booddha
Compagnon
Bonjour,
Dans le cadre de la réalisation d'une Nouvelle base pour le chariot porte-outil de mon tour, je n'étais pas satisfait du coulissement de ce dernier. Le problème était identique avec le montage d'origine d'ailleurs.
Le lardon d'origine est une pièce en acier dont une face semble rectifiée à la meule. Résultat, si le réglage est sans jeu, la manœuvre de la manivelle est très dure et l'avance saccadée. Si on relâche un peu, on obtient du jeu à tout les étages et principalement quand on arrive aux extrémités.
Après avoir lu à droite et à gauche il semblerait qu'un bon lardon est fait en fonte. Donc je m'y colle.
D'abord le problème de la matière, chez le ferrailleur la fonte est très rare.
Comme je devais intervenir sur les freins arrières du véhicule du fiston hop, j'ai tranché dans le vif.
Ce qui donne ça. Et après passage par la case scie (2ème photo).
Ce sont des disques de C5 de diamètre d'environ 270 mm. J'ai pu détacher un petit lopin de 130 mm de long.
Passage à la fraiseuse pour amener à une cote d'épaisseur un peu plus importante que l'originale car il y avait vraiment beaucoup de jeu à ce niveau.
Puis ablocage avec les moyens du bord dans la queue d'aronde de l'ancien porte-outil pour usiner les angles de coté du lardon.
Voici la précision obtenu sur l'épaisseur d'une extrémité et sur l'autre. (Non ce n'est pas deux fois la même photo).
Comme quoi avec du matériel Chinois, on peut être très précis. Même avec un étau (Chinois) plutôt conçu pour le perçage que pour le fraisage.
Quand à la cote elle-même, il n'y a pas besoin d'une précision d'enfer puisque les vis d'appui feront le reste.
Un fois monté cela donne ceci.
A l'usage, plus de jeu et un fonctionnement beaucoup plus doux et continu, même avec les vis d'appui serrées plus fortement qu'avec l'ancien.
Je suis donc très satisfait de ma réalisation.
Même si aux yeux des anciens pros ce genre de réalisations semble simplissime, pour mon compte, je suis tout extasié de réussir ce qui pour moi est un tour de force.
Il faut découvrir les techniques, réfléchir aux séquences etc.. Tout un nouveau monde.
Et quand je vois un amateur, tout content de décrire ici un truc ou une réalisation, et que je lis certains pisse-froid écrire doctement "pfff archi connu ton truc", j'ai de la peine pour celui qui a réinventé la roue sans savoir qu'elle existait déjà. Il a autant de mérite que le premier à mon sens.
Bon, voilà, coup de gueule terminé
Quand à l'ancien lardon, voilà sa destination d’où il n'aurait jamais du sortir.
Dans le cadre de la réalisation d'une Nouvelle base pour le chariot porte-outil de mon tour, je n'étais pas satisfait du coulissement de ce dernier. Le problème était identique avec le montage d'origine d'ailleurs.
Le lardon d'origine est une pièce en acier dont une face semble rectifiée à la meule. Résultat, si le réglage est sans jeu, la manœuvre de la manivelle est très dure et l'avance saccadée. Si on relâche un peu, on obtient du jeu à tout les étages et principalement quand on arrive aux extrémités.
Après avoir lu à droite et à gauche il semblerait qu'un bon lardon est fait en fonte. Donc je m'y colle.
D'abord le problème de la matière, chez le ferrailleur la fonte est très rare.
Comme je devais intervenir sur les freins arrières du véhicule du fiston hop, j'ai tranché dans le vif.
Ce qui donne ça. Et après passage par la case scie (2ème photo).
Ce sont des disques de C5 de diamètre d'environ 270 mm. J'ai pu détacher un petit lopin de 130 mm de long.
Passage à la fraiseuse pour amener à une cote d'épaisseur un peu plus importante que l'originale car il y avait vraiment beaucoup de jeu à ce niveau.
Puis ablocage avec les moyens du bord dans la queue d'aronde de l'ancien porte-outil pour usiner les angles de coté du lardon.
Voici la précision obtenu sur l'épaisseur d'une extrémité et sur l'autre. (Non ce n'est pas deux fois la même photo).
Comme quoi avec du matériel Chinois, on peut être très précis. Même avec un étau (Chinois) plutôt conçu pour le perçage que pour le fraisage.
Quand à la cote elle-même, il n'y a pas besoin d'une précision d'enfer puisque les vis d'appui feront le reste.
Un fois monté cela donne ceci.
A l'usage, plus de jeu et un fonctionnement beaucoup plus doux et continu, même avec les vis d'appui serrées plus fortement qu'avec l'ancien.
Je suis donc très satisfait de ma réalisation.
Même si aux yeux des anciens pros ce genre de réalisations semble simplissime, pour mon compte, je suis tout extasié de réussir ce qui pour moi est un tour de force.
Il faut découvrir les techniques, réfléchir aux séquences etc.. Tout un nouveau monde.
Et quand je vois un amateur, tout content de décrire ici un truc ou une réalisation, et que je lis certains pisse-froid écrire doctement "pfff archi connu ton truc", j'ai de la peine pour celui qui a réinventé la roue sans savoir qu'elle existait déjà. Il a autant de mérite que le premier à mon sens.
Bon, voilà, coup de gueule terminé
Quand à l'ancien lardon, voilà sa destination d’où il n'aurait jamais du sortir.
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