rebarbe a dit:
...je me demande à quelle clientelle ça s'adresse et quel est l'avantage réel par rapport à une râpe industrielle.
Bonjour,
Traditionnellement, les ébénistes, les sculpteurs et surtout, les menuisiers en sièges... Jusqu'à ce que ces métiers disparaîssent totalement.
Lorsqu'on a essayé ce type de râpes, il est impensable de songer à s'en passer, après.
C'est pire que la drogue
Un revendeur parisien bien connu me disait, il y a 20 ans, que ses plus gros clients pour les râpes piquées-main, étaient les ateliers d'étude de carosserie des deux derniers constructeurs automobiles français encore en activité, pour la réalisation des prototypes, car ils n'avaient pas trouvé mieux.
En revanche, elles s'usaient rapidement sur le plâtre et la résine chargée de fibre de verre des modèles alors qu'elles sont faites pour le bois et il fallait les remplacer fréquemment..
Case590 a dit:
Superbes vidéos, il y a un savoir faire à conserver absolument...
J'ai eu la chance de rencontrer Michel Auriou et de le voir piquer des râpes.
Cela a l'air très simple, comme toujours lorsqu'on voit quelqu'un d'autre travailler

, mais demande un sacré coup de main et une longue expérience !
La maison Auriou ne fabrique pas que des râpes, mais aussi des gouges de sculpture de grande qualité. Malheureusement, le marché français se rétrécit de plus en plus et cette maison a bien failli fermer définitivement, il y a trois ou quatre ans, et c'est une boîte anglaise qui a sauvé la mise.
J'espère qu'elle vivra encore très longtemps !