C’est vraiment du très très beau travail. Personnellement je mastique
laborieusement mes fontes, mais là ta fonte brute, ça me plait de plus
en plus. Je verrais bien certaines de tes pièces bronzées noir
(brunifast marche très bien il y a un fil la dessus)
La viscosité de l’huile dépend de la vitesse moyenne de la broche.
Les faibles viscosité ISO 10 – 15 sont à réserver au broche de
rectifieuse 2500 3000 tr/mn. Ici je verrais plutôt une ISO 32
(entre nous, une huile moteur multigrade est excellente)
Ce qui fera que tu travailles dans des condition optimale pour
ta broche, c’est l’association du jeux de fonctionnement et de
la viscosité de l’huile que tu utiliseras, l’ensemble faisant que
en condition normale de fonctionnement, elle ne dépasse pas une
température raisonnable. Je dirai 50°c
Le graphite est à proscrire, car initiateur de corrosion d’ailleurs
on, ne le trouve plus que très rarement, il est remplacé par le MoS2
S’il y a un réserve d’huile au dessus du niveau bas du coussinet,
elle se videra inévitable en marche comme à l’arrêt.
D’où la présence d’huilier en verre goutte à goutte ou comme le dit MARTIN
de système à mèche qui, par capillarité vont puiser dans une réserve et
il faut effectivement que le feutre ou la mèche en coton touche la broche.
Mais attention, après de longue période d’inutilisation, vérifie
toujours tes niveaux car ça finit toujours par ce vider.
Tes graisseurs sont des Técalémits j’ai les même sur une tête de
fraiseuse c’est pas très pratique, ça se connecte transversalement avec
un embout à glissière en T . Rien ne vaut des graisseurs à clapet
avec la burette à huile.