Je n'ai pas de photos sous la main, j'en posterais une ou deux à l'occasion.
La breakout board d'origine je l'ai démontée et remontée 4 ou 5 fois, examinée à la loupe, testée au multimètre et tout mais rien n'y a fait (et je n'ai pas eu d'aide de jcut ni de Jamen sur ce point !). En fait, seules les outputs fonctionnaient mal. Elles émettaient un signal trop faible pour être exploité directement par un relais (0.22 volt). Le temps que je fasse un montage maison avec des transistors pour exploiter quand même ce signal, les outputs avaient définitivement rendu l'âme. L'output analogique 0-10v pour faire varier la vitesse de la broche n'a quant à lui jamais donné signe de vie. D'ailleurs Jcut ne l'avait même pas câblé.
Un autre truc pénible avec cette carte (à moins que je n'aie pas trouvé le bon réglage), c'est qu'on ne peut "jogger" qu'un seul axe à la fois.
Le palpeur je l'ai fabriqué moi-même avec un bout de POM C, un jeton tourné en laiton (si je devais le refaire, ce serait plutôt en inox) et un bout de fil électrique soudé dessus. C'était d'ailleurs ma première réalisation avec cette machine. Je dois encore avoir les Gcode dans un coin si vous voulez. J'ai eu du mal à faire la macro qui va bien dans Mach3 et au final je m'en sers assez rarement.
L'éclairage c'est un spot à leds 24V étanche raccordé direct à l'alim 24V d'origine qui servait à alimenter la carte Jamen (ma nouvelle breakout board s'alimente toute seule avec l'USB).
Pour lubrifier l’eau va bien mais l’arrosage doit être abondant, l’essentiel est de refroidir l’alu pour qu’il ne colle pas. L’huile soluble va encore mieux, mais c’est assez crade à l’usage. D’après ce que j’ai eu l’occasion d’observer : plus la fraise est grosse, plus ça chauffe. Par contre la fraise se déforme moins et on est plus précis. Il faut donc bien refroidir et utiliser des fraises de bonne qualité et bien affutées qui coupent mieux, donc chauffent moins, s’usent moins vite et font moins forcer la broche et les axes, déforment moins le portique…. Une fixation solide de la pièce en alu est importante aussi.
Ce que je fais aussi, c’est de fixer les pièces à usiner au plus proche du bord de la table sur l’axe X pour limiter la déformation du portique due aux efforts de coupe. Pareil pour la broche : la fixer le plus haut possible pour limiter les déformations du portique. Pour la broche également, vérifier qu’elle est parfaitement verticale et perpendiculaire aux axes X et Y et à la table. Pour ma part j’ai carrément viré les martyrs noirs d’origine et j’ai surfacé toute la table à la fraise de 8. Table qui par ailleurs était loin d’être plane... Le top serait de fixer cette table sur une plaque en acier bien maousse avec des renforts pour limiter au max les déformations.
Cette machine, je l’avais surtout choisie pour ça d’ailleurs, pour sa structure massive en pièces moulées bien lourdes et (j’espère) moins déformables.
Pour usiner l'alu, je prends des fraises droites à 2 dents, bout plat ou "tailfish", les deux vont bien. Il existe des fraises spéciales alu sur baybay, avec un pas d'hélice plus court, qui sont chères mais qui vont vraiment bien. Sinon j’utilise surtout des fraises de 3, 6 ou 8mm. Profondeur de passe 1mm en diamètre 6 ou 8, 0.7mm en diamètre 3. Vitesse d’avance 150 mm/min en 3mm, 200mm/min en 6 et 350 en 8. Rotation broche au max pour fraise de 3mm, environ 10000 tr/min en 6 ou en 8.
Pour le plexi, les fraises carbure 1 dent permettent de bien évacuer les gros copeaux que ça génère. Arroser à l’eau permet de refroidir, d’évacuer les copeaux et d’éviter que le plexi fonde. On doit pouvoir s’en passer en affinant bien les paramètres de coupe mais ça marche super bien comme ça.
Pour la trace à l’endroit où la fraise descend, un truc qui peut aider est de faire une entrée tangentielle de l’outil sur son chemin normal. Comme ça la fraise n’est jamais à l’arrêt sur son chemin de coupe. Je sais que dans MasterCAM, il y a une option pour cela (lead in/ lead out je crois).