[rénovation] Tour SOCOMO 147

J

j.f.

Compagnon
Ah tu crois ça ?

Les boulons du fond, ils sont pas tristes.
 
P

phil21

Compagnon
Sur le star tu est obligé de sortir l'ensemble moteur boite ,impossible de desacoupler l'ensemble en place,alors oui c'est plus accesible sur le tiens :lol:
 
J

j.f.

Compagnon
Là, on s'est posé la question... En fait, ce ne serait pas possible, l'ensemble ne passant pas entre les piètements, et le support devant être passé en travers.

Et heureusement ! L'ensemble avec le support doit faire autour de 150 kg au moins (je pèserai par curiosité)

Il y a trois points positifs importants pour un petit atelier :

- l'accès à l'arrière de la machine n'est nécessaire que pour la lubrificaion de la boîte de vitesses, et le réglage du frein

- la pompe d'arrosage est située côté droit

- la tension de courroie est accessible à l'avant par une trappe

C'est donc une machine qui peut rester collée à un mur la plupart du temps (la boîte ne fuit pas du tout)
 
P

phil21

Compagnon
Tout l'inverse du mien avant renovation :-D
80kilos pour le moteur boite du 300
 
J

j.f.

Compagnon
Ca y est la machine est entièrement démontée en sous ensembles. Les choses ont été grandement facilitées grâce aux patins rouleurs mis à disposition par Michel19.

C'est pas du léger.

On été rapatriées : la poupée fixe, la boite, la lyre. La voiture était trop chargée pour y mettre en plus la boite des pas et le moteur.

Chaque sous ensemble sera démonté ; y compris la broche, pour nettoyage des roulements. Mais au fur et à mesure de la rénovation car il y a trop de pièces.

Le rôle de cette biellette non connectée : c'est simplement une commande d'inversion de sens. C'est curieux, une inversion mécanique, alors que ça se fait simplement par le moteur... Donc cette boite est une boite à 18 vitesses. 9 avant, 9 arrière.

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Cette mahine a déjà été totalement désassemblée / réassemblée, y compris la boite.

La lyre. Les pignons baignent dans l'huile, mais il n'y a pas de bouchon de vidange ! Pourtant, un bosssage est présent, mais non percé.

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Détail amusant : montage sur roulement ! Autant dire qu'il n'y a pas besoin de forcer pour la positionner !

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A l'arrière de la poupée fixe, les réglages d'alignement :

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La poupée fixe. Une pompe à huile est intégrée, ainsi qu'un filtre, mais la pompe est cachée par la broche. Les deux tuyaux coupés sont ceux de vidange et ne font pas partie du circuit. Un détail : j'avais mal vu : le nez de broche ne fait en réalité que 160 mm.

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La boite, intransportable à la main. La grue d'atelier 1 tonne donne l'échelle. En arrière plan on devine le HQ400. Cette boite est vraiment énorme.

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Tout ce qu'on voit de brunatre est de la vieille huile crade, et du cambouis. Nous n'avons d'ailleurs trouvé absolument aucun élément grippé, même pas une vis. Juste un peu de condensation par endroits (mayonnaise au fond)

Ca va être joyeux à nettoyer !

Ca débutera par l'ensemble socle + banc quand il arrivera, d'ici 2 à 3 semaines si le camion est libre. Mise à nu de la fonte pour faire une barbouille neuve.
 
V

vbidou

Compagnon
j.f. a dit:
Le rôle de cette biellette non connectée : c'est simplement une commande d'inversion de sens. C'est curieux, une inversion mécanique, alors que ça se fait simplement par le moteur... Donc cette boite est une boite à 18 vitesses. 9 avant, 9 arrière.

J'ai eu la même pensée en recevant mon Colchester, qui dispose aussi d'une telle "biellette" (ou manœuvre) pour inverser le sens de rotation.
En fait, c'est même plutôt un embrayage a proprement parler.
Trois positions: Avant, Désembrayé, Arrière.
Donc, le moteur tourne toujours dans le même sens, transmet a l'embrayage "Avant/Arrière", et ce dernier distribue a la broche.

Il semble qu'il y a 20-30 ans, ils ne concevaient pas les tours pour jouer de l'inversion de tournage par le moteur, mais seulement par boite de vitesse/embrayage.
Mais Pourquoi ?
Je crois que c’était pour permettre d'implanter un arrêt "mécanique" d'urgence, pour compléter un arrêt électrique d'urgence.

Maintenant, j'aurai bien envie de changer le moteur, et d'ajouter un variateur, qui me permettrait d'inverser les sens de rotation.
Mais j'ai toujours un doute, dans quel mesure l'embrayage "accommoderait" une inversion de la rotation en "entrée".
Bon, mais la je crois que je pense a voix haute :lol: :oops:
 
J

j.f.

Compagnon
Comme j'ai vidangé la boîte, je vais pouvoir regarder comment c'est fait...

Au passage, j'ai pesé la boîte. 85 kg. Le moteur en fait sans doute autant à vue de nez, et la platine support dnas les 40 (faut que je pèse).

Heureusement que le démontage et le remontage se font élément par élément. Plus de 200 kg pour l'ensemble !

Il n'est pas certain que je passe par un variateur. Je monterai peut-être un moteur monophasé de 3 ch. A voir... Mais pas sûr qu'il arrive à vaincre l'inertie de ce qu'il y a en aval.

J'ai localisé la pompe à huile. Elle est sous la broche, entrainée par l'extrémité de l'arbre qui entraine la pignonnerie de la lyre.

A propos de la lyre, je croyais qu'il n'y avait pas besoin de changer les pignons pour les pas Witworth. Et bien si. Et je n'ai pas le jeu de pignons spéciaux. Pas bien grave...

Je vais être obligé de tomber la broche. En effet, pas mal de vieille huile crade au fond, il faut impérativement nettoyer. La broche tourne sans accrocher. Ca m'ennuie un peu, mais pas le choix. Elle ne comporte aucune trace d'un démontage précédent. Son montage a l'air assez complexe.

J'attends toujours de connaitre la date de déménagement du socle (disponibilité du camion grue), et en attendant, je ne peux pas faire grand chose : il faut laisser libre le passage, et donc pas question d'étaler des carters, des arbres et des pignons dans l'atelier.

Il y aura beaucoup d'alu à polir ; peinture merdique dessus. Avec même l'intérieur de la JLD repeint en vert !
 
J

j.f.

Compagnon
Et le gagnant est... vbidou ! Qui gagne une tringle à rideau.

La trappe d'accès déposée, on voit un système d'embrayage multidisques. Mais je ne comprends pas bien (en fait pas du tout) comment ça marche.

J'imagine...

- en appuyant à moitié sur la pédale de frein -> point mort

- en appuyant à fond -> inversion, avec mise en opposition des inerties du moteur et de la broche

Ou encore la possibilité de faire "cirer" l'embrayage pour jouer sur la vitesse de rotation.

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Une fourchette est solidaire de l'axe qu'on voit au premier plan, et fait bouger de gauche à droite et réciproquement un ensemble mécanique indéterminé que y'a des billes dedans. On voit aussi ce qui semble être un écrou comportant plein de trous en périphérie (réglage ?).

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Il y a trois positions indexées, mais pas de point mort retrouvé. Il faudrait bloquer la sortie, et faire tourner l'entrée pour vérifier. L'embrayage est peut-être un peu collant.

Le vérouillage n'est pas très franc, l'axe ayant un peu de jeu axial. En cas de non réutilisation de ce dispositif, il suffira de remplacer l'ensemble vis/ressort/bille par une simple vis de pression.

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La biellette, telle qu'elle est placée, ne peut être reliée qu'à l'axe de la pédale de frein. Mais l'axe que j'ai ne permet pas son raccordement. Il manque quelque chose. C'est un dicpositif qui a été neutralisé.

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Je me demande si ça serait intéressant de le réactiver...

Cette boite ne porte absolument aucune trace de démontage, à l'exception de la poulie. Logique : il y a les demi segments de frein dont les garnitures sont des pièces d'usure.

La boite, pour le peu que j'en ai vu, semblant en bon état, pas de jeu de bruit ou autre, pas de mayo dedans, huile propre, etc. ne sera pas désossée. Simplement nettoyée extérieurement. Eventuellement quelques heures de fonctionnement avec une huile moteur détergente pour la rincer, puis huile hydraulique. Voilà. Dommage, mais faut pas non plus tenter le diable.

Si quelqu'un connait des machines équipées d'un tel système, et que leurs docs sont accessibles, ça m'intéresse...
 
D

deckelite

Compagnon
vbidou a dit:
j.f. a dit:
Le rôle de cette biellette non connectée : c'est simplement une commande d'inversion de sens. C'est curieux, une inversion mécanique, alors que ça se fait simplement par le moteur... Donc cette boite est une boite à 18 vitesses. 9 avant, 9 arrière.

J'ai eu la même pensée en recevant mon Colchester, qui dispose aussi d'une telle "biellette" (ou manœuvre) pour inverser le sens de rotation.
En fait, c'est même plutôt un embrayage a proprement parler.
Trois positions: Avant, Désembrayé, Arrière.
Donc, le moteur tourne toujours dans le même sens, transmet a l'embrayage "Avant/Arrière", et ce dernier distribue a la broche.

Il semble qu'il y a 20-30 ans, ils ne concevaient pas les tours pour jouer de l'inversion de tournage par le moteur, mais seulement par boite de vitesse/embrayage.
Mais Pourquoi ?

Quand tu auras fait un peu de filetage avec la machine, tu comprendras pourquoi.

Dans certains cas, il peut être souhaitable de ne pas désaccoupler la noix de la vis mère en cours de réalisation du filet. Alors à la fin de chaque passe, tu inverses le sens de rotation pour revenir au point départ, prendre la nouvelle passe et repartir.

L'inversion électrique avec arrêt du moteur est très "brutale" pour toute la mécanique et quand tu tailles un filet nécessitant pas mal de passes, ça devient vite usant.

Sans compter les considérations électriques elles-même (pic d'intensité au démarrage du moteur), qui ont leur importance dans un environnement professionnel/industriel.

Il est beaucoup plus doux et progressif d'inverser mécaniquement le sens de rotation, avec entre les deux sens un débrayage/embrayage.

Certains tous possèdent un inverseur de vis mère qui remplit à peu près la même fonction, mais qui est généralement assez brutal aussi puisque reposant sur le principe d'un crabot à une seule position d'enclenchement par tour (l'Ernault AC280 pour ne citer que lui).
 
J

j.f.

Compagnon
Oui mais...

Comment ça se commande ? Manifestement à la pédale.

Alors, en la relevant avec le pied ?

Si c'est un gros plus, il faut rétablir cette commande, et donc d'abrod la comprendre !

Il y a bien un inverseur de vis mère.

[EDIT] il y a bien 3 possibilités. AV / 0 / AR
 
L

lacier

Compagnon
Bonjour,

Sur certains AMC, par exemple, il y a 2 embrayages dans la boîte de vitesses de la broche qui permettent 3 positions : AV, neutre, AR.

La méthode de travail est la suivante :
Au début de la séance de tournage, boîte au neutre, mise en route électrique du moteur, la broche ne tourne pas (en fait un tout petit peu quand l'huile est froide, comme une moto... multidisques).
Ensuite tout le travail se fait en agissant sur le levier qui commande ces embrayages pour les mises en rotation et arrêts de broche.
Il n'y a que en fin de travail ou lors d'une interruption longue que l'on arrête électriquement le moteur.

La commande de ces embrayages se fait par un levier fixé sur le coté du trainard qui actionne une barre similaire à la barre de chariotage. Une biellette fixée en bout de cette barre descend à la boîte de vitesses.

Avantages :
- On a la commande marche/arrêt toujours sous la main car le levier est sur le trainard à coté du volant et des manettes de l'avance auto.
- Sur les tours un peu gros, qui ont pas mal d'inertie, ce système évite les démarrages brutaux des moteurs électriques en direct. Quand on embraye, on peut doser l'accélération en faisant légèrement patiner le multidisques (c'est comme une moto sauf que les vitesses passent pas à la volée ! :roll: ).
- Très pratique pour le filetage, à condition que le frein soit bien réglé.
- Très sécurisant quand on a un montage un peu limite. On arrive à faire plusieurs tours à vitesse progressive et si on voit que ça va pas, on remet tout de suite au neutre.
 
J

j.f.

Compagnon
Merci Lacier.

C'est bien ça. AV/0/AR.

Alors ça pourrait être la barre tout en bas ?

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Il y a là un mécanisme que je ne comprends pas. C'est pas facile quand on a juste une partie des éléments, des pièces détachées et des photos.

Et je n'ai vu aucun passage qui puisse mettre en relation ces deux trucs. On a cherché, pourtant...

Peut-être une boite provenant d'un autre modèle, le mien n'yant aps ce rafinement ?

En tout, il y a une vis mère, une barre d'avance, et un machin.

Il faudrait une barre supplémentaire ?

Il y a toujours la possibilité de placer un levier de commande manuelle à côté des leviers de la boîte... Ca serait vraiment dommage de ne pas profiter de ça compte tenu de la lourdeur de l'engin et de la légèreté de la motorisation dont il va bénéficier.
 
V

vbidou

Compagnon
Tu as 3 barres, en haut la vis mère, au milieu la barre d'entrainement du transversal, et en bas il semblerait que ce soit la barre d'embrayage, car tu a un rappel de manette sur le trainard, non ?
N'aurais-tu pas, comme avec le colchester, une liaison de cette barre, avec l'embrayage, qui implique le frein de broche (quand tu freine au pied, cela doit desembrayer de facto: position neutre) ?
 
L

lacier

Compagnon
j.f. a dit:
En tout, il y a une vis mère, une barre d'avance, et un machin.

Voui, faut 3 barres. Mon tour est équipé comme ça, en haut vis mère, dessous barre de chariotage, en bas "un machin" qui est une longue barre avec une rainure de clavette sur toute la longueur.
Le levier de commande est sur le flanc droit du trainard et coulisse sur cette 3° barre quand on déplace le trainard.
Certains tours ont une commande supplémentaire en bout de barre.

As tu un levier sur le coté du trainard pour actionner la 3° barre avec la clavette coulissante ?
 
P

papeteme

Compagnon
Bonsoir,
Je partage tout à fait l'avis de Deckelite et de Lacier au sujet du plaisir de travailler avec un embrayage avec commande à portée de main. Pouvoir démarrer en douceur en vérifiant que rien ne soit en travers est un plus.
J'allais parler des AMC que j'ai utilisé avec leur levier à droite du trainard quand j'ai vu que Lacier l'avait déjà exprimé. J'ai aussi eu un embrayage sur un AC 140 où il ne fait pas inverseur, mais est couplé avec le frein. Bien réglé c'est un régal tant au démarrage qu'à l'arrêt.

Papeteme.
 
J

j.f.

Compagnon
Merci à tous de vous intéresser à ca.

En fait il y a un mécanisme non identifié, le "mécanisme mystère" de la page 11 ; il y a en effet un petit levier sur le bas droit du trainard, avec une biellette, et qui pourrait être en relation avec la barre du bas ; il manque sans doute quelque chose, cette partie du trainard a été cassée et réparée :

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mais aucun passage dans les fonderies permettant de raccorder cette commande de la boite avec quoi que ce soit d'autre. La boite des pas est par terre ; j'irai peut-être la chercher demain, et essayer de trouver un passage qui serait passé inaperçu. Mais a priori, rien de rien. Comme si une option était absente.

Vu ce que vous en dites, même si ce n'est pas standard sur cette machine, comme la boite en dispose, il faut absolument trouver un moyen de s'en servir !

Je suis un peu comme une poule devant un couteau, avec cet engin. Passer d'un HQ400 à ça, c'est changer de planète.

Pour vbidou : j'avais oublié de répondre à la question... la pédale de frein n'est reliée à la boite que par un câble qui agit sur le tambour de frein intégré à la poulie de sortie de boite. Il y a également et heureusement un contact électrique qui coupe logiquement le moteur. C'est tout. Un câble de frein et un fil électrique.
 
L

lacier

Compagnon
Bonjour,

Voila un exemple de la disposition de cette commande sur un AMC.

LevierMA.jpg
 
G

gaston48

Compagnon
Salutàtous,
cette troisième barre est peut être aussi une commande déportée d’inversion de vis mère
(comme l’a évoqué Deckelite) à un crabot. C’est l’examen de la boite d’avance qui
pourra le dire. La barre de commande peut dans ce cas supporter une butée coulissante
en relation avec le petit levier mystérieux. Sur Cholet il y a ça.
 
J

j.f.

Compagnon
Super !

Donc la barre du bas devrait agir sur cette commande d'embrayage, et non au niveau de la boite des pas. Maintenant que je le sais, en examinant les photos, j'ai fini par trouver une possible ouverture par laquelle se ferait la liaison à la boite (cercle vert sur la photo). Il manque donc quelques pièces (au moins une bielette). A vérifier une fois tous les éléméents en main.

Il y a bien un levier comme le tien sur la barre du bas. Et aussi un petit levier sur le trainard (je ne vois pas ce que c'est)

Le reste des pièces va bientôt arriver. Jeudi : la boite des pas, et vendredi, c'est le grand jour pour le socle avec le camion grue.

Donc, j'ai téléchargé 2 docs AMC dispo sur le forum. Sur l'une des deux se trouve le plan coté donné plus haut par Gaston, en haute résolution. Je vais pouvoir aussi fouiller dans d'autres docs d'autres marques, en particulier sur les docs Grizzly qui sont très détaillées. Tout devient plus simple quand on sait quoi chercher !

Je n'ai pas trouvé de "petit levier en bas à droite du trainard", comme sur le mien ou le tien.

[EDIT] messages qui se sont croisés. Je télécharge donc les docs Cholet s'il y en a.

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J

j.f.

Compagnon
La boite des pas :

La barre du bas n'a pas de liaison mécanique avec elle. En fait, la biellette de la BV était bien raccordée à cette barre. Elle est simplement tombée en la déposant ! C'est donc bien une inversion de sens avec embrayage progressif.

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L'état des pignons n'est aps trop mauvais. Quelques traces de passage à la volée ou de mauvais vérouillage, mais il ne manque apparemment aucune dent. Il faudra peut-être ébavurer un peu à la meule.

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Cette deuxième photo est celle du baladeur du 3ème levier de sélection. Il manquait le système de vérouillage à bille. C'est sans doute la raison de cet accident :

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La boite tourne, mais force un peu. De la vieille huile crasseuse, certains roulements piqués, mais finalement assez peu d'oxydation. Les roulements seront à remplacer (une douzaine). Le démontage ne semble pas très compliqué, juste ce truc bizare : une sorte de roue molettée avec au centre une vis hexacave. Pourquoi une grosse molette ?

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La porte du compartiment électrique, en aluminium, présente une grande fissure qu'il faudra faire réparer.

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Le carter de lyre, lui aussi en alu. Comme pour la boite des pas, le fond est en pente.

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Mais contrairement à cette dernière, il n'y a aucun passage percé, alors qu'un bossage est présen. ! Une panne de taraud ?

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Demain en toute fin de journée, transport du socle et du moteur.
 
P

papeteme

Compagnon
j.f. a dit:
"C'est donc bien une inversion de sens avec embrayage progressif".

Sacré veinard, tu vas avoir un embrayage progressif dans chaque sens sous la main dont la commande suit le trainard, alors qu'au départ tu ne le savais pas.

C'est vraiment une agréable surprise, d'autant qu'à cet embrayage est certainement couplé un frein : tout pour être maître de la situation ! ! !

J'ai aimé l'AMC pour ça et je regrette que mon actuel AC 280 n'ait pas le levier embrayage-frein qu'avait mon précédent.

Bonne continuation dans tes découvertes. Papeteme.
 
P

punchy

Compagnon
j.f. a dit:
La porte du compartiment électrique, en aluminium, présente une grande fissure qu'il faudra faire réparer.
Tu ne veux pas tenter les baguettes basse température chez Leroy (7.5€)
Au pire tu mes la plaque au four pour aider le chalumeau
Un bon chanfrein a 45° et tu remplis

:wink:
 
J

j.f.

Compagnon
Le frein est au pied, avec une commande par câble. Il n'est pas couplé. Il y a peut-être moyen de coupler le point mort avec le frein, alors ?

Il y a au niveau du trainard un "système" avec un doigt poussé par un ressort, que je ne comrpends toujours pas. Genre arrêt automatique et retour évoqué par gaston.

On y verra plus clair quand le socle sera nettoyé et le trainard à sa place.

Pour la soudure, c'est Michel19 qui s'en chargera au TIG. La fissure va jusqu'à l'éclait en haut relief. Je vais vérifier, si ça va au delà, un petit trou pour ne pas prendre de risque en attendant.

Il y a une sacrée surface d'alu à nettoyer et polir !

Quant au socle, il va falloir quelques dizaines d'heures pour le décaper. Pas mal de mastic à enlever, et huile passée dessous.
 
J

j.f.

Compagnon
Il est dans le garage. mais pas encore dnas l'atelier pour vraiment travailler à travailler dessus.

Coup de bol : le chauffeur du camion grue est un ancien tourneur fraiseur ajusteur. Il n'a pas voulu le prendre par le banc. Il a passé deux sangles sous le socle.

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Voilà le passage de la commande de boite.

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Rarement vu un cambuis aussi crado. A la truelle ! (la végétation est celle du chemin par lequel est passé le camion). A l'atage supérieur, ça va. Dessous et dedans, c'est le même, un peu plus sec, et mélangé avec des copeaux. En volume, ça doit faire dans les 5 litres de cette mélasse.

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Le contenu de l'armoire électrique. Fusibles sur isolants porcelaine. Mais le câblage semble avoir été refait.

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La pompe a l'air comme neuve. Elle est toute petite. Seulement 120 W.

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Demain, le plus dur. Le faire descendre dans l'atelier. Ensuite, le décapage pourra commencer.
 
V

vbidou

Compagnon
Bravo jf !
Comment comptes-tu le décaper ?
A la brosse rotative ?

J'avais essayé cette méthode avec ma servante (des tubes ronds), j'avais pourri l'atelier avec la poussière de peinture.
Pour moi, plus jamais delà, sauf extrême nécessité.

Ton Socomo offre de belles surfaces bien planes, Un décapage au grattoir serait facile, et bien propre.
Un peu de jus de cerveau pour le petit déjeuner :wink:
 
J

j.f.

Compagnon
Ca y est, il est à sa place, posé sur des bastaings et des patins rouleurs. Et paradoxalement, une fois installé, il ne sera pas beaucoup plus encombrant que le HQ400 !!!

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Pour le décapage, deux outils.

- le grattoir que j'ai testé pour ça hier ; ça serait mieux avec un Biax, mais j'en ai pas

- le dérouilleur pneumatique (le moins possible à cause du bruit insoutenable)

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J'avais décapé la fraiseuse au dérouilleur, mais là, la peinture tient moins bien, part en écailles et il y a beaucoup moins de mastic. Pas de vraie mise à bu de la fonte. D'abord, test avec un peu d'Hammerite pour voir si elle ne cloque pas sur l'apprêt là où il en reste. Et pa de dérouillage pooussé : cette peinture est sensée mieux tenir sur les surfaces légèrement oxydées.

La brosse rotative en dernier recours seulement. Peu efficace, s'usant très vite et en foutant partout. En plus, ça projette des fils qui se plantent bien dans les vêtement et la bidoche.

Le décapage commence : maintenant !

En parallèle, je démonterai probalement la broche.

J'ai trouvé dans les copeaux deux bouts de ferraille. Dont un usinage en demi sphère magnifique, certainement fait sans outil à rayon, au manivelles !
 
J

j.f.

Compagnon
La partie extérieure est presque entièrement nettoyée, ainsi qu'une partie de l'intérieur. Reste le plus dur : bac à copeaux, dessous du socle.

Matériel et méthode utilisés. c'est très très efficace, ça va très vite.

- pour les grosses couches de mastic + peinture : burineur pneumatique. Différents essais. Il faut arrondir le tranchant, sinon ça ne fait que des entailles et ne décolle rien. De plus ça marque le métal. Donc, burin très arrondi. Ca gicle dans tous les sens. Indispensable de porter des lunettes, au moins de vue. Malgré le bleu de travail, j'ai retrouvé du mastic et de la peinture dans le calbut ! Totalement inefficace sur les couches fines. J'ai eu l'idée du brineur après avoir constaté que ça se détachait bien au marteau à piquer.

- pour le mastic Tolstoï, et ce qui reste après passage au burineur : dérouilleur à aiguilles. Utile également dans les coins

- ensuite, pour éliminer le peu qui reste, passage du grattoir carbure, extrémité droite. Ca lisse le le tout, y compris la fonte. Longues passes droites. Très rapide aussi

- enfin, passage à la brosse. La torsadée n'est pas vraiment supérieure à celle visible sur la photo (après essai)

Aucun abrasif.

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Je ne cherche pas à éliminer absolument tout. Le but est d'obtenir une surface lisse. Il n'y aura pas de masticage.

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Si ça continue à ce rythme, le w-e prochain, il sera possible de remettre en place la boîte de vitesses, et de faire la peinture du socle et du banc. Repose de la boîte en premier, car risque d'abîmer la peinture en passant ce monstre de 85 kg.

Cet a-m Michel19 est passé avec son appareil à mesurer les couches de peinture. Il a mesuré sur la fraiseuse, peinte avec 3 couches d'Hammerire. 0.10 à 0.15 mm d'épaisseur. Pour mémoire, je la dilue légèrement de façon à à ce qu'elle se tende mieux. Au pif, dnas les 5% à 10%. Sans ça, j'avais des traces de pinceau.

la fonderie de ce tour semble plus lisse que celle de la fraiseuse. L'aspect devrait être beau même sans masticage.
 
J

j.f.

Compagnon
Ca avance doucement, rien de passionnant. J'ai dû passer environ 25 heures à nettoyer socle, banc et autres babioles. Et ce n'est pas fini.

Nettoyage au mélange de la mort qui tue. white spirit + détergent pour nettoyeurs haute pression + soude caustique + ammoiaque. Ca dégage bien (les narines aussi). Impossible de travailler dehors. Utilisation d'un pulvérisateur de type liquide pour vitres. Les deux sont morts. la pompe du premier a rendu l'âme au bout de quelques minutes, le plastique du deuxième a fondu au bout de 36 heures.

Bassines, piscine pour bébés, tuyau d'arrosage, et allers et retours pour vider les résidus. Galère.

La boîte de vitesses :

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Pour frotter, un pinceau raccourci. Ca part très bien.

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Rinçage : il ne reste que la rouille superficielle.

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Un coup de brosse, et c'est comme neuf. Cette boîte ne sera pas ouverte. Une inspection par la trappe de visite montre une absence totale de corrosion, tout semble en ordre. Seule inconnue : l'embrayage.

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Pour socle et banc, c'est une autre histoire. Des bassines et des grand bacs photo, et des heures de travail. Le plus difficile : les croissillons du banc, et les gras qui y était accumulé. Je m'attendais à trouver des os de dinosaure, j'ai trouvé deux paumelles. Logique. L'avant dernier domicile de cette machine était une paumellerie...

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Il reste encore quelques traces de cambouis dans quelques recoins, mais le plus gros est fait. Un peu de détente : masquage des glissières et des surfaces rectifiées.

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Il reste aussi à brosser une dernière fois, et passer le tout à l'acétone. Un test rapide montre que c'est quasiment exempt de gras. Chiffon pas trop sale en passant de l'acétone.

Le socle repose sur deux bastaings, un à chaque extrémité. Sous le bastaing de gauche, deux patins rouleurs. A droite un seul (isostatisme, comme ça c'est pas bancal). L'ensemble peut se déplacer d'une seule main. Patins rouleurs mis à disposition par Michel19. Entre bastaings et fonte, des cornières pour ne pas trop gêner la peinture. L'utilsiation des pieds d'origine serait très gênante pour peindre.


[edit] je viens de m'apercevoir que les cornières, c'est complètement débile. Il suffit de les remplacer par des planchettes moins larges que le socle, puisque les piètements sont fermés dessous...
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Le banc. Ca a vraiment été le pire à nettoyer. Mastic, apprêt et autres saletés éliminés au grattoir. Envron 8 heures de travail dessus. Les croisillons présentaient du mastic, de l'apprêt, 4 couches de peinture (dans l'ordre de leur découverte : vert, gris, rouge vif, rouge sombre). ca sera repeint en "rouge agricole", qui semble être la couleur d'origine, soit dit en passsant.

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L'intérieur : une vrai pensum. Nettoyage sommaire, juste ce qu'il faut pour mécaniquer sans se salir. Vraiment une horreur à nettoyer. Les pulvérisateur de liquide pour vitre étant décédés, ça s'est fait avec un pulvérisateir sur le compresseur. Même à 1.5 bar, pression minimum pour que le venturi fonctionne, le brouillard formé est insupportable (ammoniaque).

Encore un peu de brossage, acétone, soufflette, et c'est parti pour la première couche. Demain soir. Extérieur uniquement. Pas les compartiments boite, électricité, pompe. ceux là garderont leur couleur d'origine !
 

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