"sans briques, ça fait un sacré paquet de charbon à mettre avant de se trouver au dessus de la tuyère "
Non, cela fait juste un bon paquet de cendres à trouver avant le premier allumage: cendres de cheminée, de barbeuk, etc.
Ensuite on les laisse en place et il s'y ajoute régulièrement celles qu'on produit à chaque utilisation. On en retire un peu quand il y en a trop.
On ne met du charbon que dans le cratère qu'on crée autour de la tuyère avant d'allumer la forge.
"sans compter que la zone neutre du feu se trouve entre 4 et 7 cm au dessus de cette dernière".
Justement, le fait de disposer dans le bac de la forge de cendres en abondance, sur toute sa profondeur, permet de remonter les bords du cratère si on veut par exemple recouvrir la partie de la pièce non en contact avec le foyer. Comme cela elle ne se refroidit pas par rayonnement, elle monte aussi en température, elle prélève de moins en moins de chaleur par conduction sur la partie chauffée et elle permet à cette dernière de monter haut en température. Sur ces petites forges il n'est pas si facile de chauffer les grosses pièces jusqu'à la température de travail.
On a aussi besoin quelquefois pour gagner du temps d'avoir plusieurs fers au feu, enfouis dans un tas de cendres chaudes tout près du foyer.
Mais si on tient à mettre des briques, pourquoi pas, même sur les bords!
"Pour le charbon, je vous conseil de trouver du vrai charbon de forge plutôt que du charbon de bois. Le charbon de forge est plus sale, mais avec un pouvoir énergétique bien plus puissant".
Tout à fait d'accord et le charbon de forge permet de former "la voute". Mais il faut reconnaître qu'il fume "bien gras".
PS J'ai employé le mot "buse" précédemment. C'est une erreur il faut dire "tuyère", comme Christophe 81. Désolé.