Bonjour
1 - Cela ne sert pas grand chose de faire les dosages pour un usage en amateur surtout que ceux ceux indiqués sont certes requis mais pas suffisant : dosage de la soude faussé par la présence d'aluminiate/alumine et celui ne l'acide sulfurique ne renseigne en rien sur l'activité de cet acide (car complexé avec aluminium) faussé là aussi par l'aluminium dans le bain. Bref cela ne marche que sur des bains neufs sinon cela ne donne qu'une idée et encore faut savoir interpréter les résultats incomplets obtenus en fonction des surfaces passées etc. ... inutile donc de se prendre la tête sans parler de la difficulté à se procurer des solution de concentration connue.
C'est avec l'expérience que l'on fera les changements de bain même s'ils sont plus souvent fait qu'à leur tour mais vu le prix des produits ... et en gardant 10 à 20% du vieux bain pour faire le nouveau (surtout celui d'anodisation). Pour s'aider à faire l'évaluation du vieillissement, noter à chaque fois la surface traitée est un bon reflex.
Bien vu Moissan pour le remplacement de la burette de précision par une balance (au moins au centigramme) même si ce n'est pas facile en terme de manipulation (il faut agiter et les balances un tant soit peu précises/bonne résolution n'aiment pas trop les mouvements brusques que l'on risque de faire a force de nombreuses déposes/poses sur le plateau)
Il y a des labo de chimie qui utilisent toujours des indicateurs colorés pour des dosage acide/base ? Depuis que je suis sorti d'école (et encore je parle de celle secondaire et cela commence à dater, après on utilisait du matériel un peu plus évolué) je n'ai plus jamais vu ça à part peut-être chez des industriels qui n'ont aucun rapport avec la chimie et dont les IC peuvent être utilisés sur des produits limpides et très peu colorés à la base et ayant 1 ou 2 contrôle a faire/jours
Même en amateur autant utiliser ne serait-ce qu'un pHmetre, même basique
type contrôle eau de piscine : cela est facile à trouver, pas cher et surtout plus efficace pour quelqu'un qui ne sait pas évaluer (habitude) un virage de couleur, surtout pour des dosage acide fort/base forte ou on va pouvoir verser le réactif jusqu'à la neutralité (pH = 7). Exit les IC capricieux, imprécis de la chimie de grand papa
2 - Dire qu'il faut telle tension pour effectuer une anodisation alors que la personne à un ampèremètre à dispo est un non sens : que ce soit en galvanoplastie ou en anodisation si on on perle de densité de courant et jamais de tension c'est qu'il une raison (loi de Faraday, loi d'ohm, ... par exemple). Donc la tension va dépendre notamment de la température, de la concentration des produits, du rapport de surface anode/cathode dans une certaine mesure, de la distance anode/cathode, de la nature de la cathode, de l'agitation, ... Bref quand on a un ampèremètre la tension on s’assoie dessus et ne sert qu'éventuellement à titre indicatif (vieillissement des bains par exemple). Donner juste la tension cela peu donner une base pour commencer à travailler mais c'est bien pour ça que quand il y a que ça qui est donné on voit des phrases "ça marche pas" dans les forums. Ben oui tout le monde n'a pas la même installation car c'est souvent fait avec les moyens du bord. Bref la tension est une indication pas une règle, seule la densité de courant l'est
3 - Pour la température du bain d'anodisation, commencer à la température ambiante et voir les résultats pour un alliage donné. En anodisation la chaleur dégagée (kcal/h) est grosso modo égale à la puissance électrique (tension x intensité) utilisée donc plus on travaillera haut moins on aura à évaquer les calories (M de LaPalisse n'aurait pas dit mieux) ce qui peut s'avérer problématique en usage amateur et couteux en pro.
Ce qui est important, surtout si on veut des résultats reproductibles c'est qu'elle soit constante à 1 ou 2 °C près.
4 - Le blanchiment n'est pas absolument nécessaire surtout quand on débute en anodisation et cela dépendra des alliages traités et plus l'alliage est pur ( aluminium pur) moins il sera nécessaire
puisque moins d'hydroxydes métalliques insolubles (formé dans le satinage à la soude) à dissoudre dans l'ac. nitrique