ETI
Compagnon
Bonjour à tous
Achat d'une petite perceuse a colonne chinoise d'occasion pour mon fils. Elles se ressemblent toutes, déclinées sous plein de marques au fil des années, la qualité de fabrication est très variables en fonction du réel fabricant, c'est la roulette russe....
Sur celle là, comme pour beaucoup d'autres, (même des neuves !!), le fourreau de broche a beaucoup de jeu dans son alésage, et quand il est sorti complètement, c'est une catastrophe : de l'ordre de 1mm de battement latéral au niveau du mandrin ! Comme le fourreau est usiné correctement, je vais baguer l'alésage.
Création d'une surface de référence : calage et surfaçage du dessus du bâti, pour obtenir un plan bien perpendiculaire à l'axe des roulements du support de la poulie de broche. De plus ça permettra de fixer correctement le carter des poulies, qui vibrait sur la fonderie brute.
Comme je n'ai pas de cube de fixation, et que ma fraiseuse à colonne peut se tordre le cou, je positionne le bâti en bout de table pour me centrer.
En effet il se trouve que le fourreau de broche a le même diamètre (40mm) que les roulements du support de poulie : je le mets donc provisoirement à la place du support pour me centrer dessus, et je peux le retirer puisque le bâti déborde de la table.
J'alèse à 45mm pour mettre une bague bronze du commerce 40-45 longueur 55mm.
au passage on peut voir avec quelle soin tout chinois l'alésage avait été usiné : c'est l’épaisseur de peinture qui était censé rattraper le broutage de l'outil et finaliser l'ajustement avec le fourreau !
De plus il n'y avait que deux morceaux de portées au dessus et en dessous du pignon d’entraînement. Avec la bague le guidage se fera sur 55mm.
Alésage puis mise en place de la bague légèrement en force, et usinage du passage du pignon.
J'ai la chance que comme le fourreau était bien rectifié à la cote nominale, j'obtiens un très bon guidage glissant, et plus de jeu au mandrin !
C'est le mystère des fabrications chinoises : certaines pièces usinées correctement, d'autre ébauchée grossièrement, probablement pas dans les mêmes ateliers.
J'en profite aussi pour refaire la plaque anti-soulèvement du petit étau, un simple morceau de tôle tordue. Une fois les portées reprises et le remplacement par un bon fer plat éppai surfacé, la aussi, plus de jeu.
Bon, je ne l'échangerai pas contre ma Sydéric, mais au moins elle devient utilisable.
Achat d'une petite perceuse a colonne chinoise d'occasion pour mon fils. Elles se ressemblent toutes, déclinées sous plein de marques au fil des années, la qualité de fabrication est très variables en fonction du réel fabricant, c'est la roulette russe....
Sur celle là, comme pour beaucoup d'autres, (même des neuves !!), le fourreau de broche a beaucoup de jeu dans son alésage, et quand il est sorti complètement, c'est une catastrophe : de l'ordre de 1mm de battement latéral au niveau du mandrin ! Comme le fourreau est usiné correctement, je vais baguer l'alésage.
Création d'une surface de référence : calage et surfaçage du dessus du bâti, pour obtenir un plan bien perpendiculaire à l'axe des roulements du support de la poulie de broche. De plus ça permettra de fixer correctement le carter des poulies, qui vibrait sur la fonderie brute.
Comme je n'ai pas de cube de fixation, et que ma fraiseuse à colonne peut se tordre le cou, je positionne le bâti en bout de table pour me centrer.
En effet il se trouve que le fourreau de broche a le même diamètre (40mm) que les roulements du support de poulie : je le mets donc provisoirement à la place du support pour me centrer dessus, et je peux le retirer puisque le bâti déborde de la table.
J'alèse à 45mm pour mettre une bague bronze du commerce 40-45 longueur 55mm.
au passage on peut voir avec quelle soin tout chinois l'alésage avait été usiné : c'est l’épaisseur de peinture qui était censé rattraper le broutage de l'outil et finaliser l'ajustement avec le fourreau !
De plus il n'y avait que deux morceaux de portées au dessus et en dessous du pignon d’entraînement. Avec la bague le guidage se fera sur 55mm.
Alésage puis mise en place de la bague légèrement en force, et usinage du passage du pignon.
J'ai la chance que comme le fourreau était bien rectifié à la cote nominale, j'obtiens un très bon guidage glissant, et plus de jeu au mandrin !
C'est le mystère des fabrications chinoises : certaines pièces usinées correctement, d'autre ébauchée grossièrement, probablement pas dans les mêmes ateliers.
J'en profite aussi pour refaire la plaque anti-soulèvement du petit étau, un simple morceau de tôle tordue. Une fois les portées reprises et le remplacement par un bon fer plat éppai surfacé, la aussi, plus de jeu.
Bon, je ne l'échangerai pas contre ma Sydéric, mais au moins elle devient utilisable.
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