Bonjour,
En matière de laisser ou pas sa comtoise sonner les heures, toutes les positions peuvent se défendre, en fonction de la situation de chacun ou de circonstances particulières.
Quelqu’un qui n’est pas gêné du tout par la sonnerie et qui au contraire y trouve même des avantages, et j’en fais partie, peut à une période de sa vie souhaiter l’arrêt pendant la nuit (arrivée d’un enfant, logement mal adapté,…).
Le besoin d’arrêt de sonnerie peut être exceptionnel et temporaire : présence dans son logement d’amis non habitués aux sonneries. On peut dans ce cas arrêter carrément toute la bête.
Certains ne veulent entendre la nuit, ni le bruit du marteau sur le timbre, ni même le bruit de la chute de détente et dans ce cas le fait d’ôter le marteau ne suffit pas, ni même le poids de sonnerie. Il faut empêcher la détente de tomber.
Quand la comtoise sonne les demies sur un deuxième marteau, actionné directement par le rouage du mouvement horaire (sonnerie au passage, sur comtoises avant 1845) et pas par le rouage de sonnerie des heures, il faut inhiber deux mécanismes : celui de la sonnerie des heures ET celui de la sonnerie des demies. J’ai eu l’occasion d’expliquer cette commande double d’arrêt depuis un seul levier situé à l’extérieur de la caisse, réalisée pour un ami qui dans des cas exceptionnels voulait arrêter ces sonneries.
A noter que le fait d’enlever le poids moteur de sonnerie n’est pas souhaitable, parce que cela n’empêche pas la crémaillère de descendre cran par cran au fil des heures et ensuite le limaçon de frotter à chaque tour contre la tige de crémaillère (usure, perte de couple moteur sur le mouvement horaire).
Dans le cas de besoin d’arrêt de sonnerie pendant une longue période, mieux vaut mettre en place un dispositif automatique calé sur une plage horaire, parce qu’il serait trop contraignant d’avoir à intervenir deux fois par jour : une le matin pour activer et une le soir au coucher pour inhiber…..avec le risque d’oublier, d’être réveillé en début de sommeil, de s’énerver et de « faire subir des sévices » à la pauvre comtoise.
Comme déjà dit c'est très facile à faire pour les comtoises équipées du quantième, mais plus difficile dans le cas contraire (en restant en solution purement mécanique), car il faut récréer d'une façon ou d'une autre un cycle 24 h.