C'est un sujet très délicat, la manutention avec les engins, j'avai les 2 titres d'habilitations ; pont roulant et caces9...
Le pont roulant c'était dans un atelier ou l'on fabriquait des concasseurs vraiment lourds, les soudeurs s'empressaient de les retourner , sans autre forme de procès, jusqu'à ce que j'ai eu l'autorisation de poser un dynamomètre de 30 Tonnes et un interrupteur à clé ... le piège était que le dynamomètre était prévu avec un montage qui coupait la montée s'il dépassait la charge autorisée, en coïncidence avec la levée maximum que l'on avait défini pour les retournement soit à 1 mètre du sol,en fait j'avais monté un switch sur le guide câble qui limitait son enroulement en montée . Dans l'armoire électrique verrouillée il y avait un commutateur qui shuntait ce switch pour lever à la hauteur voulue, non limitée en fait... cela a freiné les ardeurs des candidats pontonniers, le travail se faisait de jour, donc une seule personne tenue responsable pour les manoeuvres, on avait le poste fixe par câble, mais bien vite complété par un poste de commande radio, lors des manoeuvres"à la culbute", tout le monde se réunissait au réfectoire ; je faisais mes manoeuvres SEUL puisque ma responsabilité était engagée!!! Est ce que le Dieu de la forge et St Eloi étaient avec moi ?, je n'en sais rien, aucune casse, aucun accident, aucun blessé...donc la première règle est de choisir UN opérateur tenu responsable du matériel, la seconde était l'entretien du matériel, des crochets qui ferment, des chaînes de palonniers qui sont visitées par l' APAVE ; les chaînes défectueuses étaient découpées maille par maille pour la ferraille pour éviter les récupérations ...Si c'est dangereux pour nous, c'est dangereux pour les autres!!!
Les 2 se complètent, chariot et pont, pas de soucis, pour les palettes, on avait ce que les transporteurs employe pour décharger avec la flèche de leur camion un palonnier, notamment pour les palettes de blocs en ciment ou en béton, ce qui pouvait remplacer un chariot à gaz, puisque le diesel est interdit en atelier...Il y a toujours une possibilité de panne avec ces engins!!! surtout quand on s'y attend le moins .....
Quoi? ils ne veulent pas débâcher ? je prends le téléphone et j'appelle leur patron de suite, ou bien il s'exécute ( souvent on ne les revois plus par après!!!) ou alors je les fais garer dans la cour et j'attends patiemment qu'il se décide ,,, Pour le chauffeur le compteur tourne,son boss appelle pour savoir le pourquoi de ce temps d'attente, quand tout est bien expliqué, cela se comprend à la direction des 2 côtés . Quand il en as marre ; il débâche le gonze, sans ouvrir sa grande bouche, je suppose que le portable dont il a dans sa cabine, lui a annoncé de se décider, sinon il irai à l'ANPE.
Il y a des remorques qui ont des fonds sur rouleaux, décrochage de la sangle et avec l'air comprimé du camion, la palette se soulève et roule sur les rouleaux jusqu'au bord de la remorque, on peut décharger aisément avec un chariot, même au pont avec un palonnier à palettes, Privilégiez ces transporteurs, vous gagnerez du temps!!!
Les allonges de fourches ont été créées pour aller piocher ces palettes au fond du camion, elles n'ont aucune conformité à mes yeux, je préfère tirer la palette avec un câble et en basculant la tête de la fourche de maximum avant à maximum arrière, on as de la puissance, c'est lent, mais sécurisant, puisque l'on ne peut pas entrer dans une remorque avec le chariot ...
En chimie, c'était plus dangereux on était en SEVESO 2 des produits très dangereux,, le boss avait décidé de stocker sur des racks en hauteur, tout ,même les citernes de 1 m3 en polyéthylène,, cela je l'ai refusé, les matières sèches en poudre oui, mais les citernes sur le sol dans des bacs de récupérations s'il y avait des fuites, un peu foufou, le papy , des acides concentrés, cela foutrait de la belle pagaille...