Une nouvelle opération délicate, le tigeron de centre d'une répétition extra-plate m'a donné quelques sueurs. Il y a beaucoup de force sur le tigeron en raison de la chaussée.
Pour s'assurer que le nouveau tigeron tienne en place malgré les mouvements de la chaussée, la chasse n’offre pas suffisamment de tenue. J'ai donc décidé de gripper l'implant (et SEULEMENT l'implant ! Restez chez vous
). Un état de surface le plus lisse permet plus de contact d'échauffement dans le trou et le pivofix permet une précision au quart de centième, idéal pour ce genre d'opération (Je m'y suis tout de même repris à trois fois^^).
Ici mon deuxième essai qui m'a permis de ''jauger'' mon trou et prévoir une ''chasse'' d'un quart de centième.
L'implant en place pour le grippage, le principe est de faire tourner l'implant ou la roue (ici l'implant) et de bloquer la roue, le frottement entre l'intérieur du trou et le diamètre poli de l'implant va provoquer un échauffement de la matière et des microsoudures. L'amorce vers le nez du tour sert à casser l'implant lorsque les soudures sont faites. Il faut la faire suffisamment forte pour que l'implant ne casse pas avant le grippage et suffisamment faible pour ne pas risquer d'endommager la roue.
Ici, le grippage est réalisé, la tige du bas sert à illustrer l'implant avant grippage. Cette technique permet une très bonne tenue de l'implant, idéale pour les tigerons de centre, ceux portant une aiguille (seconde, chrono...). On s'assure toujours de la bonne tenue en tirant bien fort sur l'implant avec une pince !