laferme27
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Bonjour,
Suite à ma présentation (https://www.usinages.com/threads/54089) voici la petite Bridgeport qui à élu domicile dans mon atelier.
On s'est rencontré un beau matin de printemps ensoleillé chez mon ferrailleur préféré (almeida métaux à Francheville 27160).
Je l'ai trouvé tout de suite resplendissante ... ses formes arrondis, sa peau mate, sa silhouette...je suis tombé sous le charme. Je ne comptais pas m'engager dans une telle aventure mais la vie est ainsi faite.
De plus ma fidèle ADAM d22 commençait à montrer ses limites en terme de précision, alors je regardais à l'occasion les annonces de table croisé pour lui redonné un seconde vie. Mais ma D22 n'ayant pas de crémaillère et mes hernies discale étant un peut taquine ses derniers temps cette idée ne me séduisait pas outre mesure.
Après m'être enquis du prix auprès du vendeur l'organe gris et circonvolu situé entre mes deux oreilles s'est aussitôt mis à chauffer. Suis-je prêt à faire le pas, comment faire pour la faire venir chez moi, est-ce bien raisonnable à mon âge?
Je suis revenu la voir le surlendemain avec un amis ancien tourneur-fraiseur, en aillant préalablement épluché le présent forum pour ce qui concerne les Bridgeport.
Ne connaissant pas cette machine mon amis était quelque peut retissant de prime abord, mais à la vue de sa jolie tête articulé, de son subtile embrayage des manivelles et de son allure générale, son coeur d'acier s'est attendrit et après un examen approfondit, il finit par me dire que nous étions peut-être fait l'un pour l'autre.
Seul son cône R8 et l'absence d'outillage (mise à part un mandrin porte-forets autoserrant) semblait lui laisser un arrière goût d'imperfection. Après réflexion sur l'outillage il nous est apparut que le cône R8 serait un trait de caractère assez peut génant voir même qu'il pourrait nous réserver quelques surprises. (comme un lot d'outillage d'occas dont personne ne veut, sait-on jamais)
Un prise mâle triphasé et un domino plus tard la créature se réveillait. Il nous fallut un peut de temps avant de la comprendre mais elle de tarda pas à faire résonner d'un doux vrombissement à 3000 tr/min le hangar d'acier qui nous couvrait. Seul l'avance automatique restait obstinément muette, sans doute est-ce moi qui ne sais pas encore comment lui parler.
J'étais concquis.
Après trois jours de rangement empressé de mon atelier je suis donc revenu au volant de mon très fidèle (démarre au quart de tour même par -10°C) Massey Ferguson 245 et de sa remorque semi-portée afin d'évacuer de mon atelier 1T5 de ferraille et d'emporter ma belle au retour. Elle était accompagner d'une scie fraise Promac Thomas 315t, une compagne idéal.
Me voila heureux. Sans doute me sentirais-je obligé d'ici quelque temps de compléter la petite famille avec un tour mais ce sera une autre histoire.
A bientôt pour la suite des aventures
François
Suite à ma présentation (https://www.usinages.com/threads/54089) voici la petite Bridgeport qui à élu domicile dans mon atelier.
On s'est rencontré un beau matin de printemps ensoleillé chez mon ferrailleur préféré (almeida métaux à Francheville 27160).
Je l'ai trouvé tout de suite resplendissante ... ses formes arrondis, sa peau mate, sa silhouette...je suis tombé sous le charme. Je ne comptais pas m'engager dans une telle aventure mais la vie est ainsi faite.
De plus ma fidèle ADAM d22 commençait à montrer ses limites en terme de précision, alors je regardais à l'occasion les annonces de table croisé pour lui redonné un seconde vie. Mais ma D22 n'ayant pas de crémaillère et mes hernies discale étant un peut taquine ses derniers temps cette idée ne me séduisait pas outre mesure.
Après m'être enquis du prix auprès du vendeur l'organe gris et circonvolu situé entre mes deux oreilles s'est aussitôt mis à chauffer. Suis-je prêt à faire le pas, comment faire pour la faire venir chez moi, est-ce bien raisonnable à mon âge?
Je suis revenu la voir le surlendemain avec un amis ancien tourneur-fraiseur, en aillant préalablement épluché le présent forum pour ce qui concerne les Bridgeport.
Ne connaissant pas cette machine mon amis était quelque peut retissant de prime abord, mais à la vue de sa jolie tête articulé, de son subtile embrayage des manivelles et de son allure générale, son coeur d'acier s'est attendrit et après un examen approfondit, il finit par me dire que nous étions peut-être fait l'un pour l'autre.
Seul son cône R8 et l'absence d'outillage (mise à part un mandrin porte-forets autoserrant) semblait lui laisser un arrière goût d'imperfection. Après réflexion sur l'outillage il nous est apparut que le cône R8 serait un trait de caractère assez peut génant voir même qu'il pourrait nous réserver quelques surprises. (comme un lot d'outillage d'occas dont personne ne veut, sait-on jamais)
Un prise mâle triphasé et un domino plus tard la créature se réveillait. Il nous fallut un peut de temps avant de la comprendre mais elle de tarda pas à faire résonner d'un doux vrombissement à 3000 tr/min le hangar d'acier qui nous couvrait. Seul l'avance automatique restait obstinément muette, sans doute est-ce moi qui ne sais pas encore comment lui parler.
J'étais concquis.
Après trois jours de rangement empressé de mon atelier je suis donc revenu au volant de mon très fidèle (démarre au quart de tour même par -10°C) Massey Ferguson 245 et de sa remorque semi-portée afin d'évacuer de mon atelier 1T5 de ferraille et d'emporter ma belle au retour. Elle était accompagner d'une scie fraise Promac Thomas 315t, une compagne idéal.
Me voila heureux. Sans doute me sentirais-je obligé d'ici quelque temps de compléter la petite famille avec un tour mais ce sera une autre histoire.
A bientôt pour la suite des aventures
François
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