bon en asservissement.
Leadshine possède un brevet sur le pilotage en pur sinus, d'autres marques on depuis copié le système. Toutes les marques proposent les 2 types, il faut être vigilant à l'achat car ils visuellement ressemblant.
Chez Leadshine, la série DM est numérique et la série M analogique, le D veut dire Digital :
http://www.leadshine.com/producttyp...y=stepper-products&producttype=stepper-drives
Il y a plein d'autres marques plus ou moins identique :
https://oceancontrols.com.au/SMC-004.html
https://www.soprolec.com/shop/fr/drivers/63-driver-micro-pas-numerique-40v22a.html
Ce sont tous des clones des originaux de chez Leadshine.
Autre avantage, les numériques sont nettement plus fiables que ceux à base de TB6560.