Bonjour,
Une version nettement plus russe-tique était utilisée par la STASI, dans la très démocratique et (heureusement
) défunte RDA.
Ils étaient très inventifs, ces gars-là. Pendant les interrogatoires qui avaient lieu dans une pièce surchauffée, ils faisaient assoir le "camarade" sur une chaise dicrètement percée de trous et recouverte de tissu poreux. Sous l'assise, était dissimulé un bocal en verre contenant un chiffon imbibé d'une substance mystérieuse, capable de recueillir les odeurs... (Acht... la chi-mie al-le-man-deu !)
Ils cuisinaient le gars et le faisaient mijoter pendant des heures sur son siège. Mort de trouille, le pauvre type transpirait tout ce qu'il savait et les fumets les plus intimes de son fondement, qui ne manquaient pas de s'exhaler en cette circonstance, étaient aussitôt captés par le bocal magique, à son insu.
Après avoir enfin relâché le "suspect", ils refermaient hermétiquement le bocal qui rejoignait les "archives olfactives" de cette vénérable institution. Des milliers de bocaux y conservaient précieusement les effluves et les senteurs les plus fines du trou de balle des citoyens de la Grande et Glorieuse République des Travailleurs...
Il paraît que c'était un complément "très utile" à tous les dossiers qu'ils avaient déjà sur chacun.
Ainsi, lorsque le régime suspectait un brave citoyen des pires "crimes contre le peuple", ils sortaient le bocal et le faisaient humer à leurs chiens policiers qui partaient en chasse, truffe au vent...
Ah... Quelle belle époque !