Bonjour,
juste un avis. j'ai cotoyé dans le temps le bureau de calcul des appareils à pression de mon entreprise, sans vraiment faire les calculs moi-même.
A vue de nez, je dirais qu'un bidon qui tient à 10 bar tient forcément le vide. C'est une question de rapport entre l'épaisseur et le diamètre. Mais autant c'est facile à calculer en pression, que pour la dépression c'est moins évident, car on aborde les phénomènes d'instabilité, exactement comme pour le flambage d'une poutre en compression axiale.
La résistance en pression est prouvée par un vrai (et assez simple) calcul de résistance à la traction, tandis que pour la dépression c'est plutot une vérification que certains critères sont respectés ou non. Réglementairement on applique les règles du CODAP.
Quand un récipient ne tient pas au vide, souvent le problème est résolu par l'ajout de cerclages présentant évidemment une bonne inertie dans le sens qui nous intéresse. On en voit sur certains fûts, deux lignes de cerclages par exemple aux 1/3 et 2/3 de la hauteur, bien que dans ce cas à mon avis c'est peut-être aussi pour améliorer la résistance en pression.
Tout ça pour dire:
- le mieux serait de faire la verif par rapport aux règles du CODAP, mais il faut trouver quelqu'un qui dispose du document (épais et cher).
- un anneau de renfort (ou deux selon le rapport longueur/diamètre) ne peut qu'améliorer, mais ça doit être soudé (pratiquement en continu) sinon son efficacité est très aléatoire.