@ZZR1100 : j'allais soumettre la même idée. Mais nous savons que le médical est utilisé sur des animaux...côté éthique ??
Je te répondrais que c’est un faux problème (ou dans le cas qui occupe le lanceur de la discussion, ne le concernant pas).
Si nous parlons de « remède » médicaux, mécanique, électronique, chimique, …. etc, l’expérimentation se fait sur ersatz comme du foie de veau, un œuf, une orange (Je ne parle que de ce que je connais pour le pratiquer ou le voir pratiquer).
En chirurgie, que ce soit au stade de l’expérimentation, ou au stade de l’apprentissage (ça aussi, il faut le savoir : un chir s’entraine avant d’opérer !), on n’utilise pas d’êtres vivants.
Il n’y a que dans le cadre de la validation expérimentale de substances pharmaceutiques et cosmétique que l’on utilise des êtres vivants doué d’une certaine raison.
Pour la partie pharmaceutique, il peut y avoir souffrance animale, encore est-elle modéré : dans l’expérimentation on ne peut avoir recours qu’à des animaux sains, exempts d’autres pathologies (ou ayant qu’une pathologie).
Il s’agit alors de recherches lourdes, engageant un gros investissement, devant être rentabilisé, donc destiné à un public important pour un besoin fort.
Ne nous leurrons pas, comme partout, l’affaire doit être rentable.
Au dernier stade, c’est l’homme le cobaye …., avant le passage des agréments divers et autres vérifications.
NB : C’est une chose complexe que la mise sur le marché d’une nouvelle molécule.
L’expérimentation animale ne vient qu’à un stade tardif des études pharmacologiques.
Il est plus facile d’effectuer des expérimentations sur des tissus de culture, …., voir des modèles informatiques que de taper directement dans le dur => les êtres vivants.
Nous sommes en présence d’une sorte d’iceberg, d’une pyramide, tant en termes d’expérimentations que d’emplois.
Une grosse boite médicale mène, au moins, une centaine d’études, chaque année, pour ne voir, au mieux, qu’une autorisation de mise sur le marché pour UNE molécule.
Cela signifie qu’une dizaine de molécules auront été étudiées, au stade de l’animal, et ceux-ci pourront être que des souris de labo dans 8/10 des cas.
Cela mis à plat permet, je pense, de relativiser les choses.
PS : Combien de mauvais maitre en France ?
En cosmétique, c’est une autre histoire ….