Je me posais une question au sujet des taraudages en impression 3d. On peut les modéliser directement, mais ils ne font pas long feu.
C'est certains que les taraudages imprimés en 3D pour qu'ils soient un minimum résistants demandent d'avoir une taille et surtout un pas conséquent.
La techno d'impression 3D et la matière jouent aussi un rôle important dans la tenue, j'avais et j'ai encore de très bon résultats en impression SLA/DLP avec de la résine. Des taraudages G1/8 qui tiennent la pression sans problème (proto de venturi alimentés sous 6bars)
Par contre en FDM, même avec du PETG + fibre de carbone, je préfère revoir la conception et integrer des écrous prisonniers.
On peut aussi utiliser des inserts a chaud, j'en utilise couramment et ça fait très propre, mais le placement déforme très légèrement le plastique qui fond, et il est parfois difficile de garder l'alignement.
Pour les inserts à chaud, il est indispensable de respecter les préconisations des fabricants d'inserts (diamètre et profondeur du puit selon la matière), sinon en effet il y aura des déformations ou une mauvaise tenue.
La ou je bosse, on en pose très régulièrement en reprise sur des pièces plastique techniques après injection, et les tenues à l'arrachement ou au couple sont impressionnantes.
Inserts à chaud, soudure ultrasons, à expansion et vissés, chaque insert à sa particularité et a un dimensionnel de fût bien spécifique.
(voir chez
SECAM,
Inserco,
Titanox ou
Kerb Konus par exemple)
A chaque fois une solution/posage/outillage est prévu (bien souvent des petits posages en impression 3D)
- Les inserts vissés sont mis en place avec une petite taraudeuse
Microtap G5, mais c'est aussi faisable avec une visseuse électrique droite (
voir DOGA) ou même une perceuse à colonne (munie d'un arrêt rapide ou inverseur).
- Les inserts à expansions sont mis avec des petites potences/presses manuelle (
EMG 3HR).
- Les inserts à chaud, idem, une EMG avec une "tête" chauffante, facilement réalisable pour le particulier avec un rond de laiton/cuivre dans lequel on glisse une
cartouche chauffante d'imprimante 3D.
Je vous passe la soudure ultrason qui nécessite des machines, posages (enclumes) et sonotrodes bien particulières et inadaptées aux besoins d'un particulier. (bien que l'on puisse trouver des
machines "abordables" mais qu'il faudrait modifier/adapter pour de la pose d'inserts)
Pour utiliser une EMG 3HR dans mon atelier, j'ai fabriqué un support de fer à souder (et ses adaptateurs) pour faire de la pose d'insert à chaud bien dans l'axe, c'est vraiment top.
Quand on n'a pas cette possibilité, Aliexpress propose des solutions très abordables tout prêt :
Potence pour pose inserts à chaud
Une solution serait peut être d'utiliser des helicoils. Le taraudage externe peut être modélisé si il est assez grand, ou bien effectué avec un taraud à main dans le plastique si il est petit. Ce n'est pas solide mais il ne servira qu'une fois. Le filet rapporté peut ensuite être mis en place et collé à la cyano. L'avantage est aussi d'avoir moins d'épaisseur que les inserts à chaud.
Qu'en pensez vous ?
A mon avis l'hélicoil ne tiendra pas, le filetage dans le plastique ne sera pas assez résistant pour apporter une bonne tenue de l'hélicoil.