Bonsoir,
Bien sûr que cette pièce est réalisable en tôle, mais à quel prix !
C'est une surface non développable, elle ne peut pas être "mise à plat", elle ne peut être réalisée que par un ouvrier hautement qualifié, genre M.O.F., capable de tracer et de former manuellement, par exemple, ce type de pièce :
Bonsoir,
Bien sûr que cette pièce est réalisable en tôle, mais à quel prix !
C'est une surface non développable, elle ne peut pas être "mise à plat", elle ne peut être réalisée que par un ouvrier hautement qualifié, genre M.O.F., capable de tracer et de former manuellement, par exemple, ce type de pièce :
non développable veut dire que tu ne peux pas retrouver la surface plane de départ. En pliage tu peux "déplier" et retrouver la tôle de base donc elle est développable, alors qu'en emboutissage par exemple c'est impossible.
non développable veut dire que tu ne peux pas retrouver la surface plane de départ. En pliage tu peux "déplier" et retrouver la tôle de base donc elle est développable, alors qu'en emboutissage par exemple c'est impossible.
Quels logiciels ?, quelles surfaces? et quel rapport avec la réalité?
Une carte de France, c'est la mise à plat d'une portion de sphere... Mais c'est faux, impossible de mesurer quoi que ce soit dessus!
Plus généralement, la CAO, c'est du dessin, on peut dessiner ce qu'on veut, c'est pas fabricable pour autant, un vieux probleme de dessin indus, sur papier ou sur PC, c'est le meme...
Bonjour,
Une tentative de "mise à plat" de ce genre de surface par un logiciel de CAO donnera parfois un résultat, mais il sera forcément faux... Le volume de matière restant constant, quand on fait un retreint, l'épaisseur augmente, quand on fait un étirement, elle diminue.
Même pour une simple opération de pliage, si le dessinateur ne connait pas la méthode de pliage ("en l'air" ou "en frappe") qui sera employée, donc les vraies pertes au plis, la "mise à plat" ne sera pas exacte. Quand j'étais en activité en bureau d'études, je mettais un nota sur mes plans, du style : "Ce plan de mise à plat est donné à titre indicatif et devra être adapté par le fournisseur en fonction de son outillage et de ses méthodes de travail, seules les cotes du plan de la pièce finie sont contractuelles"
Du coup j'aimerai voir ce que cette pièce donne à plat... Déjà que sur un pliage tout simple c'est toujours approximatif alors là ça risque d'être complètement faux.
Si tu veux avoir des pièces un peu complexes en tôlerie regarde du coté des éléments de carrosserie de voiture, ça permet de travailler en surfacique. Par contre pour trouver des plans c'est une autre histoire
Du coup j'aimerai voir ce que cette pièce donne à plat... Déjà que sur un pliage tout simple c'est toujours approximatif alors là ça risque d'être complètement faux.
Si tu veux avoir des pièces un peu complexes en tôlerie regarde du coté des éléments de carrosserie de voiture, ça permet de travailler en surfacique. Par contre pour trouver des plans c'est une autre histoire
Tu voudrais voir le résultat de la mise à plat de la trémie de cet exercice,oui,je pense qu'avec le logiciel complémentaire à Ansys-SpaceClaim c'est possible.
Tu voudrais voir le résultat de la mise à plat de la trémie de cet exercice,oui,je pense qu'avec le logiciel complémentaire à Ansys-SpaceClaim c'est possible.
Pour l'hyperboiloide,je peux essayé avec une autre fonction qui permet de mettre à plat des surfaces courbes dans au moins deux directions moyennant des courbures rais raisonnable. ..
Ce que je ne comprends pas Messieurs les pro de la tôlerie c'est de savoir comment vous faites pour formeréaliser e genre de piecedite non développable sans le déplié exact au depart?Un secret professionnel?Des ajustages a la volée et où à la demande?
Dans un bureau d'étude on envoie chez le fabriquant un dessin de définition avec les côtes fonctionnelles de la pièce finie. C'est le fabriquant qui se débrouille pour obtenir la pièce demandée par le bureau d'étude. Un bon concepteur est une personne qui connait les procédés de fabrication pour concevoir une pièce avec un prix raisonnable. Il sait que la pièce va se faire en pliage par exemple car c'est pas cher mais il ne s'occupe pas des détails de la fabrication.
Sur une pièce comme la tienne il faut un ouvrier très hautement qualifié comme dit plus haut. Lui il le fait à la main et ajuste au fur et à mesure.
Si c'est pour de la série on fait des pièces de tests, on mesure et on applique une correction pour que toutes les autres soient conformes au dessin de définition.
En général les pièces sont simples sinon le prix monte très vite. Donc pour les pièces unitaires on utilise souvent le pliage, le déplié est facile à estimer avec tout les logiciels. Pour les autres techniques comme l'emboutissage qui sortent des pièces non développable, c'est (en général) ultra cher de faire un moule donc c'est dédié à la série et on peut se permettre de faire des essais avant de sortir une pièce bonne.
Dans un bureau d'étude on envoie chez le fabriquant un dessin de définition avec les côtes fonctionnelles de la pièce finie. C'est le fabriquant qui se débrouille pour obtenir la pièce demandée par le bureau d'étude. Un bon concepteur est une personne qui connait les procédés de fabrication pour concevoir une pièce avec un prix raisonnable. Il sait que la pièce va se faire en pliage par exemple car c'est pas cher mais il ne s'occupe pas des détails de la fabrication.
Sur une pièce comme la tienne il faut un ouvrier très hautement qualifié comme dit plus haut. Lui il le fait à la main et ajuste au fur et à mesure.
Si c'est pour de la série on fait des pièces de tests, on mesure et on applique une correction pour que toutes les autres soient conformes au dessin de définition.
En général les pièces sont simples sinon le prix monte très vite. Donc pour les pièces unitaires on utilise souvent le pliage, le déplié est facile à estimer avec tout les logiciels. Pour les autres techniques comme l'emboutissage qui sortent des pièces non développable, c'est (en général) ultra cher de faire un moule donc c'est dédié à la série et on peut se permettre de faire des essais avant de sortir une pièce bonne.
Bonsoir Gomax et merci pour tes explications et maintenant c'est beaucoup plus clair dans mon esprit.Bon, cela dit je te joins la mise à plat effectuée par mon logiciel ave des fonctions avancées pour la découpe et la mises à plat des surfaces qu'il n'est pas possible de mettre à plat avec les outils standards d'ANSYS-SpaceClaim,je te laisse regarder.Bon,
Ce que je ne comprends pas Messieurs les pro de la tôlerie c'est de savoir comment vous faites pour formeréaliser e genre de piecedite non développable sans le déplié exact au depart?Un secret professionnel?Des ajustages a la volée et où à la demande?
Secret professionel, non, savoir faire, "simplement"
Un carrossier, il part d'une tole plate et il fait une aile de Bugatti Royale (pas fait par emboutissage!)
Dans un bureau d'étude on envoie chez le fabriquant un dessin de définition avec les côtes fonctionnelles de la pièce finie. C'est le fabriquant qui se débrouille pour obtenir la pièce demandée par le bureau d'étude. Un bon concepteur est une personne qui connait les procédés de fabrication pour concevoir une pièce avec un prix raisonnable. Il sait que la pièce va se faire en pliage par exemple car c'est pas cher mais il ne s'occupe pas des détails de la fabrication.
Sur une pièce comme la tienne il faut un ouvrier très hautement qualifié comme dit plus haut. Lui il le fait à la main et ajuste au fur et à mesure.
Si c'est pour de la série on fait des pièces de tests, on mesure et on applique une correction pour que toutes les autres soient conformes au dessin de définition.
En général les pièces sont simples sinon le prix monte très vite. Donc pour les pièces unitaires on utilise souvent le pliage, le déplié est facile à estimer avec tout les logiciels. Pour les autres techniques comme l'emboutissage qui sortent des pièces non développable, c'est (en général) ultra cher de faire un moule donc c'est dédié à la série et on peut se permettre de faire des essais avant de sortir une pièce bonne.
Dans un bureau d'étude on envoie chez le fabriquant un dessin de définition avec les côtes fonctionnelles de la pièce finie. C'est le fabriquant qui se débrouille pour obtenir la pièce demandée par le bureau d'étude. Un bon concepteur est une personne qui connait les procédés de fabrication pour concevoir une pièce avec un prix raisonnable. Il sait que la pièce va se faire en pliage par exemple car c'est pas cher mais il ne s'occupe pas des détails de la fabrication.
Sur une pièce comme la tienne il faut un ouvrier très hautement qualifié comme dit plus haut. Lui il le fait à la main et ajuste au fur et à mesure.
Si c'est pour de la série on fait des pièces de tests, on mesure et on applique une correction pour que toutes les autres soient conformes au dessin de définition.
En général les pièces sont simples sinon le prix monte très vite. Donc pour les pièces unitaires on utilise souvent le pliage, le déplié est facile à estimer avec tout les logiciels. Pour les autres techniques comme l'emboutissage qui sortent des pièces non développable, c'est (en général) ultra cher de faire un moule donc c'est dédié à la série et on peut se permettre de faire des essais avant de sortir une pièce bonne.
Quand tu parle d'ouvrier très hautement qualifié tu te réfère plutôt à un technicien supérieur (BTS),en somme c'est plutôt un employé technique agent de maîtrise (ETAM)et encore plus.
Bonsoir Gomax et merci pour tes explications et maintenant c'est beaucoup plus clair dans mon esprit.Bon, cela dit je te joins la mise à plat effectuée par mon logiciel ave des fonctions avancées pour la découpe et la mises à plat des surfaces qu'il n'est pas possible de mettre à plat avec les outils standards d'ANSYS-SpaceClaim,je te laisse regarder.Bon,
Quand tu parle d'ouvrier très hautement qualifié tu te réfère plutôt à un technicien supérieur (BTS),en somme c'est plutôt un employé technique agent de maîtrise (ETAM)et encore plus.
La formation à une réalisation "manuelle" est existe au niveau du CAP, un brevet de maitrise (bac +3) c'est que de la théorie!
C'est le Pb, une formation pour le bac court-circuite l’apprentissage des "gestes" ey plus on va loin, plus on s'en éloigne.
Pour bien faire, il faudrait faire CAP puis BEP puis Bac et continuer après (un ingénieur n'a jamais vu une clef de 12)
Laquelle clé de 12 encombre inutilement la boîte à outils, ainsi que sa petite sœur la clé de 6, car elles ne correspondent à aucune vis ni à aucun écrou normalisés (M8 : clé de 13, M3 : clé de 5,5).
La formation à une réalisation "manuelle" est existe au niveau du CAP, un brevet de maitrise (bac +3) c'est que de la théorie!
C'est le Pb, une formation pour le bac court-circuite l’apprentissage des "gestes" ey plus on va loin, plus on s'en éloigne.
Pour bien faire, il faudrait faire CAP puis BEP puis Bac et continuer après (un ingénieur n'a jamais vu une clef de 12)[/
Pas exactement.Il ya un module professionnel au brevet de maitrise (je l'ai pour le métier de plâtrier peintre en bâtiment.l'objectif c'est de maîtriser les techniques professionnelles en abordant des travaux spécifique d'un métier.en général on passe le BM dans le cadre d'un congé individuel de formation pour amener des ouvriers à des postes. d'encadtement C'est sans doute la référence concernant les métiers artisanaux et des métiers tout court.Mais bon je suis d'accord l'expérience professionnelle c'est toujours primordiale.
La mienne, (épouse et ingée) elle en a vu plus avec moi que pendant ses études,
pendant ses études, elle a aperçu des outils( de loin) appuyé sur le bouton d'une fraiseuse et c'est tout ou presque.
Elle est dans le pétrochimique, la chaudronnerie (grand modele) elle en conçoit, mais elle ne sait pas faire elle meme, normal, c'est le travail des ouvriers.
Moi, perso, j'ai passer un CAP (monteur cableur), j'ai appris à limer, percer, plier, souder etc.
Après pour le bac, plus un outil, des manips à l'oscillo et du papier, du papier et encore du papier...
Bien sur, je parle de pendant la durée des études, après on apprend ce qu'on veut....
Je suis ingénieur également, pardon c'est ici parfois un peu tabou, et je sais percer, limer, souder, plier, etc alors ne faisons pas d'amalgame et de généralité, c'est tout ce que je désire.
C'est malheureusement vrai, mais pourquoi?
A mon avis, c'est plus un Pb d'entreprise que d'ingénieur (ou de commercial, d'ailleurs). Il est indispensable qu'ils connaissent les possibilités réelles de "l'atelier" et ça, c'est au patron de s'en assurer!
Un exemple,
On ne leur demande pas de savoir changer une plaquette ou de regler la hauteur d'outil, c'est le boulot du tourneur...
Mais quand le tour fait 1000 d'entre-pointe, demander 1000 en montage mixte, les ouvriers détestent ça! et l'ingé est mal vu...