pierrepmx
Compagnon
bonjour,
j'ai reçu il y a quelque jours une tourelle pour mon AMC360. Ce tour avait été "cannibalisé" avant l'achat.
Elle vient de rvbob qui a eu pitié de mon pauvre AMC
Cette tourelle rapide se trouvait sur un AMC360 ou 380, certainement identique à celle qui devait équiper ma machine à l'origine (même axe et même emplacement pour le pion de positionnement rapide).
La doc parle d'un modèle "Ser-Ona N°2", mais ce n'est pas celle-ci.
Étrangement pour une Ser-Ona, il n'y a pas de marquage sur la tourelle ni sur le porte-outil.
Peut-être une fabrication spéciale pour AMC, ou bien sous licence ?
A la réception, après un petit coup de chiffon supplémentaire, elle est en bon état apparent et fraîchement huilée, mais a besoin d'un démontage complet et d'un bon bain de dérouillage.
Ne serai-ce que pour virer une odeur tenace de vieille huile de coupe rance !
De plus, les pistons ne reviennent pas comme ils le devraient.
Voilà comment on démonte ce type de tourelle Ser-Ona : pas de vis ni de circlip, juste deux goupilles pour retenir tout le mécanisme.
Un petit nettoyage intérieur ne sera pas du luxe après toutes ces années :
Je n'aurais jamais cru qu'il y ait autant de trucs là-dedans !
Maintenant, cours de cuisine :
La casserole en inox sert de pôle '+'.
Ça donne une surface maximale et bien répartie, et à près de 10A, ça dépote.
Les fils jaune et vert que l'on aperçoit servent simplement d'isolants entre le fond du récipient et la pièce.
Et comme je n'ai aucune pitié, elle sont toutes passées à la casserole
.
Au remontage, ça "grattait" malgré une dose généreuse d'huile.
Il a fallu "tirer en long" à la lime les tiges biseautés qui poussent les pistons, et polir toutes les surfaces de glissement au grain 400, ce qui a réglé le problème.
Sauf que l'un des poussoirs biseautés se coinçait encore.
Il se trouve que le taraudage qui accueille la vis conique de serrage possède un filet rapporté en acier, très élastique.
L'extrémité intérieure de ce filet était cassée et tordue.
Un bourrin avait du passer par là...
C'est cette partie déformée qui frottait sur l'un des poussoirs, un petit coup de lime, et c'était réglé.
Vu la dureté du filet rapporté, heureusement que j'ai un jeu complet de limes aiguilles Vallorbe (-> ça m'aura ENFIN donné l'occasion d'utiliser cette lime à section ovale !).
Voilà, c'est quasiment fini !
Il reste à décrasser les huileurs à bille, à changer la vis de réglage du porte-outil (celle-ci est trop moche) et à lui rajouter un frein en corde à piano.
Et si c'est "métallurgiquement possible" (c.a.d. sans foutre en l'air un éventuel traitement thermique), je referai la finition noire par trempage à l'huile après un petit surfaçage.
On se revoit pour la fabrication des porte-outils supplémentaires... (mais faudra pas être pressés!)
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j'ai reçu il y a quelque jours une tourelle pour mon AMC360. Ce tour avait été "cannibalisé" avant l'achat.
Elle vient de rvbob qui a eu pitié de mon pauvre AMC

Cette tourelle rapide se trouvait sur un AMC360 ou 380, certainement identique à celle qui devait équiper ma machine à l'origine (même axe et même emplacement pour le pion de positionnement rapide).
La doc parle d'un modèle "Ser-Ona N°2", mais ce n'est pas celle-ci.
Étrangement pour une Ser-Ona, il n'y a pas de marquage sur la tourelle ni sur le porte-outil.
Peut-être une fabrication spéciale pour AMC, ou bien sous licence ?
A la réception, après un petit coup de chiffon supplémentaire, elle est en bon état apparent et fraîchement huilée, mais a besoin d'un démontage complet et d'un bon bain de dérouillage.
Ne serai-ce que pour virer une odeur tenace de vieille huile de coupe rance !
De plus, les pistons ne reviennent pas comme ils le devraient.
Voilà comment on démonte ce type de tourelle Ser-Ona : pas de vis ni de circlip, juste deux goupilles pour retenir tout le mécanisme.
Un petit nettoyage intérieur ne sera pas du luxe après toutes ces années :
Je n'aurais jamais cru qu'il y ait autant de trucs là-dedans !
Maintenant, cours de cuisine :
La casserole en inox sert de pôle '+'.
Ça donne une surface maximale et bien répartie, et à près de 10A, ça dépote.
Les fils jaune et vert que l'on aperçoit servent simplement d'isolants entre le fond du récipient et la pièce.
Et comme je n'ai aucune pitié, elle sont toutes passées à la casserole
Au remontage, ça "grattait" malgré une dose généreuse d'huile.
Il a fallu "tirer en long" à la lime les tiges biseautés qui poussent les pistons, et polir toutes les surfaces de glissement au grain 400, ce qui a réglé le problème.
Sauf que l'un des poussoirs biseautés se coinçait encore.
Il se trouve que le taraudage qui accueille la vis conique de serrage possède un filet rapporté en acier, très élastique.
L'extrémité intérieure de ce filet était cassée et tordue.
Un bourrin avait du passer par là...
C'est cette partie déformée qui frottait sur l'un des poussoirs, un petit coup de lime, et c'était réglé.
Vu la dureté du filet rapporté, heureusement que j'ai un jeu complet de limes aiguilles Vallorbe (-> ça m'aura ENFIN donné l'occasion d'utiliser cette lime à section ovale !).
Voilà, c'est quasiment fini !
Il reste à décrasser les huileurs à bille, à changer la vis de réglage du porte-outil (celle-ci est trop moche) et à lui rajouter un frein en corde à piano.
Et si c'est "métallurgiquement possible" (c.a.d. sans foutre en l'air un éventuel traitement thermique), je referai la finition noire par trempage à l'huile après un petit surfaçage.
On se revoit pour la fabrication des porte-outils supplémentaires... (mais faudra pas être pressés!)
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