Bonjour le principe même du cône morse est, outre d'assurer un excellent centrage, d’entraîner l'outil, sans l'aide de tenon, du fait de l'adhérence naturelle des cônes à faible conicité, ici environ 5%. Ceci est assuré quand il s'agit d'efforts ou la composante axiale est largement dominante, tout effort radial ayant tendance à désolidariser les cônes. Ceci explique la présence d'un tirant en cas d'utilisation sur une fraiseuse. Le tenon devrait en temps normal servir d'avantage à l'extraction qu'à la transmission de l'effort, car si tel devait être le cas, il est fort probable que l'un des deux, voire les deux cônes ne soient pas en parfait état et n'assurent plus la cohésion de leur surface. Quand on introduit un cône mâle dans une broche, il doit se produire un claquement sec, dans le cas contraire il convient de vérifier la propreté des surfaces, ainsi que leur état. Dans tous les cas, si le cône tourne dans son logement, un des paramètres n'est pas respecté: sens de l'effort, propreté, état de surface, vibrations de l'outil qui provoquent des efforts radiaux, éventuellement effort excessif par rapport à la taille du cône. La plupart des broches de perceuse verticale, qui n'ont pas de tirant ont une lumière permettant d'introduire un chasse cône, les poupées mobiles des tours sont rarement équipées de la sorte, mais ont souvent, comme c'est le cas de Guy69 une éjection automatique en fin de course arrière, en forçant un peu sur la manivelle, il existe bien entendu d'autre systèmes principalement des canons percés, ou des vis de pression axiales etc...
Si on utilise un CM sans tenon mais fileté, dans une poupée munie d'une éjection en fin de course, il suffit d'introduire un bout de tige filetée de manière a reproduire la longueur du tenon, et de permettre la contre pression.
Cordialement
Martin